Prince Perry – Here Tomorrow gone today – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : C’est du côté de Toronto (Canada/Ontario) que l’histoire se passe. PRINCE PERRY, est un chanteur/guitariste habituellement accompagné sur scène par THE GLADTONES (son vrai nom étant Perry Gladstone). Le gars a été membre de plusieurs groupes, et en 2009 il sort « Songs About Girls », son premier album avec sa nouvelle formation, en autoproduction.
Il joue avec tout ce qui se fait de bien en Amérique du Nord (The Slackers, Deal’s Gone Bad, Aggrolites…) et publie ensuite un single qui annonce l’arrivée de son second opus, « Love At The End Of The Century » (Zebra Libre Records/Rocking Records), avec un certain Mitch Girio à la gratte et à la production et une chanson/titre en forme de pur hit, qui l’amène même à venir jouer en Europe pour soutenir cet album, notamment au Riverside Stomp de 2012 à Mayence/Wiesbaden.
En 2013, Perry et sa troupe retournent en studio pour enregistrer « Here Tomorrow Gone Today », leur troisième album qui sort en autoproduction à l’automne (pour l’instant en téléchargement uniquement), avec notamment Lorraine Muller (Kingpins, Lo & The Magnetics…) en guest.
LE DISQUE : On vous vais indiqué il y a quelques semaines de cela que la gars Prince Perry from Toronto avait mis quelques nouveau titres en écoute sur sa page bandcamp avec une pochette toute moche. Et bien il s’agissait en fait des prémices du nouvel album disponible pour l’instant uniquement en téléchargement (mais il ne faut pas désespérer de voir débarquer le CD).
Ça démarre calmement avec une intro toute bizarre, et on passe tout de suite au tube de l’album, « It’s Allright It’s OK » dont je vous avais déjà causé la dernière fois. Mais j’insiste : Ce titre est excellent ! Two Tone à fond, un brin pop, avec un superbe solo de gratte et un refrain facile à retenir et à chanter dans la fosse à gorge déployée avec les copains. Grand moment de ska made in Canada !
« Monotone » porte assez mal son nom, car pour skanker ça skanke, avec des chœurs qui rendent le tout gouleyant pour que ça fasse du bien par où ça passe. C’est simple, c’est efficace, et moi je signe des deux mains, comme je signe des deux mains à l’écoute de « There’s A Reason », à peu près dans la même veine, ou de la plus sixties mais non moins appréciable « All I Got ».
Grosse grosse grosse impression aussi sur « Something Right », encore très pop et très two tone, avec une bien belle voix, un sens de la mélodie qui fait mouche dès la première écoute, et un clavier de saloon comme si on était sur un album de Madness, et sur « Right Girl », un peu à la Buster Shuffle, ou sur « Girls & Boys », standard emprunté à Blur joué ici à la manière de 65 Mines Street.
Quelques bizarreries par-ci par-là (« Tu Mirada »), mais pas de quoi remettre en cause l’indéniable qualité de ce nouvel album, qui se termine dans la bonne humeur avec « When I Think Of You (Costa Rica) », morceau on ne peut plus fun qui envoie dans les esgourdes une bonne petite dose d’énergie bien nécessaire en cette fin d’année qui s’annonce assez glaciale. On remercie Prince Perry de contribuer à faire remonter la température.
Vince
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