Rude Boy Train

STEADY 45’S & THE DELIRIANS – L’Ouvre-Boite-Beauvais – 28 Avril 2017

Résultat de recherche d'images pour "steady 45 the delirians"Dire que cette affiche proposée par l’ASCA de Beauvais avait d’emblée suscité notre intérêt serait un doux euphémisme! En effet, pour l’occasion, venaient s’ajouter aux majestueux Delirians dont nous avions pu entrevoir tout le talent l’année dernière lors de la première tournée de l’Angel City Records Review, les Steady 45’s,  qui nous ont épatés en fin d’année dernière avec la sortie d’un «Greenleaf Special » au niveau inattendu tant en terme de compos que de prod, parfaitement vintage. Tout simplement deux des meilleurs combos de la scène californienne.

Et pour sûr,  on en a eu pour le prix de notre ticket !  Malgré une salle de l’ASCA malheureusement trop peu garnie par une petite centaine d’amateurs avertis, les Steady 45’s apparaissent sur scène, après une première salve de galettes habilement sélectionnées par Vince Mc Lemore, pilier des soirées beauvaisiennes. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE CIGARRES – Time Will Tell(2000-Burning Heart Records)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE: Pour une fois, on ne va pas vous gaver avec la bio de la classic du mois. En effet, on ne connait toujours pas grand-chose aujourd’hui sur ces Cigarres. Dans le creuset bouillonnant du Label Burning Heart, il y avait en cette fin des années 90, un paquet de groupes punk bien classes, mais aussi quelques hardis défenseurs du ska. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – VIKING’S REMEDY-Rain Is Coming – (2002-Patate Records)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Quand en 1998, les Rude Boy System, qui commencent à entrevoir un certain succès, décident de prendre la route aventureuse de l’intermittence, les quelques membres du groupe ayant déjà un taff à plein temps se retrouvent dans l’obligation de quitter le navire. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – DAVE HILLYARD & THE ROCKSTEADY 7 – Playtime (1999-Hellcat Records)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE : On va vous parler aujourd’hui d’un véritable amoureux de la musique Jamaïcaine, d’un passionné comme on en croise peu. Natif de San Diego, David Hillyard s’initie à la musique à l’école et s’amourache du saxophone. Il découvre le ska avec la vague two-tone, aux sons de Madness ou The Beat, mais pendant que la majorité de la jeunesse américaine passe à autre chose, lui creuse vers les racines, celles des Skatalites ou de Desmond Dekker. (suite…)

THEE HURRICANES – Come Reggae With… – Angel City Records

UN PEU D’HISTOIRE : A Los Angeles, la scène des musiques vintages comme la soul, le ska ou le rocksteady a toujours été une véritable fourmillière. Quand, à la fin  des années 2000, Mark Morales, disquaire et dj local, et occasionnellement promoteur de concert recherche un backing band pour produire un live de Gwen Owens, on lui présente  Wally Caro, ancien guitariste et compositeur de Mobtown, et  le feeling passe immédiatement . Leur passion commune pour toutes ces musiques des années 60 les unis et ils multiplient alors les soirées avec des artistes soul comme Brenda Holloway ou de vieilles gloires Jamaïcaines comme les Gaylads ou les Tennors.

Ils créent alors le label Angel City Records avec l’idée de produire plusieurs talents prometteurs qu’ils ont repéré, comme Xiantoni Ari, Xavier Lynch ou Jackie Mendez, en se servant de l’aura de leurs invités toujours plus prestigieux, comme Derrick Harriot en 2013, pour les mettre en lumière. (suite…)

ANGEL CITY RECORDS REVIEW-La Cartonnerie de Reims-11 Février 2017

THE place to be ! Samedi dernier, Reims et plus précisément sa splendide salle de La Cartonnerie était l’endroit où il fallait être pour les rude boys et rude girls de tout poils. En effet, l’asso Zgala avait le bon goût de booker la seconde édition de la tournée Européenne de l’Angel City Records Review pour une de ses deux seules dates Françaises, avec leur passage au Poche à Béthune la veille. Pour l’occasion, Thee Hurricanes, le groupe maison du label prenait la relève des Delirians, Jackie Mendez était, elle, toujours présente et le volet soul de la review était cette fois ci assuré par Xiantoni Ari.

