The Tempranos – Tempranos – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: Encore un groupe Sud Américain ! Sauf que cette fois, il ne vient pas d’Argentine, mais d’Asuncion au Paraguay. C’est en 2008 qu se crée THE TEMPRANOS, le combo amateur de skinhead reggae et de rocksteady autour d’un poignée de musiciens qui seront bientôt au nombre de sept, et qui au départ jouent surtout des reprises et qui citent dans leur influences majeures tous les anciens de la scène jamaïcaine, de Derrick Morgan à Byron Lee en passant par Desmond Dekker, Alton Ellis ou Prince Buster.
En 2012, le groupe soit un premier Ep, « Boss Sound », singeant allègrement Lynn Taitt, et la suite, « Horror Ep », est publiée en 2013 à l’occasion d’Halloween en autoproduction. Le groupe est bel et bien parti et le premier album, éponyme, sort au printemps 2014. (suite…)
Jackie Mendez – Introducing… – Angel City Records
UN PEU D’HISTOIRE: Jackie Mendez est née et a grandi dans une petite ville du sud de la Californie appelée South El Monte. Ses premiers pas dans la musique s’effectuent dans un orchestre d’école à la clarinette. A douze ans, Jackie se met à jouer de la guitare et à chanter sur les encouragements de son père. Par la suite, elle s’essaie à différents styles de musique allant du punk au ska au sein de différents groupes. C’est en raison du départ de plusieurs musiciens de son premier groupe qu’elle se met à chanter et jouer de la guitare.
Sa première rencontre avec le ska s’effectue au collège avec bien évidemment avec des groupes 3rd wave mais s’ensuit le parcours classique de découverte des racines avec le Two Tone, puis les prestigieux labels tels Trojan ou Studio 1 et des artistes comme Phyllis Dillon, Alton Ellis ou les Skatalites. Et c’est vers ce style jamaïcain plus traditionnel qu’elle se retrouve vraiment, même à l’époque où elle jouait des musiques plus « contemporaines », et qu’elle s’épanouit dorénavant.
Blancos Fàciles – Blancos Faciles demo – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: C’est vrai, on sait assez peu de choses de BLANCOS FACILES, à part que c’est un groupe de Buenos Aires en Argentine. Encore un vous allez me dire. Mais ce qu’on sait, c’est qu’au sein de Blancos Fàciles, on retrouve cinq musiciens, guitare, deux guitares, basse, batterie, clavier, et celui qui s’occupe du clavier justement, il est possible que vous le connaissiez.
Il s’agit de Daniel Flores, qu’on a connu du coté de Satelite Kingston et qui a publié en 2011 un album sur Liquidator Music avec son autre groupe, The Rumba Box (« Todo Hombre Es Una Isla »). Rumba Box qu’on retrouve aussi sur la compile « Clash Goes Jamaican », avec l’excellentissime reprise de « Lost In The Supermarket » de la bande à Strummer, qui est n’en pas douter l’un des morceaux les plus forts de ce bien beau double album.
Le gars n’est donc pas manchot, et ça se sent tout de suite avec Blancos Fàciles, un combo tout jeune (moins d’un an) qui vient pile poil de publier sa première démo. (suite…)
Rocksteady Sporting club – My Own Queen/Hypnotist Company – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: C’est en 2003 que se forme ROCKSTEADY SPORTING CLUB Sur l’île de la Réunion. Et nous comme des cons en métropole, on est passé à côté. Il faut dire que le combo de l’Océan Indien n’a pas laissé des masses de traces. Pour les voir il faut aller sur leur île, et côté discographie, rien de rien, à part un vague DVD promo.
Rien de rien sauf que maintenant, le combo composé de huit musiciens et d’une chanteuse qui semble aimer The Selecter ou The Skatalites, a sorti sont premier 45 tours sur lequel on retrouve deux morceaux. Et la bonne nouvelle, c’est que ce bel objet est le premier d’un série de cinq. Cinq 45 tours à la place d’un album, quelle bonne idée ! Le groupe a terminé l’enregistrement de sa prochaine galette qui devrait arriver bientôt, et même qu’une tournée en métropole semble se profiler pour 2015. (suite…)
Studio One Rocksteady – Compilation – Soul Jazz Records
UN PEU D’HISTOIRE: Depuis sa création au début des années 90, le label anglais SOUL JAZZ (qui est aussi un magasin et un club situé à Brick Lane à Londres) s’évertue à rééditer, et surtout à compiler des vieilleries, essentiellement issues de la musique noire : Funk, soul, bossa nova, jazz qui fume de la tête, santeria barrée, afro-beat qui pique les yeux… et évidemment, sons jamaïcains allant du ska au reggae au dub en passant par le dancehall, et donc les productions de Studio One, vénérable label/studio de Sir Coxsone Dodd avec lequel Soul Jazz a signé un partenariat.
