Rude Boy Train

Lee Thompson : Le clip de « Bangarang »

Afficher l'image d'origine« Bangarang » est un standard de Stranger Cole qu’on ne présente plus, et « Bangarang » est l’une des reprises sur lesquelles Lee Thompson a jeté son dévolu avec l’album du LEE THOMPSON SKA ORCHESTRA sorti l’année dernière (« The Benevolence Of Sister Mary Ignatus »).

Et souvenez vous, on vous avait présenté en début d’année deux morceaux chantés par Dawn Penn, l’une des reines du rocksteady, enregistrés en live dans l’émission de Jools Holland, avec comme backing-band  Jools Holland and His Rhythm & Blues Orchestra (forcément). L’un de ces morceaux était justement « Bangarang », et dans le groupe on retrouvait pour l’occasion au sax, un certain… Lee Thompson ! (suite…)

The Skints : Un extrait du prochain EP

On vous disais il n’y a pas très longtemps qu’il allait prochainement y avoir de la nouveauté du côté de THE SKINTS, excellent quatuor londonien qui mélange reggae, ska, rocksteady, dub et pop pour notre plus grand plaisir. Un EP trois titres, qui donc s’intitule « Short change EP », sort le 23 mars prochain sur la label du groupe (Penny Drop Recordings), et le combo vient de réaliser un clip de « The Cost Of Living », une nouvelle petite merveille à mettre à l’actif de la fine équipe.

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Bientôt un nouvel album pour Rebelation

REBELATION est un combo anglais de Norfolk qui fête cette année ses vingt ans, rien que ça ! La formation reggae, rocksteady, ska composée de neufs musiciens, a à son actif trois albums  (« Steppas » en 98, « Yo! Swing Dat Mama » en 2002 et « State of the Union » en 2007) et une poignée d’EP tous sortis chez Do The Dog Music, et il a partagé la scène avec les plus grands, de Laurel Aitken à Bad Manners, de The Selecter à The Slackers, en passant par Zion Train ou Asian Dub Foundation.

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Los Aggrotones – 10 reggae shots – Una Isla Club Records/Jewels/Interrogator

UN PEU D’HISTOIRE : C’est en 2007 que se forme LOS AGGROTONES à Buenos Aires, capitale de l’Argentine. Le groupe composé de cinq (parfois de quatre) musiciens est fan de skinhead reggae et de rocksteady et écoute en boucle les production de Lee Perry, Clancy Eccles, Duke Reid ou Coxsone Dodd, et s’inspire de temps à autre de la soul de Booker T ou d’Earl Van Dyke.

Presque toujours instrumental, le combo sort en 2008 son premier EP, « Reggae Rapado », va jouer au Paraguay et au Brésil, et sort en 2009 son second EP, « Bajo La Luna », et joue en avril 2011 avec Jackie Bernard des Kingstonians au Brésil pour son retour sur scène après quarante ans d’absence.

Le premier album, « Moods », est publié en 2011 par Una Isla ClubRecords et le groupe sort ensuite un 45 tours chez Jewels puis un autres avec Pat Kelly chez les Canadiens d’Interrogator Records. (suite…)

Mampy on TV

Vous le savez, à Rude Boy Train, on aime bien MAMPY, le combo ska-jazz-rocksteady’n’reggae de Toulouse qui kiffe Ernest Ranglin et Monty Alexander. Leur excellent premier album sorti en 2012 est toujours disponible, et le groupe va  publier en mai un EP (« Track The Past ») chez Disturb Records, le label du batteur, sur lequel il adapte à sa sauce quatre standards du jazz bien comme on aime. IMPATIENCE ! En attendant, le sextet a enregistré deux morceaux live en studio pour l’émission 100 % Musique de la chaîne toulousaine TLT.

Et le résultat est excellent ! Un titre du premier album d’abord, « Sons of the Sticky Riddim », superbement interprété, et un inédit absolument grandiose, « Two Strokes », que le groupe envoie comme si c’était le New York Ska Jazz Ensemble. Aucun doute, la France tient avec Mampy un combo de classe internationale ! (suite…)

L’hallucinante affiche de This Is Ska 2014

Ok c’est loin, mais on ne pouvait pas ne pas vous parler du festival THIS IS SKA, organisé chaque année à Rosslau (dans l’est de l’Allemagne) au début de l’été,  et qui est une véritable institution. Deux scènes dans la cour d’un genre de vieux château, deux jours, et des groupes en pagaille avec chaque année une programmation aux petits oignons où se sont succédé les meilleures formation du monde entier.