C’est le selecta Tempo Inglourious qui se charge d’échauffer tout ce petit monde, coté bar, avant que n’apparaissent sur scène Brian Dixon et sa bande. Comme de coutume pour une review à l’américaine, c’est le backing band seul qui assure l’ouverture du show et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela commence très fort avec une bonne dose de reprises  100% boss reggae piochés dans les hits certifiés de leurs influences majeures comme le « Evening Time » de Jackie Mittoo ou « The Vampire » des incontournables Upsetters… Le feeling est énorme. Dan Boer n’est peut être pas le plus spectaculaire des claviers, mais il fait siffler ses notes comme personne, pendant que Brian Dixon se charge d’occuper la scène avec son déhanché mondialement connu, mouvement pendulaire qui fini par entrainer toute l’assistance… (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE BLUES BUSTERS – Behold… How Sweet It Is (Dynamic Sounds-1964)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Lloyd Osbourne Campbell et Phillip James naissent tous deux en 1941 en Jamaïque. La famille du premier déménage peu de temps après sa naissance de Kingston vers Montego Bay. C’est ici qu’ils fréquenteront les bancs de la même école, devenant rapidement amis.  Si Lloyd passe par la case assez traditionnelle chorale de la paroisse, Phillip, dont le père est artiste, se retrouve a participer à ses cotés au « Show Boat Folies », un spectacle monté pour les touristes et joué sur un bateau spécialement conçu. Quand à l’âge de 9 ans, son père décède, Phillip poursuit l’aventure avec la troupe alors que Lloyd continue ses études pendant quelques années. Il se joint malgré tout à l’occasion au spectacle, en reprenant avec son ami des titres ricains aux  orientations soul-rythm’n’blues, rodant ainsi les bases d’un duo dont la réputation de sonner comme quatre chanteurs  grandit peu a peu. Les Blues Busters sont nés. (suite…)

DAVE HILLYARD & THE ROCKSTEADY 7 – 19 Janvier 2017 – MDE Lille

Si les passages en Europe de David Hillyard avec Les Slackers sont plutôt réguliers (même si on souhaiterait évidement plus de dates françaises, hein?), il faut bien avouer que les occasions de le croiser avec ses Rocksteady 7 et son vieil ami Larry Mc Donald se font plus rares. Ce 19 Janvier, la Maison Des Etudiants de Lille, de plus en plus active sur le ska et le rocksteady, avait la fameuse idée de faire tourner le prestigieux all-star band, entrée gratuite s’il vous plait ! Trop difficile de résister à la tentation de braver le froid ambiant et de se taper les 3 heures de route qui me séparent de la capitale des Hauts de France.

Quand je descends de ma caisse vers 20h30, le bon Dave et sa bande n’en sont encore qu’aux balances et pour balancer, ça balance déjà! Quand un quart d’heure plus tard je franchis la porte de la MDE, les gars du Precious Oldies Sound System, chargés de lancer et de conclure la soirée, sont encore à la recherche d’un câble manquant et je me dis que je ne suis pas près de me coucher… (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – RUDE RICH & THE HIGH NOTES-Soul Stomp (Grover Records-2004)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Comme nous le rappelions récemment à l’occasion de la sortie de « The Soul In Ska », l’aventure RUDE RICH & THE HIGH NOTES ne date pas d’hier et le combo des Pays-Bas à la réputation justifiée d »une des plus solides formation européennes. Monté en 1998, le groupe sort l’année suivante son premier album, « The Right Track », sur Boombax Music et en 2001, c’est Grover Records qui l’accueille pour la sortie d’un disque très remarqué: « Change The Mood », mix de reprises fidèles de classiques de la grande époque et de quelques compos bien senties, avec un featuring de Rico Rodriguez.

Mais The High Notes, c’est aussi un backing-band, qui accompagne notamment le grand Derrick Morgan en 2003 sur « Derrick Morgan Meet The High Notes Live », mais aussi Dennis Al Capone, Winston Francis, ou bien encore Alton Ellis qui ne tarissent pas déloges sur leurs collaborations.  L’année suivante est publié « Soul Stomp », le troisième opus encore chez l’incontournable maison allemande, toujours mi-reprise, mi-compos, pourtant souvent à la hauteur de leurs illustres ainées. (suite…)

CRAZY BALDHEAD – The Stereo Prophecy & Electric Hymns – Autoprod/Big Tunes

UN PEU D’HISTO9548c9844d6a9709f4f6634e485b8021IRE : Crazy Baldhead, c’est avant tout l’aventure d’un homme, et pas n’importe lequel, j’ai nommé Jayson Nugent, guitariste-producteur incontournable de la scène US depuis plus de vingt ans. Le Monsieur, après avoir fait ses premières armes au sein du groupe Agent 99, souvent guitariste aux cotés de King Django, participera tout naturellement à l’aventure Stubborn All-Stars, avant de rejoindre à temps plein les Slackers il y a plus de dix ans. Parallèlement, il écrit et produit, accompagné par nombre de ses talentueux amis, pas mal de titres dont on trouve les premières traces physiques seulement en 2003 avec la sortie d’un maxi 10’’ où figurent « Long Road » et « California », deux titres très reggae chantés par Vic Ruggiero.

En 2004, l’ensemble de ces premiers titres et quelques uns plus récents sont compilés sur CD par Stubborn Records. L’album, nommé « Crazy Baldhead : Has A Posse 1997-2004 », pose le son de celui qu’on surnomme Agent Jay, avec des variations allant d’un dub un poil électro à de l’early tout aux claviers avec l’énorme « Eye Jammy », en passant même par du dancehall, parfaitement accompagné par Rocker T, sur « Cooking Season ». (suite…)

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