Après des rééditions de Jackie Mittoo (« Last Train To Skaville »), de Joe Gibbs ou de Sugar Minott, et après les compiles « 100% Dynamite », « Studio One Classics », « Studio One Funk », « Studio One Ska » ou « Studio One Soul » (j’en passe et des meilleures), voilà que Soul Jazz s’attaque au genre qui fit la jonction entre ska et reggae en plein milieu des 60’s avec « STUDIO ONE ROCKSTEADY ». (suite…)
Ed Rome – Snapshot – Slam Door Records
UN PEU D’HISTOIRE: ED ROME, c’est un artiste/chanteur/musicien/producteur anglais originaire de l’Essex, au sud-est de la Grande Bretagne. Le type est un touche à tout qui aime jouer du blues, de la world music, et aussi, souvent, du rocksteady, du ska et du reggae, malgré sa tête de hippie aux faux airs de Charles Manson.
Le gars sort « Play » en 2004, un album bien bluesy avec quelques incursion reggae dedans, et il poursuit en 2006 avec « Day Release », totalement blues, avant d’enchaîner en 2009 avec « A Life In Minutes », un album gorgé de sonorités jamaïcaines publié par le très bon label briton Rockers Revolt.
En 2013, il sort un album, « Tourist Trap », et un mini album, « Slam Door Sessions vol 1 », puis « Gas & Air » fin 2013, avant « Snapshot » son nouvel opus 100 % ska/rocksteady/reggae qui sort au printemps 2014. (suite…)
Rude Boy George – Take One Ep – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: Mélanger la musique jamaïcaine avec de la new- wave, une idée qui peut paraître saugrenue au premier abord, et bien c’est le pari adopter par Rude Boy George. Soyons honnête, l’opération aurait été menée par des illustres inconnus, les efforts du groupe serait probablement restés lettre morte.
C’est Stephen Shaffer qui est à l’origine du projet, connu pour avoir participé activement à l’aventure Moon Ska pour la partie marketing, production et promotion. Steve est aujourd’hui l’homme derrière notre très sympathique confrère « The Duff Guide To Ska ». Dans le milieu des années 80, au cours de ses années Lycée, une radio de Long Island appelée WLIR diffuse tous les meilleurs groupes de New wave mais aussi une bonne part de 2 tone. Comme les deux styles sont diffusés indifféremment, les deux vont naturellement ensemble dans l’esprit de Steve. Quand il évoque son idée de fusionner les deux genres devant des amis du groupe Bigger Thomas, ils lui disent que c’est une excellente idée et qu’eux aussi ont grandi en écoutant les mêmes musiques.
NEVILLE STAPLE – Ska Crazy ! – Cleopatra Records
UN PEU D’HISTOIRE: NEVILLE STAPLE, vous le connaissez, c’est l’un des chanteurs de The Coventry Automatics, devenus The Special Aka, devenu The Specials, redevenus The Special Aka, mais seulement avec Dammers et Bradbury. A l’agonie des Specials, Neville Staple, lui, est parti avec Lynval Golding et Terry Hall monter Fun Boy Three, un groupe pop/new wave qui eut son heure de gloire outre Manche.
Mais comme le groupe de Coventry c’était toute sa vie, Staple y regoûte au crépuscule des 80’s en version réduite, avec Horace Panter, Roddy Byers et le fidèle Golding. Ensemble, ils enregistreront un disque avec Desmond Dekker, avant de sortir notamment deux albums dans la seconde moitié des 90’s.
Au début des années 2000, Neville Staple sort un album sous le nom de Special Skank, donne des concerts sous le nom de « Neville Staple The Specials », puis il rejoint la reformation quasi complète des Specials en 2009 pour partir à l’assaut de l’Europe, formation qu’il quitte début 2014 pour des raison intra-muros, à l’instar de Roddy Radiation. (suite…)
Mampy – Track The Past – Disturb Records
UN PEU D’HISTOIRE: Depuis son très bon premier album (« Between Bass & Cradle« ) sorti en 2012,les Toulousains de MAMPY n’ont pas chômé. Des concerts, pas mal de concerts, encore des concerts, pour Mampy évidemment, mais aussi pour Uncle Joe, le side-project calypso/mento de Benoît, le chanteur/guitariste.
Et puis on apprenait fin 2013 que le combo, aujourd’hui en sextet, retournait en studio pour enregistrer un EP quatre titres entièrement composé de reprises de morceaux jazz. Le disque s’appelle « Track The Past », et il est sorti en juin sur Disturb Records. (suite…)