Rude Boy Train

Un nouvel album pour THE BEAT

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texteDécidément, le début de l’année 2019 sera la foire au son two tone. Parce que si les Specials ont choisi de revenir avec un nouvel album, THE BEAT a décidé de faire pareil. Mais bon l’histoire n’est pas tout à fait la même. Encore qu’il y a pas mal de similitudes. The Beat (aussi connu comme The English Beat) est un groupe de la période two tone né en 1978, comme The Specials (aussi connu comme The Special AKA). Le groupe emmené par Ranking Roger et Dave Wakeling a sorti une poignée de hits au basculement des 70’s, un peu comme les Specials (emmenés par Hall et Dammers), et si les premiers ont splitté en 83, les seconds étaient déjà passés à autre chose en 81. (suite…)

Le (mini) tour de France de YELLOW UMBRELLA

L’image contient peut-être : une personne ou plusOn vous avait dit que les excellents Allemands de YELLOW UMBRELLA essayaient de monter une petite tournée française et on avait lancé un appel. Appel entendu par des Normands amateur de son qui fait danser !

Le groupe sera donc quatre soirs en concert dans l’Hexagone :

Mercredi 21 Novembre : Montmirail (51) – Salle Barbara (Mjc)
Jeudi 22 Novembre : St Michel sur Orge (91) – Gambrinus Music club
Vendredi 23 Novembre : Le Havre (76) – Le Ballobar (Stade Oceane)
Samedi 24 Novembre : Reims (51) – Le cochon à plumes.

Allez-donc y faire un tour, ça va être de type cool.

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – New York Ska-Jazz Ensemble – New York Ska-Jazz Ensemble (Moon Records – 1995)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac’ de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : En 1994, Fred Reiter et Rick Faulkner, respectivement saxophoniste et tromboniste des Toasters, décident de démarrer un side-project à base de ska et de jazz, qu’ils appelleront tout simplement NEW YORK SKA-JAZZ ENSEMBLE, puisque les deux gars sont de la grosse pomme. En 2018 ça parait banal, mais en 94 prétendre faire du ska-jazz était quasi révolutionnaire.

Pour sa première formation, le groupe alignait donc ces deux Toasters, un troisième en la personne de Johnnathan McCain à la batterie, et pour compléter l’affaire rien de moins que Devon James à la gratte (Skatalites), Victor Rice à la basse (Scofflaws), et Cary Brown aux claviers (Scofflaws). All star band donc, vous l’avez compris. (suite…)

MAD CADDIES – Punk Rocksteady – Fat Wreck Chords

UN PEU D’HISTOIRE: En ska-punk, il n’y a pas grand chose au dessus de MAD CADDIES, groupe californien qui voit le jour en 1995 à Santa Barbabra. Au programme, du ska-punk avec, ce qui n’est pas très habituel, de fortes influences dixieland jazz qui donnent au combo un son très particulier.

Le premier album, « Quality Soft Core », sort en 1997 chez Honest Don’s,  subdivision de Fat Wreck Chords, le label de Fat Mike, frontman charismatique de Nofx. Mais c’est le second opus, « Duck and Cover », qui sort l’année suivante sur Fat, qui va donner aux Mad Caddies le statut de chefs de file de la scène ska-punk US.

Suivront une chiée de tournées, notamment en Europe, et malgré les changements de line-up, le groupe continuera son bonhomme de chemin, en prenant toujours sont temps avant d’enregistrer :  l’EP « The Holidays Has Been Cancelled » sort en 2000, suivi par le troisième album, « Rock The Plank », en 2001. Viendront ensuite le chef d’oeuvre « Just One More » en 2003, le live « Songs in The Key Of Eh ! » (enregistré à Toronto) en 2004, et il faudra attendre 2007 pour voir arriver « Keep It Going », le cinquième album, sur lequel le groupe a invité Duckie Simpson de Black Uhuru. Tous ces disques ont été publiés par Fat Wreck. (suite…)

The Interrupters encore en live à la radio

Ceux-là on n’arrête plus d’en parler. Faut dire qu’avec leur troisième opus, « Fight The Good Fight », sorti au début de l’été sur Hellcat Records, ils ont tapé très très fort. Plus fort que Khabib Nurmagomedov dans la gueule à McGregor.

Bref, le quatuor de L.A était récemment au AT&T Studio pour ALT 98.7 FM (une radio alternative de L.A), et il a enregistré sept morceaux en version acoustique, avec deux guitares et un basse.

