The Slackers en France cet automne
Avec THE SLACKERS, c’est au minimum une tournée européenne chaque année. Et pourtant, le différents musiciens du groupe ne manquent pas de side-projects, entre Dave Hiilyard & the Rocksteady 7, Crazy Baldhead, Star Fucking Hipsters, California ou les albums solo de Vic Ruggiero… Bref, c’est fin novembre que le sextet new-yorkais débarque sur le vieux continent, avec un atterrissage aux Pays-Bas le 30/10, un passage obligé par le Royaume-Uni, et surtout, Paris le 6 novembre (Glaz’art), Toulouse le 7 pour la semaine du ska à Toulouse « le retour » (La Dynamo), et un passage à Marseille le 11(Le Molotov). Les frontaliers du sud-ouest pourront toujours pousser jusqu’à Bilbao le 8 novembre (Sala Sonora), et les frontaliers du nord-est pourront aller admirer The Slackers à Arlon en Belgique (l’Entrepot) le 23. (suite…)
THE BROOKLYN ATTRACTORS : ALL STAR BAND FROM NYC !
La scène new-yorkaise, c’est un peu comme la scène espagnole : Quand il n’y en a plus, y en a encore. La preuve avec ce nouveau combo de Brooklyn, sobrement appelé THE BROOKLYN ATTRACTORS. Et avec pas n’importe qui dedans, voyez plutôt : Larry McDonald (Rocksteady 7, encore lui) aux percus, Rich Graiko (Westbourn Train, Void Union) à la trompette, Eddie Ocampo (Crazy Balhead, Insteps…) à la batterie, Buford O’Sullivan (Crazy Baldhead, Scofflaws…) au trombone, Gideon Blumenthal (Westbound Train) aux claviers, Luke Penella (The Lifted Crew, Westbound Train) au sax, Dan Jeselsohn (Toasters, NYSJE, Crazy Baldhead…) à la basse, Justin Rothberg (King Django band, Rocksteady 7…) … et tout un tas de participations, de Kevin Batchelor (The Skatalites ) à Dave Hillyard, en passant par King Django ou Raynier Jacildo (The English Beat)… Bref, c’est du lourd, du très lourd !
Ken Boothe Meet Crazy Baldhead : Les vidéos !
KEN BOOTHE est un grand parmi les grands, et quand il joue à New York, on est content que quelqu’un immortalise tout ça avec sa caméra. C’est ce qu’a fait Robert O’Haire il y a quelques jours, lorsque le grand Ken est monté sur scène accompagné par les excellents CRAZY BALDHEAD. Parce que Crazy Baldhead en ce moment, c’est quand même Jay Nugent à la gratte, Vic Ruggiero au piano, David Hillyard au sax, Buford O’Sullivan (Scofflaws) au trombone, Eddie Ocampo à la battrerie (Insteps, Stubborn Allstars…), Jack Wright au clavier (The Hard Times), Dan Jeselsohn à la basse (Mephiskapheles, Dub Is A Weapon…) ou Larry McDonald aux percus (Rocksteady 7), et des chanteurs qui vont et viennent, tels Dan Klein (Fightnrs) ou John « Jah Point » Pinto. Si ça c’est pas un backing-band de folie… (suite…)
Boss Capone, le nouveau son early reggae venu de Harlem
BOSS CAPONE est un mystère. Un vrai, un pur mystère. Mais qu’est-ce que c’est que ce groupe apparu récemment au détour d’une page Facebook ? Peu d’infos ont filtré sur ce nouveau combo. On sait qu’ils seraient new-yorkais (vous remarquerez l’emploi du conditionnel), de Manhattan et même de Harlem, qu’ils font du skinhead reggae et qu’ils s’apprêtent à sortir (déjà !) un premier album cet été chez les Allemands de Grover Records. Bizarre bizarre, un groupe américain qui sort direct sont premier opus chez des Allemands sans passer pas la case Jump Up Records ou par Megalith… Apparemment le titre serait « Another 15 Dance Floor Crashers by Boss Capone », et la pochette, à défaut de la liste des musiciens, a déjà été dévoilée sur la toile. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE TOASTERS – DUB 56 (Moon Records/1994)
« Rude Boy Train’s Classics« , c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois ».
BEAUCOUP D’HISTOIRE: THE TOASTERS, c’est tout simplement l’une des plus belles références de l’histoire du ska.
