Rude Boy Train

THE UPSESSIONS – This Is The Upsessions – Grover Records

UN PEU D’HISTOIRE14563378_1223135187760059_3955843684923134369_n : On vous épargnera pour une fois le coup de la bio imparable, de celles où l’on trouve la date de naissance du leader, le nom de son chien et la marque de sa brosse à dent. Il faut dire qu’on ne manque pas d’occasions de vous parler et reparler de ces Upsessions dans ces lignes, entre les sorties régulières d’albums et des tournées fréquentes  avec toujours deux-trois p’tites dates par chez nous, sans vous parler du side-project Boss Capone.

Je vous laisserais simplement fouiner un peu partout dans nos colonnes, qui regorgent de bonnes infos les concernant et je passerais directement à ce « This Is The Upsessions »,  cinquième album en dix ans, excusez du peu, de la troupe menée par l’inénarrable Boss Van Trigt, sorti il y a peu chez l’incontournable Grover Records (suite…)

YELLOW UMBRELLA – Hooligans Of Love – Pork Pie Records

14680765_10154685986112577_367929580586049438_nUN PEU D’HISTOIRE : Yellow Umbrella voit le jour à Dresde en 1994 autour du guitariste et chanteur Enrico Mildner et doit son nom au parapluie jaune qui accompagne l’héroïne du film « Harold et Maud » lors d’un enterrement. Il se revendique comme le premier groupe ska-reggae de l’ex Allemagne de L’Est. Leur premiere sortie sera une cassette sept titres nommé « Summerspring 95 » alors que leur premier véritable album, « Offbeat » verra le jour en 97. Le line-up est souvent chamboulé et, cette même année,  l’arrivée de Jens aux claviers et de Jurgen à la basse sonne comme un nouveau départ. Après l’arrivée de Thomas au trombone et un bon paquet de concerts, ils sortent en 99, « Marie Juana ». En novembre 2000, ils montent leur première grosse tournée en France, après un premier passage réussi au Dance Ska La, suivi d’une grosse session d’enregistrement a Dresde.

« Flight N° 20-8-3 » issu de ces sessions sort en 2001… Les concerts s’enchaînent avec la participation a de gros festivals et le groupe se forge une belle réputation partout en Europe. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – 8°6 Crew – Bad Bad Reggae (Mad Butcher Records-1999)

poch-8%c2%a66crewbadbadreggae2014« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois… 

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Pas sûr qu’en rencontrant Germain et Stéphane en 1995 lors d’un concert, Charly et Eric ne s’imaginaient, en fondant avec eux le 8°6 Crew, qu’il serait encore bien présent plus de vingt ans plus tard. (suite…)

MAMPY – Mind Your Own Business – Disturb Records

MAMPY540-1463124552UN PEU D’HISTOIRE : Ca fait déjà bientôt dix ans que les Toulousains de Mampy sont apparus sur la scène ska française. On surveille depuis de près chacun de leurs mouvements, parce depuis la sortie de leur premier six titres en 2010, c’est toujours du bon et du gros son ska-jazz qu’ils nous fournissent, mais pas que, naviguant avec tout autant d’aisance  dans le reggae ou le rocksteady. Leur premier album « Between Bass And Craddle » sorti en 2012 par  Disturb Records est d’ailleurs fort justement chaleureusement accueilli par la critique, vos serviteurs en tête…

Le groupe a depuis changé de sax, multiplié les concerts furieux et enregistré en avril 2016 un nouvel album, qui sort ces jours ci, à nouveau chez Disturb Records, avec l’aide d’une grosse poignée de Kisskissbankers généreux, qu’on ne pourra que trop remercier d’avoir permis la sortie de cet excellent « Mind Your Own Business »… (suite…)

THE PHANTOMS – Their Legendary 4th – Soul Stepper Records

Afficher l'image d'origineUN PEU D’HISTOIRE : Bon, on est tous d’accord pour dire qu’Oslo, c’est pas le bout du monde… Pourtant, si l’évolution du net  n’était pas passée par là, avec ses nouveaux moyens de com’ et de distribution musicale, nous ne serions surement pas encore au courant de la sortie de cet album des Phantoms.

