Rude Boy Train

THE FUNDAMENTALS – GET ALRIGHT – STOMP RECORDS

UN PEU D’HISTOIRE : THE FUNDAMENTALS est un groupe canadien qui se forme en 2008 dans les rues de Montreal autour de Reggie McLean (chant, guitare), Pete Andrews (trombone), Julia Gellman (trompette), Jake Petrowski (trompette aussi), Jeremy Weigens (batterie), Alex Danco (claviers) et Ben Ragetlie (basse).

Le groupe se produit un peu partout à travers le Québec et commence à se faire connaître dans tous les rades de la Belle Province. Ils partagent l’affiche avec Aggrolites, New-York Ska Jazz Ensemble, Mustard Plug, Catch 22, et toute la clique Stomp Records, à commencer par le groupe du patron, Planet Smashers (qu’on ne présente plus), Subb, The Beatdown, ou les excellents The Creepshow amateurs de punkabilly qui déboîte. Ils servent même de backing-band à King Django.  En 2010, ils sortent un CD 5 titres un peu artisanal. (suite…)

Phoenix City All Stars – Two Tone Gone Ska – Phoenix City Records/Cherry Red Records

Que ce soit sur le blog ou dans les émissions, on vous a beaucoup parlé de la sortie de l’album de Phoenix City All Stars le 03 septembre dernier. L’idée de cet album est de rendre hommage à la période Two Tone en effectuant des reprises ska trad. et rocksteady de huits des plus grands tubes des années 80 du célèbre label anglais Two Tone Records. Rappelons que le groupe a été formé par Sean Flowerdew, et que les membres proviennent de divers groupes tels Pama International, The Sidewalk Docotrs, Intensified, The Forest Hillbillies et Galliano, autant dire des mecs qui ont de la bouteille. (suite…)

THE POMPS – Top of the Pomps – Autoprod

UN PEU D’HISTOIRE: C’est en 2011 que débute The Pomps près de Boston. Le groupe est composé de Jameson Hollis à la basse (Have Nots), Alex Stern à la gratte (The Void Union, The Sterns, Mass Hysteria, New Collision), Casey Gruttadauria au clavier (New Collision), et de Rick Smith à la batterie. The Pomps ressemble donc à un all-star band.

 Le quatuor pratique un mélange ska/power pop et sort un premier album 9 titres (« Top of The Pomps ») en mars 2012, sur lequel ils invitent des potes, notamment King Django et Vic Rice (Stubborn Allstars…) ou Rich Graiko et Josh Cohen, trompettiste de tromboniste des Westbound Train de Boston.

 LE DISQUE: Neuf titres seulement, balancés vite fait dans une simple pochette cartonnée mais bien décorée comme il faut pour même par cher, le tout découvert au hasard d’une page bandcamp. (suite…)

Easy Star All-Stars – Easy Star’s Thrillah – Easy Star Records

UN PEU D’HISTOIRE : Même s’il n’est sans doute pas nécessaire de vous faire une rétrospective de ce groupe, on va quand même faire un petit tour récapitulatif. Easy Star All-Stars est un groupe originaire de New York City et qui a fait ses débuts en 2003. Ce groupe s’est fait une réputation notable sur la scène reggae et dub internationale en reprenant avec brio des albums mythiques de groupes qui le sont tout aussi : Dub Side of the Moon (Dark Side of the Moon de Pink Floyd) en 2003, Radiodread  (OK Computer de Radiohead) en 2006, Easy Star’s Lonely Hearts Dub Band (Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles) en 2009 et l’album remix Dubber Side of the Moon en 2010. L’objectif avoué du groupe est de rassembler les fans de reggae, dub, rock classique et rock indépendant en une seule même et grande famille. Tous les albums précédemment cités ont reçu un accueil des plus triomphaux, et le guitariste de Radiohead n’a par exemple pas hésité à qualifier leur version de Let Down de « vraiment étonnante ».

Le groupe a également sorti deux projets originaux, un premier E.P. Until That Day sorti en 2008 et un album First Light sorti en 2011. Les membres sont donc très actifs pour le plus grand plaisir de tous les fans de reggae et dub à travers le globe. (suite…)

Babylove & the Van Dangos – Let it come, let it go – Grover Records

UN PEU D’HISTOIRE: BABYLOVE & THE VAN DANGOS, c’est un  peu le retour du ska scandinave après l’ère Burning Heart dans la deuxième moitié des 90’s.

 Le groupe se forme au Danemark en 2004. Deux ans plus tard, Daniel (chant, percus), Kristian (trombone), Johan (sax), Erik (basse), Asger (clavier), Jacob (guitare) et Mikkel (batterie), entrent en studio et enregistrent leur premier album, « Run Run Rudie », qui sort en 2007 sur Megalith Records (le label de Bucket « Toasters »).

Le groupe tourne partout en Europe et publie un second album, « Lovers Choice », en 2008, avec Victor Rice à la production et Coolie Ranx (Toasters, Pilfers) ou Doreen Shaffer (Skatalites) en invités. Le disque est publié par Megalith et par Mad Butcher pour la version vinyle. Le combo en profite pour participer au grand raout de Rokslide devant des milliers de personnes.

Peu de temps après, Jump Up Records publie un split 7 avec Chris Murray, et Babylove organise une tournée européenne avec l’ex King Apparatus à l’automne 2009. (suite…)

Melodycans – Ahora el ska en HD – Autoproduction

UN PEU D’HISTOIRE Melodycans est un groupe originaire de Monterrey (décidément le Mexique est en veine) et qui a vu le jour en 2011. On sait malheureusement peu de choses de ce combo mexicain (ni site web, ni page Facebook, ni MySpace, …).  On avait déjà pu avoir quelques nouvelles de ce groupe via la sortie d’une démo 7 titres fin 2011, et on avait pu constater que leur son était déjà très abouti pour un premier jet.