Et l’édition 2014 ne dérogera pas à la règle, avec une affiche qui tue…

Pour démarrer, les presque jeunes de THE UNLIMITERS qui viennent en voisins (ils sont de Berlin), les ska-punkers de BIG MANDRAKE qui arriveront du Venezuela, HORINFARKT, les bruyants régionaux de l’étape qui sont de Rosslau, les Italiens de RUDE & THE LICKSHOTS, les Bavarois très 90’s de BLUEKILLA, THE OFFENDERS qu’on ne présente plus, entre Berlin et l’Italie,  les déglingos russes qui font beaucoup de barrouf de DISTEMPER, ce qu’il reste de THE TOASTERS (le groupe américain ou le groupe espagnol ?), les incontournables SLACKERS (NYC), décidément très présents sur les scènes d’Europe, BOSS CAPONE, le side-project skinhead-reggae du Néerlandais Boss Van Trigt (The Upsessions), les cockneys de BUSTER SHUFFLE, tout simplement l’un des meilleurs nouveaux groupes de ces dernières années, leurs presque homonymes teutons de THE BUSTERS, combo ô combien culte, les Anglais de THE HOTKNIVES, sur les routes depuis plus de trente piges, EL BOSSO UND DIE PING PONGS, le groupe qui chante en Allemand (ouille !) avec Dr Ring Ding au trombone… (suite…)

The Dropsteppers – Darker Side Of Grey – Autoprod

Darker Side of Grey cover artUN PEU D’HISTOIRE: THE DROPSTEPPERS est un groupe de Minneapolis, Minnesota, forme en 2010 autour de JR Thomas (Thomas Mc Dowall) dont on vous avais pas mal parlé l’année dernière à l’occasion de la sortie de son album avec The Venditions.

Après « Get Up In It », un premier album sorti chez Megalith Records (le label de Bucket) en 2011, le sextet reggae/rocksteady/soul a publié début 2013 un split 45 tours avec The Void Union dans la série « Ska Is Dead », puis en fin d’année un autre split chez Urban Pirate Records avec les potes de The Pinstripes. (suite…)

Roy Ellis with Thee Hurricanes : Le 45 tours

On ne présente plus ROY ELLIS, Mr Symarip, chanteur de Symarip (et oui forcément), groupe de reggae qu’on peut qualifier de cultissime (et encore c’est un euphémisme) sans trop se tromper du côte de la scène skinhead. Ellis est né d’une mère Jamaïcaine et d’un père américain, a évolué dans un groupe anglais, vit aujourd’hui en Suisse, traine avec quelques petits français (65 Mines Street), et le voici maintenant qui s’acoquine avec des Californiens pour le compte d’un label espagnol. C’est ce qu’on appelle la mondialisation !

Car on vient d’apprendre que sort aujourd’hui même, sur Liquidator Music et sur Angel City Records, un nouveau 45 tours du gaillard aux faux airs de Barry White, accompagné pour l’occasion par les tueurs de Thee Hurricanes, LE backing-band de Los Angeles qui avait déjà accompagné Ellis et qui s’était promis d’enregistrer un jour avec lui.

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Rocksteady Sporting Club : A la Réunion aussi on aime le ska

On ne peut pas dire que l’île de la Réunion soit centrale sur la carte du ska dans le monde. Et pourtant ! A la Réunion il y a des surfeurs, le Piton de la Fournaise, des requins en veux tu en voilà, et un groupe branché musique jamaïcaine sobrement appelé ROCKSTEADY SPORTING CLUB. Et ce qui est incroyable, c’est qu’en métropole on soit totalement passé à côté de cette affaire alors que le combo existe depuis… 2003 ! Il faut dire que Rocksteady Sporting Club, avec son nom d’équipe de foot de ligue 2, est resté très très discret et n’a jamais sorti de disque, reprenant pas mal de standards sur scène, de The Selecter à The Skatalites en passant par Ken Boothe… Un DVD promotionnel avait d’ailleurs été édité et vous pouvez en découvrir quelques extraits juste après… (suite…)

Solid’Air Fest – (Groovin’ Jailers – The Upsessions – Red Soul Community) – 15 février 2014 – Chaligny (54)

Afficher l'image d'origineLe SOLID’AIR FEST, organisé chaque année à Chaligny (près de Nancy) en plein coeur de l’hiver est devenu une institution incontournable pour les gars de l’est comme moi. Salle parfaitement adaptée à l’événement, bière pas chère, entrées à l’avenant, stands de merch, et des groupes bien comme on aime. Bref, tout ce qu’il faut pour passer une soirée de type cool.

Arrivée à 21h20 dans les temps, et je constate que ces sont les GROOVIN’ JAILERS qui sont sur scène, les locaux de Bobby Sixkiller qui devaient jouer en premier ayant dû annuler (deux musiciens ont décidé de quitter l’aventure). Je ne connais pas du tout le répertoire des gars du Nord, mais je constate que ça tourne, que c’est propre et que ça joue. Bon, côté scène (et jeu de scène), le quintet a probablement encore des progrès à faire, mais leur early-reggae est propre et parfaitement adapté à ce début de soirée. Deux reprises: « Bang Bang » de Nancy Sinatra (ou de Cher plutôt) qu’on retrouve un peu à toutes les sauces depuis que Tarantino l’a utilisée pour « Kill Bill », pas vilaine, et « You Can Get It If You Really Want » de Jimmy Cliff (comment ça de Desmond Dekker ?), pas vilaine non plus dans le genre plus classique mais bien calibrée pour inviter à la danse. Au premier rang, pour le moment clairsemé, Carlos Dingo et Isabel ne s’y trompent d’ailleurs pas et commencent à sérieusement s’échauffer les chevilles. (suite…)

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