Rude Boy Train

GENTLEMAN’S DUB CLUB – The Big Smoke – Easy Star Records

Afficher l'image d'origineUN PEU D’HISTOIRE: C’est du côté de Leeds dans les Yorshire qu’a vu le jour GENTLEMAN’S DUB CLUB, groupe amateur de reggae moderne composé de pas moins de neuf musiciens.

Deux Ep au compteur et un album, « Fourty Four » sorti il y a deux ans chez Ranking Music, et voilà que Gentleman’s Dub Club est invité dans plein de gros festival, notamment à Glastonbury, en plus d’être amené à ouvrir pour des pointures mondiales comme The Wailers, The Streets, U-Roy, Madness ou Finlay Quaye…

Pour son second opus, « The Big Smoke », tout juste arrivé dans les bacs, le groupe choisit cette fois de travailler avec l’excellent label anglais Easy Star Records (The Expanders, The Skints, Giant Panda Guerilla Dub Squad…)

LE DISQUE : En fait j’écoute pas des tonnes de reggae comme ça tu sais, du reggae classique, du reggae roots, du reggae avec des dreadlocks et des espadrilles. En fait j’aime j’ai me surtout le skinhead reggae, et les trucs un peu reggae/soul, à la Lions, à la Rockin’ Preachers, avec des influences rocksteady, ou alors des trucs moderne tu vois, avec un son d’aujourd’hui.

Ça tombe bien, parce qu’avec Gentleman Dub Club, on a effectivement droit à un son moderne, probablement conchié par certains puristes, mais que j’apprécie grandement. Ces gars-là il y a peu, je ne les connaissais pas, et on peut dire que je vivais dans le pêché. Car Gentleman Dub Club, groupe british s’il en est, a plus d’un tour dans son sac et mérite toute votre attention.

D’abord, ces gentlemen ne font pas vraiment de 100 % pur dub, même si de « One Night Only »  à  « Afraid Of The Dark » en passant par « The Chamber » (avec un nom pareil), les échos, la réverb et autres arrangements à la King Tubby/Lee Perry nous rappellent que ces anglais aiment travailler la postproduction. Remarquez, c’est sorti sur Easy Star alors…

Ce que j’aime sur cet album, c’est d’abord que les morceaux ne durent pas trois heures, et que le combo a un vrai sens de la mélodie pop avec les voix idoines qui rentre sa musique très accessible, mas pas dénuée de personnalité, loin de là. J’adore la ponctuation de cuivres sur « Music Is The Girl I Love » et son phrasé parfaitement dans le ton, tout comme la très habile « Bad Girl », à peu près pour les même raisons. « Earthquake » fait un peu plus dans la finesse, dans le velours, moins dans le gros reggae qui se promène le cul à l’air, et avec « Pressure », Gentleman’s Dub Club accélère un peu le tempo pour donner un léger coup de boost à un ensemble vraiment pas dégueu. Et alors qu’est-ce que c’est bien produit (faut dire qu’une partie a été enregistré chez Prince Fatty) !

Les amateurs de gros cuivres iront prendre du plaisir en écoutant « Nocturnal », un instru bien nommé de toute première bourre qui se termine en quasi ska avec son sax hypnotique, et ils pourront dire à leurs potes que le reggae anglais des années à venir passe forcément par Gentleman’s Dub Club.

Vince

 

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