Angel City Records review – La Mécanique Ondulatoire – Paris 21/03/2016
Nous vous en parlons depuis des mois dans nos colonnes, et le moment est enfin arrivé, l’Angel City Records Review est en Europe !!! Ce que nous ne vous avions pas annoncé, c’est le concert de Paris du 21 mars dernier, et pour cause, avant ce lundi, aucune promotion, aucune annonce ne circule. Il faut même un hasard des plus improbables pour que l’info arrive à mes oreilles : une copine (Merci Samantha) qui doit aller à la Mécanique Ondulatoire le mercredi, se rend sur le site de la salle et voit l’annonce du concert pour le soir même, après un petit message sur facebook , l’info circule enfin (Merci Manu) !!!! Forcément, dans ces conditions, peu de monde au rendez-vous, à peine une dizaine de personnes au plus fort de la soirée, heureusement que la configuration « cave en sous-sol » et la petite scène ne donne trop pas la sensation de vide.
Lors de la préparation de la tournée, c’est Xiantoni Ari qui était annoncée comme artiste soul de l’écurie Angel City Records, mais la chanteuse n’ayant pu venir, nous voilà en présence d’un remplaçant tout désigné… son frère. C’est donc Xavier Lynch qui monte sur scène, avec, bien entendu, les Delirians en backing. Le Soulman l’annonce dès le début, le set sera court en raison des impératifs de la salle, et il n’exécutera que cinq titres qui balaieront l’univers Soul/R&B. Un premier titre qui m’a fait pensé un peu à du Ray Charles, un deuxième plus dans la veine Temptations et un troisième, « She says good bye », plus Northern soul. Xavier nous livre ensuite « I cried », excellent titre sorti tout récemment en single chez Angel City Records qu’on peut donc acheter à la table merchandising dans la foulée. Le set s’achève sur un titre rock’n’roll endiablé qui conclut énergiquement la trop brève prestation du chanteur qui a bien réussi à réchauffer l’ambiance.
C’est au tour de Jackie Mendez de prendre possession de la scène dans une belle tenue très sixties. Pas le temps de souffler, « Hard to handle » version très dirty reggae ouvre les hostilités, la chanteuse est pleine d’énergie, le groupe est parfait, ça donne envie de se trémousser… Jackie enchaîne ensuite avec une nouvelle chanson dont je n’ai pas compris le titre puis une reprise de « Feel like jumping » bien dansante accolée à un « I can’t stay » très rocksteady. La scène ne suffit pas pour que toute la pêche de la demoiselle s’exprime et c’est bien dommage. Tout s’achève en beauté sur la très émouvante reprise d' »Endless Memories » que j’avais particulièrement affectionné sur le mini album (épuisé en CD mais dispo avec deux titres bonus en vinyl).
Le temps a défilé et nous arrivons malheureusement déjà à la dernière partie du concert avec les Delirians qui débutent avec un excellent ska, « Tears of joy », un de leur morceaux phare à mon sens. L’ambiance se fait plus douce avec deux titres plus reggae/rocksteady : « You don’t love me » et « Leave this town ». L’alternance ska/reggae se poursuit et nous voilà avec un autre des titres forts du groupe : « Move around ». On approche de l’heure de concert au total et on sent arriver la fin, les deux premiers artistes remontent sur scène pour une présentation complète des musiciens et chanteurs. Un dernier morceau en rappel des Delirians, « El Cartero », débute comme une berceuse avec un faux départ de scène simulé et qui achève la prestation du groupe dans la bonne humeur après une heure cinq de musique. Les Delirians sont impressionnants de précision dans les harmonies vocales, ils jouent extrêmement bien dans tous les registres, c’est réellement bluffant.
Une bien agréable soirée au final qui s’achève en discussion chaleureuse près de la table de merchandising. Tout le monde est super abordable et sympa, des artistes simples et talentueux, ça fait vraiment du bien. J’apprend que le concert s’est organisé à la dernière minute, ce qui explique l’absence de promotion, mais tout va bien , puisque vous pourrez venir le 8 avril à Beauvais pour un concert assurément plus long avec en plus 65 Mines Street pour couronner le tout.
à vendredi donc avec une bonne partie de l’équipe Rude Boy Train dans le public…
Rodoliv