Un premier album pour The Crombies
THE CROMBIES, c’est un combo américain originaire de Chicago amateur de son two tone, avec une vraie culture skinhead un peu à l’anglaise. Le groupe est composé de six musicos qu’on a déjà pu apercevoir chez des pointures locales comme les trop rares Deal’s Gone Bad ou Lord Mike et ses Dirty Calypsonians.
Formé au début des années 2010, The Crombies envoie dès 2011 un 45 tours chez Jump Up Records, le label du coin qu’on ne présente plus, avec dessus une reprise de « Blood and Fire », le standard de Niney The Observer, et « Mad At The World », empruntée à Deal’s Gone Bad. Sur sa page facebook, le groupe évoque un album pour le printemps 2012, mais il n’est vraisemblablement jamais sorti.
Les reprises, The Crombies aime ça, puisqu’en 2013 il sort un split 45 tours avec Green Room Rockers sur lequel il reprend « English Civil War » du Clash pour Jump Up Records, puis pour la fameuse compile espagnole « The Clash Goes Jamaican » de Golden Singles Records.
Pour son premier album, « Dance Crazee » (on fait difficilement plus two tone comme titre), qui sort à la fin de la semaine, le sextet continue à se servir dans le répertoire des autres, et envoie un disque de onze titres, parmi lesquels ceux du 45 de Jump Up, la reprise de The Clash, « The Prince » de Madness, « Hey Little Rich Girl » et It’s You » des Specials (avec aussi un certain Roddy Byers en guest à la gratte sur deux morceaux), « Dance Cleopatra » et « Wash Wash » de Prince Buster, ainsi que deux trois bricoles et aussi « Levi Stubb’s Tears » de ce vieil activiste de Billy Bragg qu’on vous fait écouter juste après. Et même que la pochette est signée Chema Skandal.