Créé à New York en 1981 sous le nom de Not Bob Marley, The Toasters est indissociable de son frontman/guitariste/chanteur Rob « Bucket » Hingley, un english man in New york comme dirait l’autre, qui parle un peu français aussi puisqu’il a vécu à Strasbourg (son père faisait partie de l’armée anglaise).
En 1985, The Toasters sort un 45 tours éponyme, puis un autre (« Beat Up »), avant un mini album, « Recriminations », aujourd’hui collector, et embraye en 1987 avec son premier LP, « Skaboom », plusieurs fois réédité. Les disques de The Toasters sortent systématiquement sur Moon Records, le label créé par Bucket (qui sera plus tard rebaptisé Moon Ska NYC pour des questions de droits). (suite…)
Un nouvel Ep pour The Frightnrs
THE FRIGHTNRS est un groupe qui s’est formé à New York il y a plus de trois ans. Amateur de rocksteady, de reggae et de rub a dub, le combo formé par Dan au chant et à la guitare, Chuck au clavier, Kyle à la guitare, Preet à la basse et Rich à la batterie avait sorti en juin dernier un Ep enregistré au Crazy Baldhead Studio et produit par Agent Jay (guitariste des Slackers). (suite…)
LE NOUVEAU KING DJANGO EN APPROCHE
Jeff Barker, alias KING DJANGO, est l’une des figures de proue de la scène ska/reggae américaine (plus précisément basé entre New-York City et le New Jersey). Tromboniste/chanteur un temps avec les Slackers, souvent en solo ou avec The Stubborn Allstars, King Django joue du ska, du rocksteady, du reggae, du ragga, bref c’est une peu le Dr Ring Ding américain ! Et en plus d’être le big boss man du label Stubborn Records, le gaillard gère le Version City Studio qui depuis 1996 n’en finit plus d’enregistrer la crème de la crème (The Slackers, Mr T Bone, Westbound Train, Eastern Standard Time…). Evidemmennt, il pond aussi des disques perso (beaucoup) avec des backing-bands à géométrie variable, et le voilà qui vient d’annoncer la sortie de son nouvel opus, sobrement intitullé « Anywhere I Roam » (« partout où je traine »), chez Stubborn Records évidemment. Le disque sera en précommande dans les semaines qui viennent et évidemment, on vous tiens au jus…
http://www.kingdjango.com/ www.stubbornrecords.com/
Easy Star All-Stars – Easy Star’s Thrillah – Easy Star Records
UN PEU D’HISTOIRE : Même s’il n’est sans doute pas nécessaire de vous faire une rétrospective de ce groupe, on va quand même faire un petit tour récapitulatif. Easy Star All-Stars est un groupe originaire de New York City et qui a fait ses débuts en 2003. Ce groupe s’est fait une réputation notable sur la scène reggae et dub internationale en reprenant avec brio des albums mythiques de groupes qui le sont tout aussi : Dub Side of the Moon (Dark Side of the Moon de Pink Floyd) en 2003, Radiodread (OK Computer de Radiohead) en 2006, Easy Star’s Lonely Hearts Dub Band (Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles) en 2009 et l’album remix Dubber Side of the Moon en 2010. L’objectif avoué du groupe est de rassembler les fans de reggae, dub, rock classique et rock indépendant en une seule même et grande famille. Tous les albums précédemment cités ont reçu un accueil des plus triomphaux, et le guitariste de Radiohead n’a par exemple pas hésité à qualifier leur version de Let Down de « vraiment étonnante ».
Le groupe a également sorti deux projets originaux, un premier E.P. Until That Day sorti en 2008 et un album First Light sorti en 2011. Les membres sont donc très actifs pour le plus grand plaisir de tous les fans de reggae et dub à travers le globe. (suite…)
Jump Up réédite Mephiskapheles
Souvenez-vous le début des années 90: New-York était un peu la Mecque du ska et Moon Records produisait des albums à tire-larigot ! Parmi-eux, un groupe énervé sobrement appelé MEPHISKAPHELES qui invitait Belzébuth à venir skanker. Quel rude-boy n’a pas ondulé de la croupe en entendant claquer les cuivres agités de « Doomsday » à l’époque où MTV passait du ska sur son antenne (si si je vous jure) ?
C’est le label de Chicago Jump Up Records qui a donc décidé de re-sortir, 17 ans après les faits, le premier album du groupe (qui en a sorti 3 en tout), « God bless satan ». Et en vinyle en plus ! Avec en bonus, un 45 tours reprennant les titres qui figuraient sur la première démo introuvable de 1991. Du pur travail d’archéologue quoi. Merci Jump Up !