On reconnait d’entrée tout ce qui nous plait chez les DOGP sur « First In, Last Out » : Mélodie imparable, cuivres nickels… Pourtant, avec ses guitares surpuissantes et son rythme effréné, on se situe là plutôt sous le soleil de la côte californienne que sous le crachin du fin fond de l’Angleterre…

« Bosh ! » qu’on avait découvert un peu plus tôt remet le ptit Jésus dans la crêche :Le two-tone typique est brut de décoffrage, avec une ligne de cuivres entêtante et des percus folles.

Quant à « Tripwire » c’est une perle se titre entre pop et ska comme eux seuls savent en faire… joué pied au plancher ce bijou déborde d’arrangements formidables, du refrain au solo de guitare déchainé.

Si ça met un peu le pied sur le ballon sur « British Bulldog », l’ealy reggae reste quand même en mode amphétaminé, avec encore un chorus de cuivres qui déchire tout sur son chemin.

On a encore droit sur cet album à tout le panel du savoir-faire du duo, du ska plus trad avec « Ska All Throught The Night », de la soul du meilleur tonneau avec « Million Dollar Smile », en passant par du pur nutty sound avec « Down At My Local Cafe » au piano bondissant et délicieux.

Y’a aussi bien sûr une grosse rasade de leurs traditionnels tubes pop, musclé en mode discoïde avec « Do You Remember What I Told You Last Night » et ses nappes de voix somptueuses, plus cool avec « Lydia, Don’t Worry » ou bien carrément en mode ballade avec « The Yesterday Room » qui conclue à merveille l’album.

Certes, on aime ou on n’aime pas la morgue toute british avec laquelle Death Of Guitar Pop nous balance dans la tronche tous les deux ans un nouvel album. On peut aussi peut être leur reprocher de pas s’écarter d’un poil de leur recette initiale. Mais franchement, en ce qui me concerne, je me régale encore une fois avec le retour de leur cocktail ska/pop unique et explosif, à la production monstrueuse, encore une fois ici parfaitement dosé !

Bronsky

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