Rude Boy Train

AKATZ – A Go Go 2 – Liquidator Music

UN PEU D’HISTOIRE : Ca y est, ça fait un quart de siècle que AKATZ, groupe de Bilbao, a vu le jour. Et en Espagne, on peut pas dire qu’ils soient nombreux à avoir réussi à traverser les décennies.

Par contre, le groupe n’a que deux albums au compteur, plus deux compilation, des Ep et maxi Ep par-ci par là. Le dernier album en date, « Vuelta Y Vuelta », étai sorti en 2015 sur Liquidator Music. Le combo au neuf mucicos n’aura donc pas tellement attendu pour envoyer la suite, même si pour le coup, « A Go Go 2 » n’est pas un album.

Hé non. C’est un maxi Ep, qui comme son nom l’indique est la suite de « A Go Go », publié en 2010 sur Rudo Records. Le principe est simple : 6 titres, 6 reprises. Le volume 2 est sorti sur 2017 sur Liquidator Music, et on vous en parle…

LE DISQUE : Alors moi je suis bien incapable de reconnaître la plupart des chansons originales reprises ici par la fine équipe du pays basque. On va donc commencer par les évidences. En troisième position, voici donc « Black Or White », qui comme vous l’avez deviné est empruntée à Mickael Jackson. Franchement c’est pas vilain, Akatz étant loin d’être un groupe de manchots, mais faut bien reconnaître que l’originale n’est pas du genre facile à adapter avec du contretemps tant son tempo est insaisissable. Résultat, le groupe s’en sort  plutôt avec les honneur, mais en ayant sorti les rames.

Un peu plus bas dans la tacklist, la troupe basque y va de sa reprise de Prince Buster avec « Paga Lo Que Me Debes », une adaptation de « Hard Man Fe Dead ». Et la, c’est clairement comme avec les combos qui de nos jours reprennent The Skatalites : on trouve ça agréable quand c’est bien exécuté, mais quel est l’intérêt de reprendre un standard pareil usé jusqu’à la corde ? Point de réponse définitive par ici.

On ira donc chercher ailleurs des morceaux comme  « Aurreska » qui dès l’entame envoie un très habile son sixties en mode instrumental,  ou comme « Muévelo » (qui doit être un emprunt aux Kingstonians), rocksteady et chaleureux, ensoleillé à  presque en devenir tropical, qui font réellement bien le job. « A Casa No Voy » en rajoute au rocksteady, et c’est bien, et « No Te Conviene » accélère le rythme pour donner un ska quasi sans paroles de bonne facture, avec peut-être une légère tendance à s’écouter jouer.

Bref, l’ensemble descend dans le gosier sans la moindre amertume, mais on n’osera pas comparer ça à du Romanée-conti.

Vince

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