Rude Boy Train

Un 45 tours pour The Horse

Résultat de recherche d'images pour "the horse soul bandcamp"THE HORSE, c’est un jeune groupe de Paris qui fait dans la soul et le rhythm’n’blues. Composé de six musiciens (deux sax, guitare, basse, batterie, clavier) et d’une chanteuse, le septet se dit influencé par The James Hunter Six et par l’écurie Daptone. Comme il a raison.

Habitué à jouer des reprises de standards en concert, il vient pourtant de sortir son premier 45 tours de compos enregistrées en analogique comme à la grande époque, le tout en autoproduction (labels d’ici et d’ailleurs, n’hésitez pas à les contacter).

Le résultat c’est deux titres de bien bonne facture, « Time To (do our thing) » et « A Secret Princess », et ça doit pouvoir se commander par là. (suite…)

SKAFERLATINE – Séries Noires Pour Nuits Blanches – Schnitz Prod

Skaferlatine @ Estivales - Flers, FranceUN PEU D’HISTOIRE : C’est en 1990 que démarre l’aventure SKAFERLATINE à Metz, à une époque où les groupes de ska en France se comptent sur les doigts d’un main. Le groupe écume les scènes de Lorraine et va très rapidement jouer en Allemagne toute proche. Le line-up change puis se stabilise autour de huit membres dont deux choristes qui donneront un style très particulier au groupe, notamment en concert. Skaferlatine ouvre pour des tas de pointures, Busters, Toasters, Special Beat, Selecter… et publie son premier album autoproduit, « En Piste », en 1993, avec un certain Spirou (Molodoi) à la prod.

Après un changement de chanteur-guitariste (Laurent s’en va, remplacé par Piero, auparavant au clavier), Skaferlatine publie en 1995 un second album, « En chantier », toujours autoproduit et tourne dans toute l’Europe de l’Est.

Le troisième opus, « Basta Basta », sort en 1997, avant quelques changements de chanteurs qui vont un peu déstabiliser les dernières années du groupe. Car en 2000 c’est décidé, le combo de dix ans d’âge met un terme à sa carrière avec deux concerts blindés à Metz et une compilation, « 1990-2000… 10 ans de Skaf… », sortie uniquement en vinyle sur NOCO. (suite…)

Bientôt un nouvel album pour Hannah Williams (sans les Tastemakers)

Late Nights & Heartbreak cover art

HANNAH WILLIAMS, c’est la chanteuse anglaise deep soul un peu funk de l’écurie Record Kicks. On ne présente plus l’incontournable maison de qualité italienne, mais on vous rappelle qu’Hannah Williams, jusqu’à présent, était accompagnée par The Tastemakers (souvenez vous du premier album, « A Hill of Feathers », en 2012).

C’es donc maintenant THE AFFIRMATIONS qui fait office de backing-band, et quel backing-band ! Ouch, ça souffle !

C’est le 11 novembre prochain qu’ils publient « Late Nights & Heartbreak » en cd mais surtout en version double vinyle (bizarre pour un disque de 13 titres). (suite…)

Roger Rivas de retour

ROGER RIVAS, c’est le patron du dirty reggae à Los Angeles. Le type joue du clavier un peu comme les gars de Mickey Cohen jouaient de la mitraillette. Membre incontournable de The Aggrolites, il fait aussi quelques expériences en « solo », avec des guillemets puisqu’il s’entoure en fait de The Brothers Of Reggae, une équipe de potes de L.A aux allures de allstars band.

Après « Autumn Breeze » en 2014 suivi de près par « Last Goodbye » et par les deux volumes d’ « Organ Versions », il annonce pour cette hiver la sortie d’un nouvel opus sur Rivas Recordings (et probablement sur Jump Up). (suite…)

The Uppertones (encore) en France

64b2eb_4c9e134424c946d2a405dd94c93e973eEncore un bonne nouvelle côté concerts : THE UPPERTONES, le top trio amateur de boogie jamaïcain avec dedans MR T BONE (chant, trombone), PETER TRUFFA (piano, chant) et PABLO INSERRA (batterie), est de retour en France.

Trois dates sont annoncées : Le 7 octobre à Saint Etienne (La Tanière), le 8 à Perpignan (El Pati) et le à Marseille (Le Molotov). Leur disque sorti il y a quelques mois était impeccable, ça devrait être du même tonneau sur scène.

