Rude Boy Train

GRAMOPHONE ALLSTARS BIG BAND – Maraca Soul – Bankrobber

UN PEU D’HISTOIRE : Vous vous rappelez surement des Gramophone All Stars Big Band, dont on vous parlait début 2015 à l’occasion de la sortie de leur 4eme album, « Jazzmaica » sorti sur le label Catalan Bankrobber. Ce quatrième album n’en était pas vraiment un, puisque c’est sous le nom de Gramophone AllStars « tout court » et avec une formation plus basique  qu’il officiaient depuis le milieu des années 2000, sortant, à un rythme cadencé, trois albums plutôt sympatoches, « Just Delightin’ » dès 2008 chez Silver Bullets, puis « Simbiosi » et « Levitant A La Deriva » en 2010 et 2011 tout deux chez l’incontournable  Liquidator.

Ils réapparaissent seulement début 2015, après le renfort de leur  formation,  portant leur nombre a  15 membres  dont 9 cuivres, et l’ajout de « Big Band »  à leur patronyme, pour la sortie de ce « Jazzmaica » qui nous avait laissé un peu le cul entre deux chaises, entre des orchestrations de dingues, une prod qui tue et beaucoup d’options musicales déstabilisantes et autres gimmick jazzeux un peu bancals. Les revoilà donc de retour sur le devant de la scène en cette fin d’année, avec ce « Maraca Soul » sous le bras, toujours sorti chez Bankrobber. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE BLUES BUSTERS – Behold… How Sweet It Is (Dynamic Sounds-1964)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Lloyd Osbourne Campbell et Phillip James naissent tous deux en 1941 en Jamaïque. La famille du premier déménage peu de temps après sa naissance de Kingston vers Montego Bay. C’est ici qu’ils fréquenteront les bancs de la même école, devenant rapidement amis.  Si Lloyd passe par la case assez traditionnelle chorale de la paroisse, Phillip, dont le père est artiste, se retrouve a participer à ses cotés au « Show Boat Folies », un spectacle monté pour les touristes et joué sur un bateau spécialement conçu. Quand à l’âge de 9 ans, son père décède, Phillip poursuit l’aventure avec la troupe alors que Lloyd continue ses études pendant quelques années. Il se joint malgré tout à l’occasion au spectacle, en reprenant avec son ami des titres ricains aux  orientations soul-rythm’n’blues, rodant ainsi les bases d’un duo dont la réputation de sonner comme quatre chanteurs  grandit peu a peu. Les Blues Busters sont nés. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – RUDE RICH & THE HIGH NOTES-Soul Stomp (Grover Records-2004)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Comme nous le rappelions récemment à l’occasion de la sortie de « The Soul In Ska », l’aventure RUDE RICH & THE HIGH NOTES ne date pas d’hier et le combo des Pays-Bas à la réputation justifiée d »une des plus solides formation européennes. Monté en 1998, le groupe sort l’année suivante son premier album, « The Right Track », sur Boombax Music et en 2001, c’est Grover Records qui l’accueille pour la sortie d’un disque très remarqué: « Change The Mood », mix de reprises fidèles de classiques de la grande époque et de quelques compos bien senties, avec un featuring de Rico Rodriguez.

Mais The High Notes, c’est aussi un backing-band, qui accompagne notamment le grand Derrick Morgan en 2003 sur « Derrick Morgan Meet The High Notes Live », mais aussi Dennis Al Capone, Winston Francis, ou bien encore Alton Ellis qui ne tarissent pas déloges sur leurs collaborations.  L’année suivante est publié « Soul Stomp », le troisième opus encore chez l’incontournable maison allemande, toujours mi-reprise, mi-compos, pourtant souvent à la hauteur de leurs illustres ainées. (suite…)