Rude Boy Train

Supertonic Sound Club – Scheherazade – Amty Records

Afficher l'image d'origineUN PEU D’HISTOIRE: C’est à Dublin (Irlande) que se forme SUPERTONIC SOUND CLUB il y a un peu plus de cinq ans. Au programme, du ska,de la soul, du reggae, du jazz et de la funky music.

Les huit musicos ont publié un premier 45 tours soul en 2010 chez Rowed Out Records (« Truly Something Special »), et les voilà qui nous pondent un nouvel Ep (deux titres seulement) sur le label suédois Amty Records. Avec comme invité de marque : un certain Dave Barker…

LE DISQUE: Comme quoi en Irlande y a pas que les Pogues. Il y a aussi Supertonic Soud Club, un groupe soul-ska-funk de la capitale qui fait du bien à nos oreilles sensibles.

Le menu n’est pas très copieux: cinq ans d’existence, toujours pas d’album, et le disque que voici est un single composé de deux morceaux seulement. Mais pourquoi faudrait-il toujours de la quantité lorsque la qualité est là. Et puis Dave Barker qui repointe le bout de son nez, y a pire comme programme.

Le premier titre justement, c’est « Scheherazade », chanté par le pote à Ansel Collins. A la première écoute on trouvera ça un peu classique, très classique diront certains, avec un beat résolument ska mais des arrangements finalement très early-reggae, une mélodie arabisante (on pense à « Sahara » de Laurel Aitken), des choeurs féminins qui vont bien, un clavier à la Madness (avec un son de clavecin) et évidemment la voix, ou plutôt la scansion d’un Dave Barker vraiment très en forme, bien accompagné qu’il est c’est vrai par une bande d’Irlandais avec de la suite dans les idées. La rythmique est en fait toute simple, classique donc et même répétitive, mais c’est tout ce qui vient s’y coller (les choeurs, la voix, les cuivres…) qui donne à ce morceau toute personnalité.

En deuxième place, c’est à « Little Boy » qu’on a droit, sur un beat plus cool, plus reggae, porté dès l’entame par une section cuivres qui apporte ce qu’il faut de ponctuation sans emphase, et avec une très belle voix, celle de Shelley, qu’on croirait empruntée à Pauline Black tellement les timbres se ressemblent. Et ça ya pas à dire, c’est une qualité.

Supertonic Sound Club laisse une belle impression avec ce petit Ep trop court qui espérons-le, aura un jour une descendance augmentée d’un petite douzaine de titres. Au moins.

Vince

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