Rude Boy Train

Soul Radics – Big Shot – Grover Records

UN PEU D’HISTOIRE : SOUL RADICS est un groupe de Nashville, qui n’aime pas la country ni le blues, mais plutôt le ska, le rocksteady et le reggae.

Fin 2012, le septet emmené par la charmante Dani avait sorti son premier opus, « Down To The Hall » (Jump Up records), et on vous disait dernièrement que la fine équipe s’était acoquinée avec Monty « Neysmith » Montgomery, l’autre Symarip, pour sortir un 45 tours, toujours chez Jump Up ! Records.

C’est maintenant un second album que nous livre le groupe, « Big Shot », sorti tout récemment chez Grover Records, parce qu’en Europe aussi on est bien, et parce que le combo était en tournée dans le coin il y a encore peu de temps.

LE DISQUE : Ce qu’il faut absolument souligner d’abord à propos de cet album, c’est la qualité de sa pochette. Il y a trop de très bons groupes qui ratent leur pochette, qui pourtant est essentielle dans la perception que l’on peut avoir d’un disque, qu’il convient de souligner quand elle est à ce point réussie. On vous redira aussi qu’elle est signée Combination 13, cette belle maison canadienne qui a travaillé pour plein de gens qu’on aime bien, de King Django aux Slackers, en passant par Sonic Boom 6, Cartoon Violence ou The Resignators…

Côté musique, j’avoue avoir été déçu à la première écoute de ce second opus, moi qui avais vraiment apprécié « Down To The Hall », notamment la très cool « The Worst Thing », assez chef d’oeuvérique, et la très rock « Think Twice » carrément irrésistible avec son énergie qui débordait par tous les pores. Là, dès l’entame, je sentais que ça allait être un cran en dessous. Et puis j’ai écouté, réécouté, et plusieurs morceaux se sont détachés. « One Time » par exemple, est l’exemple parfait de ce que le groupe de Nashville sait faire à merveille : un bon ska pêchu, pas forcément ultra rapide, mais très dansant, avec de belles mélodies de cuivres et un petit son de clavier par derrière, et un très appréciable travail sur les breaks parce qu’évidemment, le ska est avant tout une affaire de rythmes qui astucieusement agencés finissent par donner un plaisir assez jouissif.

Juste derrière, le groupe nous gratifie d’un rocksteady très calme, « Really A Mess », très bien chanté, avec une belle guitare qui se met en avant sans rien écraser autour, et pour revenir vers un peu plus d’énergie, « No Fool » (un titre qui commence un peu à dater), se place là comme une évidence. Du bon, du très bon Soul Radics.

« Banzai », un instru bien balancé avec quelques très brèves apparitions de Dani vient renforcer un peu l’ensemble, et « Big Shot » de se terminer sur « Thread », qui boucle parfaitement la boucle dans une ambiance plutôt skinhead reggae, pour un album qui gagne à être écouté à plusieurs reprises et qui malgré deux ou trois titres un peu en dessous et une prod qui mériterait d’être un peu musclée, laisse au final une très belle impression.

Vince

  1. Pingback: Nancy Barnabas

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