Ils existent pourtant depuis 1996, ont sortis un 45t nommé « Phantoms Are Go ! » en 1998,  Un EP, « At Silvertone Studios en 1999, un live « Oslo By Night » en 2006 qui précèdent leur premier véritable album, « Phantoms Physics » sorti en 2011 et qui n’avait malheureusement pas passé nos frontières, tout excellent qu’il était… La tendance est ska 60’s, mais avec des arrangements musclés souvent sur le fil du  two-tone. Pourtant, à l’exception de leur guitariste, ex-No Torso, groupe plutôt Ska-Punk, les autres zicos, loins d’être des perdreaux de l’année, sont tous issus de formations jazz, souvent renommées… Avec leur basse bien lourde, leurs  cuivres aiguisés, les Phantoms viennent secouer les popotins avec ce « Their Legendary 4th » sorti cet été chez Soul Stepper Records. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – TOOTS AND THE MAYTALS – Sweet And Dandy (Beverley’s Records-1969)

Tapa« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Quand on part pour attaquer une classic sur un album d’un groupe aussi incontournable que les Maytals, on s’arrache le peu de cheveux qui nous reste à l’idée de se taper la bio… Alors je vais ici tenter de faire court.

Frederick « Toots » Hibbert est né à May Pen en Jamaique et chante dès son plus jeune âge du Gospel dans sa paroisse. Il déménage à Kingston à l’âge de 5 ans. Il y rencontre, pendant son adolescence, deux autres chanteurs, Henry « Raleigh » Gorgon et Nathaniel « Jerry » Matthias avec qui il forme un groupe qui enregistre plusieurs titres perdus car souvent attribués par erreur à d’autres groupes plus en vue du moment.

Repérés par Coxsone Dodd, ils passent chez Studio One pendant presque deux ans, enregistrant au passage leur premier album, « Never Grow Old », backés forcément par  les Skatalites locaux. Le disque est excellent, à l’image du morceau titre, carrément incontournable encore aujourd’hui et les Maytals font un peu d’ombre au trio leader du moment, les Wailers. (suite…)

CE QUE L’ON A OUBLIE DE VOUS DIRE AVANT LES VACANCES…

Voilà, les vacances, c’est fini, et tout le monde se remet  peu à peu au turbin. Et comme c’est la reprise aussi chez Rude Boy Train, on vous propose de faire un petit tour d’horizon ce dont on aurait pu, ou aurait dû, vous parler avant cette pause estivale…

the-autocratics-fall-of-the-wall-epLe  chouette EP « Fall Of The Wall » de The Autocratics : Il y a bien longtemps, RBT vous avait parlé de ces Japonnais qui démarraient leur carrière dans  un style plutôt two-tone… Depuis le groupe de Tokyo a changé de voie et fait beaucoup de chemin : ne jouant quasi exclusivement que de l’Early à la mode Aggro, ils ont pris une belle place sur la scène Nippone, pris sous les ailes du fameux label Ska In The World… Les six titres de ce « Fall Of The Wall » sont plutôt réussis, avec un son puissant et bien rêche, et des bonnes compos à l’image de ce « Beer Boy » aux chœurs bien foutus. Mais, car il y a un mais,  certains titres vous laisseront un goût de déjà entendu, comme ce « Upset The Stupid Stereotype » un peu trop proche d’un « Hot Stop »  des Aggrolites,  ou « Western Bloc Girl »  et sa rythmique pompée sur le « John Jones » de Rudy Mills. Malgré cela, avec sa version Reggae du  «Latin Goes Ska » excellente, l’ensemble attire la sympathie. (suite…)

THE STEADY 45’S – Greenleaf Special – Unstrictly Roots

Steady 45s - Greenleaf Special - Front Cover

UN PEU D’HISTOIRE : Le moins que l’on puisse dire, c’est que la scène ska/rocksteady californienne tient le haut du pavé ces derniers temps. Entre Jr Thomas, les pointures du Western Standard Time, The Lions, le Chris Murray Combo ou bien encore les sorties d’Angel City Records, Delirians en tête, rien à jeter ces derniers mois qui ne sorte de la côte ouest des US.

