Rude Boy Train

THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES – While We’re At It – Big Rig Records

MMBwhilewereatit.jpgUN PEU D’HISTOIREMine de rien ça fait 35 ans qu’elle dure cette histoire, 35 ans que Dicky Barrett et ses copains punks de Boston ont décidé de former un groupe qui tabasse, puis de lui adjoindre des cuivres et d’inventer le ska-core, genre qui sera décliné à l’envi un peu partout à travers le monde.

THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES est l’un des grands groupes de l’histoire du ska. Parce qu’il a eu un immense succès, et parce que de ses débuts dans l’underground à la consécration de 97 (avec « Let’s Face It ») puis au retour aux affaires dans la seconde moitié des années 2000, le combo n’a eu de cesse de sortir de purs albums, toujours emmené par l’inamovible quatuor Barrett/Gittleman/Burton/Carr.

Pour son dixième opus tant espéré (le précédent datait de 2011), la fine équipe a ressorti sa formule magique à base de voix sévèrement burnée, de riffs de cow-boys, et de pochette de toute beauté. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S – THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES – Let’s Face It – (Mercury/Big Rig-1997)

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« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois… 

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE (RAPPEL): L’histoire se passe dans l’une des plus européennes des villes américaines. L’une des plus irlandaises même. Boston. Massachusetts. Nous sommes en 1985, et un groupe se forme sur les cendres de deux combos hardcore du coin. Un bassiste, Joe Gittleman, va rencontre un chanteur, Dicky Barrett. Ensemble, il vont former un groupe qui au départ va s’appeler The Bosstones. Des line-up  se forment et se transforment, Tim Burton (sax) et Nate Albert (guitare) sont déjà de la partie, et le groupe décide d’allonger son blaze pour devenir THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES, Bosstones tout court ayant déjà été utilisé par d’autres.

Le groupe mélange le ska cher à Dicky Barrett, au hardcore cher à Joe Gittleman, et publie en 1989 sur Taang ! Records son premeir album, « Devils Night Out », qui sera le premier disque de skacore de l’histoire. Car à l’époque, Operation Ivy fait dans le ska-punk. Ska-punk, skacore, tout cela est un peu pareil, mais on ne sait pas encore qu’on vient d’assister là au début d’un vague qui va bientôt se transformer en raz de marrée. (suite…)