2 000 Tons Of TNT – At Studio Mochilero – Autoprod

UN PEU D’HISTOIRE : Formé au début des années 2010 à San Diego, 2 000 TONS OF TNT est un quintet californien amateur de son early-reggae un peu funky sur les bords qui doit son nom au célèbre titre de The G.G All Stars.

En 2012, le groupe avait publié son premier et très sympathique album, « Reggae Mysteria », et on avait eu droit en 2013 à un single et un EP, et même à un split quatre titres avec leurs voisins de The Combos.

Leur nouvel opus, « At Studio Mochilero » est sorti en décembre 2013 en autoproduction, pour l’instant en format digital uniquement.

LE DISQUE : Hop revoilà les Californiens qui nous pondent un nouvel album comme ça vite fait disponible en écoute sur leur page bandcamp. Il est sympa ce p’tit groupe de San Diego, sympa à défaut d’être absolument transcendant. C’est calme c’est sûr, on est la loin du ska uptempo qui avait fait son petit buzz dans l’Etat de l’ex- gouverneur Schwarzeneger au mitan des 90’s. Rocksteady, early reggae, on est plus proche ici d’une ambiance à la Maytals qu’à un délire façon Reel Big Fish. Mais c’est bien aussi comme ça.

On aime bien « King Of The Bush » et son virevoltant clavier vintage comme dans un vieux film de boules, et « Too Much Too Know », bien bien planante, du genre à écouter quand t’as pris des acides, fait assez bien la blague. Et la première, « Cannonball Mood », instrumentale comme quasiment tout le skeud, nous met d’emblée dans l’ambiance, nocturne, ouatée, avec ça et là un brin de mélancolie.

« Dig This », qui aurait pu avoir été produite par Lee Perry période Upsetters, ou éventuellement par un Roger Rivas en mode remember the time, est assurément l’un des titres majeurs de ce nouvel effort, où le combo n’a pas non plus trop fait d’efforts puisqu’il se contente de huit titres, agrémentés c’est vrai de deux versions dub assez loin d’être indispensables.

2 000 Tons Of TNT est décidément un groupe bien sympathique, mais sympathique à base de peu mieux faire, qui semble un chouïa tourner en rond, et qui malgré ses qualités n’est pas encore en mesure de faire la nique à Los Aggrotones ou à des Bullets des grands jours.

Vince