Et si à priori on pourrait se dire que leur répertoire n’est pas fait pour être interprété avec des guitares débranchées, faut bien reconnaître que la vidéo nous prouve la contraire. Ces quatre-là sont de vrais artistes dont on parlera encore longtemps. (suite…)

Nouveau 45 tours pour The Soul Chance

La Californie, c’est l’autre pays de la bonne musique. C’est pas vraiment nouveau, mais ça se confirme une fois de plus avec THE SOUL CHANCE, un groupe qu’on avait récemment découvert sur la dernière compilation d’Angel City Records. Le quatuor de Bakersfield emmené par la chanteuse NICO COLLINS aime le vieux reggae et la soul – c’est un peu la recette du label sus nommé – et depuis cette été il nous envoie du bon son dans tous les sens.

Et pas sur Angel City d’ailleurs. Le groupe était plutôt adapte d’Obeah records, qui apparemment doit être son propre label sur lequel il vient d’enchaîner deux 45 tours coup sur coup, ou de Funk Night Records, la belle maison de Detroit qui comme son nom l’indique se prend un peu pour Motown. Là c’est sur Colemine que le groupe a décidé de poser ses notes pour son 45 tours avec en face A « Give Love A Try » (une reprise de Delroy Wilson », et en face B « The Sole Chance ». (suite…)

Les Sildewalk Doctors refont surface

La classe à Dallas ça continue. Enfin plutôt la classe à Londres, avec les SILDEWALK DOCTORS, le combo rocksteady qui fait rien qu’à enregistrer des trucs de type cool.

On n’avait rien entendu depuis leur album éponyme de 2015, et les voilà qui nous pondent un petit single comme ça vite fit sans crier gare. Y a seulement deux titres à se mettre dans les oreilles, « All My Loving » et sa version dub (« Loving Dub »), mais bon c’est encore maîtrisé de A à Z, alors on en demande plus bordel ! (suite…)

Les BOSSTONES en concert pour la bonne cause

Résultat de recherche d'images pour "bosstones jimmy g"MIGHTY MIGHTY BOSSTONES, l’incontournable groupe multiplatiné de la scène US, était dernièrement en concert en plein air à Tompkins Square à  New-York.

Pas pour la promo de son dernier album dont on vous a récemment causé, mais pour soutenir Jimmy Gestapo, le chanteur des potes de Murphy’s Law (le groupe de hardcore historique de la grosse pomme).

Jimmy G a récemment rencontré de graves problème de santé (apparemment à la vésicule biliaire), et comme dans ce pays-là on ne peut pas se soigner sans être plein aux as, ses copains ont dû mettre en place une cagnotte sur internet pour lui payer son opération. Il fallait 50 000 $ (ben ouais…), et apparemment ils ont pu en récolter 60 000.

Les Mighty ont donc donné un concert de soutien, que des bonnes âmes ont eu la bonne idée de filmer en entier. C’est un peu artisanal mais ça se regarde quand même très bien par ici : (suite…)

Un nouveau titre pour Reel Big Fish

L’image contient peut-être : texteEux aussi ça fait un bail qu’ils n’ont rien enregistré. Rien depuis « Candy Coated Fury » en 2012.

Le groupe d’Aaron Barrett qui écume les scènes ska-punk d’Orange County et d’ailleurs depuis 1991 a connu un certain succès mais comme d’autres, il s’est fait lourder par son label au mitan des années 2000, quand le marché a commencé à bien se vautrer, alors que le ska avait quitté les ondes quelques années plus tôt. La faute à la mode.

C’est donc avec une certaine satisfaction qu’on vous dit que REEL BIG FISH vient de mettre en ligne son tout nouveau single, « You Can’t Have All Of Me », avec un clip bien propre bien net qu’on vous fait découvrir ici en attendant, on croise les doigts, un nouvel opus pour dans pas trop trop longtemps. (suite…)

THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES – While We’re At It – Big Rig Records

MMBwhilewereatit.jpgUN PEU D’HISTOIREMine de rien ça fait 35 ans qu’elle dure cette histoire, 35 ans que Dicky Barrett et ses copains punks de Boston ont décidé de former un groupe qui tabasse, puis de lui adjoindre des cuivres et d’inventer le ska-core, genre qui sera décliné à l’envi un peu partout à travers le monde.

THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES est l’un des grands groupes de l’histoire du ska. Parce qu’il a eu un immense succès, et parce que de ses débuts dans l’underground à la consécration de 97 (avec « Let’s Face It ») puis au retour aux affaires dans la seconde moitié des années 2000, le combo n’a eu de cesse de sortir de purs albums, toujours emmené par l’inamovible quatuor Barrett/Gittleman/Burton/Carr.

Pour son dixième opus tant espéré (le précédent datait de 2011), la fine équipe a ressorti sa formule magique à base de voix sévèrement burnée, de riffs de cow-boys, et de pochette de toute beauté. (suite…)

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