Rude Boy Train

BABYLOVE AND THE VAN DANGOS – On My Life – Pork Pie Records

Afficher l'image d'origineUN PEU D’HISTOIRE : Voilà encore un bel exemple, avec Babylove & The Van Dangos, d’un groupe dont on entend trop peu parler ici en France. Pourtant, même s’ils  viennent du « lointain » Copenhague, les Danois mènent une carrière, depuis leur formation en 2004, des plus intéressantes et internationales:  4 beaux albums aux qualités de compos et de productions d’une belle constance qui leur ont permis de tourner live un peu partout.

Depuis ce « Run, Run, Rudie » de 2005 qui avait été réédité par Megalith Records en 2006 pour une version US,  jusqu’à ce « Let It Come, Let It Go » sorti chez Pork Pie en 2012, on est impressionné par cette capacité à couvrir l’ensemble des genres de la musique Jamaïcaine, sans oublier le two-tone, avec une qualité de production toute nordique, c’est à dire moderne et sans faux-pli… Et ce n’est pas l’écoute de ce « On My Life », pondu en cette fin septembre encore chez Pork Pie Records,  qui va calmer nos regrets de voir ce groupe rester si discret de ce coté de nos frontières…

LE DISQUE :  …Hé oui, parce que, comme à chaque fois, ces Babylove And The Van Dangos,  BvD pour les intimes, ne nous déçoivent pas : de l’excellent reggae « Another Face »,  aux faux airs de Dead 60’s, les cuivres inspirés en plus et jusqu’au  final rocksteady  «Any Port In A Storm » éclaboussé de toute la classe de la voix de Daniel Broman, un chanteur comme on en croise peu, pas l’ombre d’un titre vraiment faible parmi les dix compos qui s’enchaînent sans temps mort.

« Couldn’t Write A Song » est un ska du genre qui balance bien, au refrain imparable alors que  «12 Steps Forward », en mode early pêchu, dépote bien. Derrière, l’instru « Coming To America » démontre la classe de l’ensemble des zicos : les solos s’enchaînent sans temps morts, alors que le duo basse-batterie semble parfois en impro carrément convaincante. Un reggae à la rythmique bien lourde, au piano inspiré et aux  cuivres lumineux sur « Long Way Home », du ska dansant  avec « She’s The Boss »,  tous les genres y passent, et jamais sans classe. Et quand ils s’attaquent au two-tone,  avec un énorme « Medecine Turned Poison » à la mélodie qu’on dirait piquée à un hit new wave, jusqu’au  solo de sax typique de l’époque, le groupe fait encore des étincelles.

« Slow Life » et son reggae groovy et le petit instru « Joe’s Tune » hyper mélancolique et joué tout en finesse ne font que confirmer la belle impression que nous laisse ce « On My Life », une cinquième pierre de plus au bel édifice que construisent  depuis plus de dix ans Babylove And The Van Dangos.

Bronsky

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