DR WOGGLE & THE RADIO – Corona Café, Live & Unplugged – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: DR WOGGLE & THE RADIO, osons le dire, est l’un des meilleurs groupes de l’histoire du ska allemand : quatre albums au compteur (des putains de pépites), un live enregistré à Weinheim (à la maison), et deux décennies d’existence. J’avais découvert cette fine équipe en première partie des Busters il y a 18 ans, et j’avais chopé le virus.
En juin dernier, en pleine pandémie, le groupe avait enregistré un live au Café Central à Weinheim, sans public, en version partiellement unplugged, et avait balancé la vidéo de toute beauté (voir plus bas).
Le 25 décembre, en guise de cadeau de noël, le combo a publié « Corona Café, live & Unplugged », qui reprend cet enregistrement en transformant légèrement la setlist (et en faisant le tri dans les discussions). L’album n’est pour l’instant disponible qu’en streaming (ceux qui n’ont pas d’abonnement à Spotify n’ont que leurs yeux pour pleurer…)
L’ALBUM: Dire que j’aime ce groupe est un euphémisme. Dr Woggle, c’est pas mal de souvenirs en live, et sur des galettes de toute beauté. (suite…)
Glen Ricks chez Liquidator
GLEN RICKS, c’est un chanteur jamaïcain immigré au Canada, qui fut membre dès la fin des années 60 de The Fabulous Flames, jusqu’à leur séparation au cours des 70’s, et qui a notamment enregistré « Holly Holy/Kingston Town » pour le producteur Clancy Eccles en 1969.
Le gars a passé sa vie entre Canada, Jamaïque, et USA, notamment du côté de Chicago et de Philadelphie où il enregistre « I Found A Love », entre R&B et soul, car le type a plusieurs cordes à son arc.
Les producteurs Roberto Sanchez et Linval Thompson, qu’on ne présente plus, lui ont mis le grappin dessus et lui ont proposé d’aller en studio enregistrer de nouveaux morceaux.
C’est évidemment du côté de Liquidator Music à Madrid que ça se passe, avec la sortie d’un 45 tours en édition limitée avec dessus « Time » et « Woman » qui vous rappelleront ce bon Alpheus. (suite…)
La compile de Do The Dog
Le label british DO THE DOG MUSIC, emmené depuis belle lurette par Kevin Flowerdew (membre de The Bakesys), vient de mettre en ligne sur sa page Bandcamp « Do The Ska A Go Go Vol 3 », une compilation plus que pléthorique.
Au programme, 47 titres d’un peu partout dans le monde, des Américains de Bad Operation aux Sudédois de The Liptones, en passant par les Teutons de T-Killas, les Canadiens de King-Kong 4, les Espagnols de Red Soul Community ou les Italiens de Los Fastidios. (suite…)
THE BAKESYS : la totale
Y a THE BAKESYS, groups british d’inspiration two tone avec dedans Kevin Flowerdew (frère de l’autre), big boss man du label Do The Dog Music et de Do The Dog Skazine, qui vient de mettre en ligne la totalité de ses morceaux.
Et mine de rien depuis le début des années 90 (quand ils tournaient en Allemagne avec les Busters et qu’on trouvait « Sex Freaks » sur les compiles cassette cultes de feu le fanzine Let’s Skank), le combo a quand même produit 82 titres si on compte les versions live, dub et tutti quanti. (suite…)
Le nouvel album de THE TIBBS en précommande
A Rude Boy Train, on avait super apprécié le premier album de THE TIBBS, excellent groupe soul d’Amsterdam emmené jadis par Elsa, un peu la Marta Ren du nord de l’Europe, aujourd’hui remplacée par Roxanne, un peu la Marta Ren du nord de l’Europe. Sur « Takin’ Over » (c’est son titre), on trouvait notamment la superbe « Next Time », petite touche ska très bienvenue sur un album bien balancé.
C’était chez Record Kicks en 2016, et ça revient en 2020 sur le même label avec le second opus, « Another Shot Fired », cuivré bien comme on aime, avec un premier extrait, « Damaged Heart », qui laisse entrevoir le meilleur. Ça sort en novembre et c’est en précommande ici. Regardez-moi ça : (suite…)
LONG BEACH DUB ALLSTARS – Long Beach Dub Allstars – Regime 72
UN PEU D’HISTOIRE: LONG BEACH DUB ALLSTARS, c’est le groupe californien (comme son nom l’indique) amateur de reggae, de ska et de punk-rock aussi un peu, avec ici où là des éléments pêchés à droite à gauche (dub, rap…) formé en 1997. Le combo a rapidement attiré l’attention parce qu’on y retrouvait Bud Gaugh et Eric Wilson, ex-membres des multi-platinés Sublime.
Toujours emmené par Opie Ortiz et ses tatouages, et depuis quelque temps avec Roger Rivas (Aggrolites) au clavier, le groupe à publié son nouvel album, le troisième, au début de l’été, soit 19 ans après le précédent LP.
