Rude Boy Train

The Pandemics – Hard Headed EP – autoproduction

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UN PEU D’HISTOIRE : The Pandemics est un groupe de Long Island, New York, créé en décembre 2010 par Chris Malone (Chant et Trombone) et Chris Chatterton (Trompette). Les effectifs augmentent rapidement pour arriver à un total de 8 musiciens dont pas moins de cinq cuivres. Au cours de ses cinq années d’existence, le groupe est resté stable avec seulement deux départs, Chris Chatterton en 2013 pour raisons familiales et Greg Steiner, le bassiste, en 2014.

Si les noms des musiciens ne vous disent rien, ils sont tous expérimentés et pour certains, ils ont fait partie de groupes prestigieux comme Spider Nick and the Maddogs (injustement méconnu dans nos contrées) pour trois de ses membres, The Rudie Crew ou Bigger Thomas.

Assez rapidement, The Pandemics publie des disques avec un EP, « Patient Zero » , en 2011 et un album, « Brain on tap » en 2012. Ils participent également à quelques compilations comme « For Sandy » ou « Skalapalooza » d’Asbestos Records. Comme il se doit, le groupe a fait ses armes sur scène avec des concerts en ouverture du gratin local et international comme The Toasters, The Slackers, Fishbone, The English Beat, Tokyo Ska Paradise Orchestra, Mustard Plug et Mephiskapheles.

LE DISQUE : Il comporte cinq titres, ce qui n’est pas mal pour un EP et débute par un titre mid-tempo « Hard Headed ». Dès le début, les choses sont claires, la présence des cinq cuivres apporte un réel plus par rapport aux productions lambda actuelles et la voix un peu gouailleuse de Chris Malone colle parfaitement aux chansons.

Les trois titres suivants sont bien plus enlevés et on retiendra particulièrement les deux titres plus « skacore » qui peuvent rappeller les Mighty Mighty Bosstones :  » Chains » avec sa guitare qui pète, soutenue par des cuivres très swings et « Stop & Get frisky » qui alterne avec bonheur les riffs puissants et les breaks plus ska, avec une voix éraillée en adéquation, sans conteste, le tube en puissance du disque.

Le CD s’achève sur « Timmy’s song » une production qui nous présente des refrains swing intercalés entre des ponts reggae, assez originale dans le mariage et qui élargie la palette du groupe. « Hard Headed » constitue une bonne introduction à l’univers des Pandemics, la production est bonne avec un son clair et le groupe dégage une énergie indéniable qui devrait séduire les amateurs de ska musclé. Une bonne découverte dont on attend avec impatience les futures productions.

Rodoliv

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