 

 

Angel City Revue cherche dates

Afficher l'image d'origineAlors c’est simple, ceux qui ont assisté au passage de l’ANGEL CITY REVUE il y a quelques mois savent de quoi il s’agit : du lourd, du très très lourd. Avec XAVIER LYNCH et JACKIE MENDEZ, la fine équipe de THE DELIRIANS avait mis à peu près tout le monde d’accord, malgré un public parfois un peu trop clairsemé.

Cette fois l’Angel City Revue revient sous une forme un peu nouvelle, avec Jackie Mendez, Xavier Lynch et Xiantoni Ari, et derrière non pas The Delirians, mais THEE HURRICANES, l’autre groupe à Brian Dixon et Scott Abels (entre autres), donc là aussi ça vient pas dans le coin pour faire de la figuration. (suite…)

Un nouvel Ep pour The Transilvanians

Two Fireworks in Hi-Fi cover art

Holà la jeunesse dynamique et bronzée ! Y a les TRANSILVANIANS de Vigo en Galice qui se pointent avec un nouveau 45 tours, mais cette fois-ci Toni Liquidator n’y est pour rien.

Non, sur ce coup-là c’est du côté Tropical Diaspora (label berlinois) que ça se passe. Ça s’appelle « Two Fireworks In Hi-FI », et au programme y’a deux titres : « Boogie in My Bones » que vous connaissez tous, emprunté à un certain Laurel Aitken (c’était avant le ska – 1958), et « Lonely Boy », une reprise de « Ain’t Got No Home », un morceau encore plus vieux de Clarence « Frogman » Henry (1956). Le programme est résolument boogie, mais les versions ici présentes sont bien d’inspiration jamaïcaine à base de contretemps. (suite…)

PRINCE BUSTER : 1938 – 2016

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C’est l’un des plus grands artistes de l’histoire de la musique jamaïcaine qui vient de nous quitter.

Cecil Bustamente Campbell aka PRINCE BUSTER est né en 1938 à Kingston. Adolescent, il traîne dans les faubourgs de la ville avec ses potes et pratique la castagne avec pas mal de brio, à tel point qu’il se lance dans la boxe et devient videur pour les soirées de Coxsone Dodd, à l’époque où le ska n’est pas encore d’actualité (mais ça ne va pas tarder). Il ouvre un magasin de disque et se met à la musique à la fin des années 50.

En 1961, il publie ses premiers 45 tours, « Buster’s Idea » et « This Man Is Good » sur Buster Wild Bells, et « Oh Carolina » (emprunté aux Folks Brothers) et « Cassavubu » sur un autre de ses labels (le disque sortira ensuite en licence sur Blue Beat). Prince Buster est à cette époque très prolifique et il sortira des morceaux aussi connus que « One Step Beyond », « Enjoy Yourself », « Al Capone » ou « Madness », qui influenceront durable la scène two tone anglaise presque vingt ans plus tard (Madness, le groupe, lui consacrera notamment « The Prince »). (suite…)

Un Ep pour LES SKARTOI !

Voilà un groupe qui s’appelle vraiment LES SKARTOI ! avec un vrai « les », pas comme dans « les » Jah On Slide, « les » Fishbone ou « les » Brigitte (celui-là ça doit être le pire au monde). Sauf qu’il s’agit d’un groupe grec, que ça ça court pas les rues, et que « les » doit certainement avoir une signification dans la langue de Nikos. Personnellement, j’ignorais totalement l’existence de ce combo de neuf membres avec une fille au chant, et pourtant ça fait 12 ans qu’il écume les salles du Péloponnèse. Même qu’ils ont sorti un album (« Ska Radio ») en 2009 sur Blind Bastards Records.

Là, le groupe vient tout juste de publier un Ep quatre titres intitulé « Fighting On The Dancefloor » (en cd), et avec sa très belle pochette, la fine équipe fait déjà partie des bonnes surprises de cette rentrée. Moi je leur trouve carrément des airs de Soul Radics. (suite…)

The Clockmakers : le clip

THE CLOCKMAKERS, c’est le groupe de Sélestat (en Alsace) composé de sept musiciens, qui aime le ska et la soul pour danser jusqu’à l’aube, mais aussi la choucroute, parce que la choucroute c’est bon. Créé en 2014, le combo a déjà sorti un Ep (5 titres), « Première Heure », il y a un peu plus d’un an (en cd et en vinyle).

Pour l’instant pas d’album en vue (la chanteuse/tromboniste est aussi pas mal prise par Los Tres Puntos), mais le groupe vient de tourner un clip de « Dans Le Vent », un inédit qui va bien. (suite…)

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