Rude Boy Train

Ruben Lopez & The Diatones – Leftovers – Liquidator Music

Leftovers cover artUN PEU D’HISTOIRE: RUBEN LOPEZ GUERRERO a commencé à chanter avec les skankers Madrilènes de The Malarians (entre 1993 et 2000), puis avec les excellents Peeping Toms dans un style plus rocksteady (de 2000 à 2005). C’est donc en 2005, à la fin des Peeping Toms, que Lopez s’en va former RUBEN LOPEZ  & THE DIATONES à Barcelone.

Le combo formé par des musiciens de The Oldians, Kinky Coocoos ou Flight 404 sert de backing dans à Roy Ellis ou à Dave Barker, puis sort son premier 45 tours, « Crucified », sur Double 7 en 2009 puis passe chez Liquidator Music en 2011 pour un autres 45 tours : « Relativity/Diatone Time ».

Le premier album éponyme sort en 2012, sur Liquidator édidemment, et le combo attend deux ans pour publier un nouvel EP, « Leftovers », toujours sur le célèbre label de Madrid.

LE DISQUE: Toute cette affaire commence entre reggae et dancehall, avec une rythmique métronomique et un phrasé saccadé sur « R Lo and The Diatones Statement », pas forcément le type de morceau qu’on s’attendait à voir comme ça apparaître dès l’entame. Au moins il y a de l’originalité, et la fine équipe de Barcelone n’aura pas à rougir en se disant qu’elle n’a fait qu’à copier les autres.

Juste derrière, on revient a quelque-chose de plus attendu, et de carrément excellent avec « Middle East Raposdy », superbe instrumental early reggae rapide (hé oui ça existe), avec un clavier monumental et omniprésent sans jamais devenir lourdeau, et une petite mélodie discrète qui fait plus que bien la blague et permet au morceau d’emporte tous les suffrages.

Le voix fait son retour sur « Move Up », classique mais bien balancée, entre reggae et rocksteady, avec une voix très en avant habilement soutenue par des choeurs juste comme il faut pile quand il faut, qui pendant presque trois minutes nous donne envie d’écouter les conseils de Ruben Lopez et de dandiner un peu du cul. C’est fun, c’est frais, c’est ça qui nous plait.

Et le skeud de se terminer par « Enric Duran », un rocksteady sans grande surprise mais toujours bien calibré, avec encore un très agréable son de clavier sautillant (assurément l’un des points fort du groupe), des toast avalés avec une grande facilité comme s’il s’agissait de Collie Ranks sur « Legal Shot », et une petite guitare solo qui vient donner ce qu’il faut de finesse à l’ensemble, car Ruben Lopez & The Diatones est un groupe fin, un groupe très fin, qu’on aimerait voir plus souvent dans nos contrées. Si quelqu’un veut bien lui passer le message…

Vince

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *