Rude Boy Train

SOUL RADICS – Radication – Grover Records

UN PEU D’HISTOIRE : SOUL RADICS, c’est le groupe de Nashville emmené depuis 2011 par la charismatique Dani accompagnée de musiciens du cru qui aiment le ska, le rocksteady et le reggae.

Un premier album, « Down To The Hall », sort en 2012 sur Jump Up Records, puis un second opus est édité en 2015 sur Grover (« Big Shot »). En comme les Soul Radics aiment voyager, ils viennent montrer l’étendue de leur talent lors de tournées européennes (surtout en Allemagne encore récemment).

Et 2016, c’est pas tout à fait un nouvel album qui voit le jour mais un maxi Ep chez Grover, « Radication », avec notamment une très belle édition en vinyle de couleur + CD dans un impeccable format 10′.

LE DISQUE : Six titres au compteur de ce maxi Ep des Soul Radics qu’ici on aime bien. Six titres c’est peu, mais c’est déjà pas mal, et là le groupe y va très simplement avec un morceau rapide, un morceau calme, un morceau rapide, un morceau calme, un morceau rapide, un morceau calme. On passera rapidement sur le titre qui ferme la marche, car il s’agit de « Perfidia » d’Alberto Dominguez, standard immortalisé en son temps par Julie London, Laurel Aitken et bien  sûr Phyllis Dillon. Et la version des Soul Radics, si elle est sympathique, est aussi inutile et n’apporte rien à l’affaire.

Le premier morceau, « Something Wrong With Me », est efficace, mais on capte tout de suite qu’il y a ici un problème de son. C’est rabougri, on se croirait dans une cave, et vraiment ça ne rend pas justice à ce combo qu’on imagine très à l’aise sur scène. Juste après, « Still » est une alternative à la cool, mais qui souffre à peu près du même problème, et c’est en fait un leitmotiv qui restera jusqu’à la fin du disque.

J’aime beaucoup aussi « Can I Change My Mind », mais il manque une production à la hauteur pour permettre à ces très bonnes compositions de faire un très bon disque. Bon boulot sur « You Need Me », rocksteady bien comme il faut, qu’on imagine à mort un cran au-dessus avec un Brian Dixon aux manettes. Même sanction pour « Everything I Said I Wouldn’t Do », bien à base de peu mieux faire, avec ce sympathique solo de clavier et des cuivres qui tout au fond ont l’air minuscules. Dommage.

Reste donc de belles compos pour un groupe très appréciable qui à mon avis est capable de bien mieux que ce disque de transition. On attend de voir la suite.

Vince

 

 

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