LE DISQUE : Ce disque n’est pas encore disponible dans les points de vente habituels. La seule façon de se le procurer était d’assister à son concert de présentation qui a eu lieu le 17 juin à Monterrey avec comme invités des groupes tels que Skaterrestres, les pionniers de Jamaica 69 ou encore New Lion Ska. Mais comme on fait des miracles chez Rude Boy Train, on a réussi à le récupérer et à vous en faire ce petit article. (suite…)

Tokyo Ska Paradise Orchestra – Discover Japan Tour ~Live in Hachioji 2011.12.27~ – Avex Trax

Toute nouvelle sortie d’un DVD du Tokyo Ska Paradise Orchestra est toujours attendue avec grand intérêt par la communauté ska du monde entier. Voilà donc que les nippons ont sorti un DVD le 04 juillet dernier pour nous faire revivre un de leurs concerts de leur tournée japonaise de 2011, et cela a été enregistré à Hachioji, une ville situé à 40 km à l’Ouest de Tokyo.

La salle de spectacle dans laquelle a été filmé ce concert n’est pas très grande et impressionnante, le groupe ayant déjà joué dans des monuments beaucoup plus emblématiques (je pense notamment à leur précédent DVD Live Kokukigan où le groupe s’est produit au Ryogoku Kokugikan, un célèbre stade de sumo où une scène tournant à 360° avait été spécialement installée pour l’occasion).

Du point de vue vestimentaire, les Tokyoïtes sont cette fois-ci vêtus de costumes gris (ça change du jaune ou du rose). Néanmoins, je trouve que ça claque beaucoup moins que la tenue qu’ils arborent sur la pochette de leur album Full-Tension Beaters.

Le concert commence comme à son habitude par un opening où une musique pré-enregistrée est diffusée le temps que ce dernier s’installe sur la scène. On a d’ailleurs droit à un autre thème, le précédent I Spy (générique de la série télé américaine des années 60) devenant un morceau à part entière de ce concert. (suite…)

Kingston Rudieska – 3rd Kind – Mirorball Music

UN PEU D’HISTOIRE Kingston Rudieska est un groupe originaire de Séoul en Corée du Sud et formé en 2004.

Le groupe est composé de neuf musiciens :  Choi Chul-Wook (leader, trombone), Lee Suk-Yul (chant, congas, percussions), Oh Jeong-Seok (trompette, bugle), Kim Jeongg-Gun (trompette), Sung Nak-Won (saxophone ténor, flûte), Seo Jae-Ha (guitare), Son Hyong-Sik (basse), Hwang Yona (batterie) et Kim Oek-Dae (piano, claviers).

Le groupe s’est formé en 2004 autour d’une discussion sur un forum musical. Il n’y a pas besoin de chercher d’où provient le nom du groupe tant il est explicite ! Kingston Rudieska commence à tourner à travers toute la Corée du Sud dès 2005 et est considéré comme LE groupe de ska coréen. Ses musiciens se revendiquent d’influences jamaïcaines (ska, rocksteady, reggae) mais également de soca, de jazz et de musique traditionnelle coréenne. Le tout donne un subtil et savoureux mélange des plus agréables à écouter. (suite…)

Boss 501 – Johnny Law – Autoprod

UN PEU D’HISTOIREBOSS 501 est un groupe de Chico qui s’est formé autour de Chris Zinna, un musicien sud-Californien qui avait décidé d’aller habiter un peu plus au nord. Il agglomère autour de lui des joyeux gaillards qui ont envie de défendre le son jamaïcain, et en 2010, le groupe sort un premier album, « In The Groove », en totale autoproduction.

Boss 501 fait dans le skinhead reggae, le rocksteady et le ska, et partage la scène avec The Wailers, Roy Ellis, Lee Scratch Perry, The Slackers, See Spot, The English Beat, The Aggrolites…

Au beau milieu de l’été 2012, ils publient leur deuxième album, « Johnny Law », toujours autoproduit, qui sort début août mais qui n’est pour l’instant disponible que pendant les concerts. A part pour certains privilégiés… (suite…)

Jimmy Cliff – Rebirth – Sunpower

UN (TOUT PETIT) PEU D’HISTOIRE : James Chambers dit Jimmy Cliff, 64 piges au compteur, est à priori un chanteur qui ne m’intéresse pas plus que ça. Si comme beaucoup j’ai aimé « Miss Jamaïca » et quelques belles réussites des années 70, il reste avant tout pour moi l’auteur ou l’interprète d’un série de tubes sucrés pas forcément très digestes, saupoudrés tout au long d’une longue carrière riche en disques d’or: « Reggae night » au creux des 80’s, produit par le Kool and the Gang Amir Bayyan, « I can see clearly now » empruntée à Johnny Nash au début des années 90, « Hakuna Matata » pour la BO du Roi Lion peu de temps après, puis les duos avec Bernard Lavilliers (« Melody Tempo Harmony ») ou avec Yannick Noah (« Take your Time »). Et puis un jour, j’appris que Tim « Rancid » Armstrong avait décidé de produire le nouvel album de Jimmy Cliff. Renaissance ?

LE DISQUE : Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec Tim Armstrong aux manettes et quelques musicos qui l’avaient aidé à faire des miracles sur son « A poet’s life » il y a cinq ans (les ex-Aggrolites J Bonner et Scott Abels), les cartes ont été redistribuées. Et Jimmy Cliff a pu repartir sur d’excellentes bases. (suite…)

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