Rude Boy Train

Stranger Cole & The SteadyTones – More Life – Liquidator Music

Résultat de recherche d'images pour "stranger cole morelife"UN PEU D’HISTOIRE: Ici, on aime bien THE STEADYTONES, excellent groupe allemand qui nous avait gratifié en 2013 d’un très bon « Heavy Impact » avec une pochette en bois (pour de vrai).

Et forcément on aime aussi le grand STRANGER COLE, une des dernières légendes des débuts, de l’époque d’Eric Monty Morris ou de Patsy Todd, quand en Jamaïque la mode était aux costumes cintrées et aux chaussures propres et nettes.

Côté discographique le gars n’était plus très prolifique, mais Toni Liquidator et ses amis bavarois sont allés le sortir de sa retraite pour un Ep sorti pile à la fin de l’année dernière.

LE DISQUE: Stranger Cole est une légende, et SteadyTones est un excellent backing-band. Libre à vous de vous réjouir qu’ils s’assemblent pour un six titres sur Liquidator Music. Franchement, on a déjà vu pire comme programme.

Oui mais, ça commence de façon assez banale, assez convenue, par la doublette « Hide It »/ »Paparazzi », et si tout est très bien interprété, sans fausse note et sans faute de goût, on ne peut s’empêcher de penser qu’on a déjà souvent entendu ça, et en mieux. C’est du skinhead reggae bien comme il faut et tout et tout, mais si tu mets ça à côté d’un Aggrotones ou d’un Esteban Descalzo, ben forcément tu trouves que c’est pas tout à fait à la hauteur.

Oui mais le truc s’améliore carrément dès qu’il se met au ska, et avec « Ungrateful » on se dit que le beat est bon, et que l’ensemble est d’une efficacité assez redoutable. « Everyday Nation » sera un mini cran en dessous, mais toujours de belle facture, et avec « Tell Me Darling », plus tout à fait rocksteady, pas tout à fait ska non plus, on est dans le parangon de soul song jamaïcaine que n’aurait probablement pas reniée Alton Ellis.

L’Ep se termine à la cool sur « More Life », bien produite, bien arrangée, bien interprétée, mais là aussi un peu datée. Quand on est un vieux briscard et qu’on veut se démarquer du tout venant, le mieux est de s’accoquiner avec un producteur qui va vous sortir de votre zone de confort pour vous réinventer. Tim Armstrong l’avait fait avec Jimmy Cliff. Ça serait bien qu’il aille glisser un mot à l’oreille de Stranger Cole.

Vince

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