L’ALBUM: Dès qu’on écoute ce genre de son, on sait qu’on est en Californie. A la rigueur en Floride ou à Hawaii, mais pour sûr pas dans le Montana ou le Vermont. Car la musique de Long Beach Dub Allstars transpire le soleil et le sable chaud, avec en plus, un Opie Ortiz qu’on croirait tout droit sorti d’un film ghetto de Dennis Hopper. (suite…)
La machine à remonter le temps de Kevin Flowerdew
Kevin FLOWERDEW, c’est un Anglais (du groupe The Bakesys) passionné de ska qui publie depuis 1996 le fanzine Do The Dog, qui malgré l’avènement d’internet continue contre vents et marrées à publier sces news mondiales sur papier glacé. Do The Dog est aussi un label spécialisé dans les groupes qui démarrent et qui avait notamment découvert The Skints à peu près avant tout le monde.
Mais avant Do the Dog skazine, il y eu RUDE. 52 numéros entre 1989 et 1996, à une époque où le papier était le meilleur moyen de s’informer de tout ce qu’il se passait sur la planète ska.
Kevin a eu la bonne idée de sortir sa 2 TONE TIME MACHINE. Il s’agit en fait de 4 numéros inédits de Rude qui reprennent l’actualité d’avant la naissance de Rude, comme si on y était. Au programme donc, un volume consacré à la période 79/80 et au mouvement two tone (avec les Specials en couv’), un second consacré aux années 81/83 avec les Australiens de The Allnighters, puis la période 83/86 avec les Californiens de The Intouchables, et enfin un quatrième volumes pour explorer les années 87/89 (avec Los Fabulosos Cadillacs). (suite…)
TOOTS AND THE MAYTALS – Got To Be Tough – Trojan Jamaica
UN PEU D’HISTOIRE: 1942 – 2020. On ne va pas vous faire une biographie exhaustive de FREDERICK « TOOTS » HIBBERT. Vous le connaissez tous. Au même titre que Laurel Aitken, Prince Buster ou Desmond Dekker, ce type est un monument de la musique jamaïcaine.
D’abord passé par le ska puis par le rocksteady avant d’exceller dans le reggae, Toots était au départ l’un des trois de THE MAYTALS, en tant que trio vocal (aux côtés de Henry « Raleigh » Gordon et Nathaniel « Jerry » Mathias), et ce n’est qu’à partir de l’album « Sweet and Dandy », en 1969, qu’on voit apparaître le nom de « Toots and The Maytals », semble-t-il à la demande de Chris Blackwell. Le disque est chargé de hits jusqu’à ras-bord, avec « Monkey Man, « Pressure Drop », « We Shall Overcome », « Sweet and Dandy », « 54-46, That’s my Number »…
C’est en 1968 qu’apparaît pour la première fois le mot « reggae » orthographié à l’ancienne sur le single « Do The Reggay » (Berverley’s Records). (suite…)
THE SPITFIRES – Life Worth Living – Acid Jazz Records
UN PEU D’HISTOIRE: Et de quatre ! Avec « Life Worth Living », c’est déjà son quatrième opus que nous livre ici le superbe combo de Watford devenu trio (mais souvent quintet en live) en moins de dix ans.
Les deux premiers opus sont sorti chez Catch 22 en 2015 et 2016, et le troisième, « Year Zero », avait fait forte impression en 2018 chez Hatch Records, notamment grâce à un single imparable: « Over and over again ».
Cette fois c’est du côté d’Acid Jazz Records que ça se passe, avec une recette toujours un peu soul, un peu punk, un peu ska, et des extraits dévoilés au printemps dernier qui nous avaient pas mal retourné le ciboulot.
LE DISQUE: Dix titres. Pas un de plus. Voici donc un album ramassé, direct, bien coiffé avec la raie sur le côté et pas un poil de boule qui dépasse. Autant vous dire que celui-là je l’attendais de pied ferme. (suite…)
CRAZY BALDHEAD – Go Oasis – Badasonic Records
UN PEU D’HISTOIRE: CRAZY BALDHEAD, le projet perso de Jay Nugent (Slackers) poursuit son bonhomme de chemin, avec mine de rien six albums au compteur (si on compte les plans dub) et pas mal de hits qui tabassent.
Après Jump Up, après Stubborn Records, c’est désormais du côté de Badasonic Records que ça se passe, et comme d’habitude avec le label de Charleroi qui monte qui monte, on est sur du très gros niveau.
LE DISQUE: Parfois Crazy Baldhead on peut trouver ça un peu trop expérimental, un peu trop dub, un peu trop ceci et pas assez cela. Mais avec « Go Oasis » on est dans l’équilibre, toujours, avec ce qu’il faut de ska, de reggae et de guitares tranchantes. (suite…)