Rude Boy Train’s Classics – Tim Armstrong – A Poet’s Life – (Hellcat Records/2007)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois.
BEAUCOUP D’HISTOIRE: Timothy Lockwood Armstrong, dit TIM ARMSTRONG, est né en 1966 à Berkley, pas très loin de San Francisco. A cinq ans, il rencontre un certain Matt Freeman et en 1985, ils forment Basic Radio, un groupe punk qui enregistrera seulement quelques démos. En 1987, avec Jesse Michaels au chant, Matt Freeman à la basse, et Dave Mello à la batterie, Tim Armstrong (guitare) monte Operation Ivy, l’un des premiers groupes ska-punk de l’histoire. Le groupe se sépare en 1989, mais laisse derrière lui un EP, « Hectic », ainsi qu’un album, « Energy » sortis tous deux sur Lookout ! Records. Des années plus tard, « Energy » devint un album culte cité comme référence par des milliers de punks à travers le monde. (suite…)
Jesse Wagner for the kids
JESSE WAGNER, inénarrable chanteur/guitariste/showman de The Aggrolites que l’on admirait encore dans nos contrées il y a quelques jours, est un homme qui ne perd pas de temps. Car entre deux tournées, deux albums et pas mal de featuring (California, The Slackers) le gaillard trouve encore des créneaux pour enregistrer tout seul, tranquille à la baraque, de nouveaux titres inédits. Et pas n’importe quels titres messieurs dames, des titres pour enfants ! Hé ouais hé ouais hé ouais, Jesse Wagner, c’est un peu le Henri Dès de la Cité des Anges quoi. (suite…)
Deux escales françaises pour The Aggrolites
THE AGGROLITES, extraordinaire groupe californien de dirty reggae, est avec The Slackers l’une des valeurs les plus sûres du pays de l’Oncle Sam. Les albums sont cool, le concerts sont cool, les gars sont cool, et chaque année, parfois même deux fois dans la même année, on a droit à une tournée européenne. OK, tournée européenne ne signifie pas forcément date française, tant le public de chez nous a parfois des goût de chiottes, aveuglé qu’il est par une loi des quota qui à force de protéger la francophonie a mis au ban de bien trop nombreux groupes US.
Fort heureusement, quelques tourneurs se bougent (Oh Lord par exemple), et sur ce coup-là, The Aggrolites va assurer au minimum deux dates françaises (il reste quelques jours off à boucler) : Paris (le Batofar) le 16 juillet, et Dieulouard (près de Nancy) le 19 juillet (East Sumer Fest). Une seule date est annoncée pour l’instant en Belgique, à Dour le 18 juillet pour l’un des plus gros festivals européens de l’été, mais comme il y a un trou entre le 30/06 à Groningen (nord des Pays-Bas) et le 3/07 à Munich (sud de l’Allemagne), on peut aisément, sans être un expert en géographie, imaginer un arrêt du côté de Bruxelles…
Roger Rivas monte son propre label
ROGER RIVAS, c’est le clavier de The Aggrolites et de The Bullets, et avec son bandeau autour de la tête, on croirait qu’il s’est évadé d’un gang latino de South Central. Ça faisait un moment que le gaillard enregistrait des bicoles tout seul dans son coin (ses « Organ versions »), et ben le voilà qui a décidé de créer son propre label, sobrement appelé Rivas Recordings (pourquoi faire compliqué ?). Apparemment il va produire uniquement des vinyles (tellement plus sexy) et plutôt des 45 tours, et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, sa première référence s’appele Rogers All Stars et sort « First Attack », un disque qu’il faut vous empresser de commander car il est limité à 300 exemplaires, pas un de plus ! Avis aux collectionneurs…