Et ce n’est pas encore avec ces Steady 45’s, jusqu’alors pourtant plutôt discrets, que cela va changer!

On vous parlait ici dès 2013 de ces six zicos, adorateurs de ska et de rocksteady, qui sortaient leur premier single sur l’incontournable label Steady Beat Recordings, avec deux titres prometteurs. Ils sillonnent alors la côte ouest pour tout un tas de dates où ils partagent l’affiche avec tout ce qui se fait de mieux dans le genre, et surtout avec leurs camarades de studio des Delirians, dont ils partagent la section cuivres, mais aussi parfois d’autres musiciens, comme le bassiste Eric Mauries, vu par chez nous sur l’excellente tournée de l’Angel City Revue. (suite…)

Double Live Report ! The Aggrolites – 106 – Rouen – 18 mai The Beatdown – L’Escale – Le Havre – 31 mai

13177860_1718999375032481_4719307109946954605_nLa Normandie s’est trouvée fort gâtée en ce mois de Mai en bénéficiant de la venue à dix jours d’intervalle de deux des groupes emblématiques  du boss reggae,  j’ai nommé The Aggrolites et les Québecquois de The Beatdown, respectivement à Rouen et au Havre.

Dur constat dans les deux cas, les affluences n’auront pas été à la hauteur de la prestation des deux groupes.

Lorsque les premières notes de la reprise du « Reggae From The Ghetto » de John Holt, après une mise en bouche des plus excellentes assurée par Vince Mc Lemore aux platines, distillant un savant mélange de hits et de pépites obscures, retentissent dans la salle du Club 106, le parterre est malheureusement bien clairsemé. Heureusement, la bande de Jesse Wagner à une réputation d’entertainers à assurer, et ils enfilent avec un punch habituel  les perles qui composent leurs discographie :  « Mr Misery », « Funky Fire », « Free Time » et autre « Jimmy Jack », entrecoupés de quelques unes de leurs meilleures instrus comme le « You Got 5 » ou « The Volcano ».  Un seul regret, peu ou pas de nouveaux titres, si ce n’est quelques reprises comme l’explosive version du « Reggae Fever » des Pioneers. (suite…)

Richie Stephens & The Ska Nation Band-Internationally-Pot Of Gold/Adriatic Sound

rrichiestephens_skanation_internationallyUN PEU D’HISTOIRE : On ne s’éternisera pas sur la carrière pourtant tout de même bien remplie de ce fameux Richie Stephens. Le Jamaïcain, après avoir collaboré avec le groupe Soul II Soul dans les années 90, enregistre plusieurs albums tendance dancehall, dont certains titres prendront place dans les charts made in UK. Un son qui s’apaisera fin des années 90’s, lorsqu’il prend un virage christianiste dans plusieurs de ses textes, s’orientant dans une veine one drop moderne… De la soupe diront certains.

Mais là ou il suscite notre intêret, c’est lorsqu’en 2014, il produit un riddim entre électro et ska bien nommé « Skatech » utilisé par plusieurs artistes. Le succès de ce dernier fait germer chez lui  l’idée que le ska n’a pas l’exposition qu’il mérite vis-à-vis du reggae. La rencontre, sur une scène de festival, avec les Ska Nation Band, groupe de Salerne en Italie et inconnu chez nous jusqu’ici, finira de le convaincre de produire un album 100% ska. Ajoutez a tout cela quelques grosses pointures from Ja comme Sly & Robbie ou Dean Fraser et vous tomberez sur ce  « Internationaly » déjà sorti depuis le 15 avril chez Pot of Gold, le propre Label de Stephens, en collaboration avec Adriatic Sound, un label reggae Italien , qui mérite amplement que Rude Boy Train s’y attarde. (suite…)

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