THE BIG SKA BAND – Revival – Shanachie
UN PEU D’HISTOIRE : THE BIG SKA BAND, c’est le groupe de JOE FERRY, célèbre bassiste et producteur américain, qui a notamment travaillé avec The Skatalites. Le groupe existe depuis une vingtaine d’année. Joe Ferry lui, se trimbale entre l’état de New-York et la Pennsylvanie, et a aussi traîné du côté des Skandalous Allstars avec quelques autres pointures du coin.
Il a sorti pas mal d’albums solo (« Big Up », « Big Ska », « Skallelujah »…), et après un « Bootleg » (c’est son nom) de cinq titres en 2005 avec son Big Ska Band, il a sorti « Skankology » en 2013.
Le voilà pris en flagrant élit de récidive avec « Revival » et sa pochette signée Chema Skandal. (suite…)
THE INTRINSICS – The Intrinsics – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : C’est en Nouvelle Angleterre, pays des pionniers et du Mayflower, que cette histoire commence en 2013. C’est même plus précisément dans une des universités les plus prestigieuses au monde – Harvard – que se forme un combo soul, THE INTRINSICS, autour de Nadia, la chanteuse, et de huit musicos dont quatre cuivres, amateurs de son Motown.
Et c’est au tout début de l’année 2015 que le groupe laisse sa première trace discographique avec deux reprises, « Killing Me Softly » et « Wish Someone Would Care », balancées sur bandcamp mais jamais publiées en 45 tours. En mars, ce sont deux compos, « Off The Record » et « Shoulda Know Better », qui sont dévoilées de la même manière.
Un Ep pour The Delirians
Décidément ça bouge du côté de Los Angeles et d’Angel City Records. Le super label californien n’en a pas assez de sortir de la belle compile qui tue, voilà qu’en plus on a droit à un Ep quatre titres de THE DELIRIANS, le super groupe qui débarque en Europe avec Jackie Mendez et Xavier Lynch.
Voici donc la dixième référence du label de L.A, sous forme d’un bien beau 45 tours qui s’intitule « Leave This Town ep », avec en plus « Tears Of Joy », « Do It » et « I Am The One ». Le programme est super alléchant, ça se chope ici, et on peut écouter des extraits juste après. (suite…)
RANCID – All The Moonstompers – Chase The Ace Records
UN PEU D’HISTOIRE : Voilà voilà, on va pas vous faire l’affront de vous présenter RANCID en long en large et en travers, mais juste vous rappeler que ce groupe, probablement parmi les meilleurs de l’histoire du punk-rock mondial, a débuté au bord de la baie de San Francisco en 1991, autour de Tim Armstrong et Matt Freeman, pionniers du punk-ska US avec les cultissimes Operation Ivy, et de Brett Reed, un skateur d’Oakland (replacé par Branden Steineckert en 2006).
Après un premier album éponyme, le groupe est rejoint en 93 par Lars Frederiksen, qui fit un temps une pige au sein de Uk Subs. Le second album du désormais quatuor, « Let’s Go », sort en 94 sur Epitaph et se fait pas mal remarquer. Mais c’est un an plus tard avec « …And Out Comes The Wolves » que Rancid devient un phénomène, notamment grâce au succès du hit ska « Time Bomb ». (suite…)
Un premier album pour The Crombies
THE CROMBIES, c’est un combo américain originaire de Chicago amateur de son two tone, avec une vraie culture skinhead un peu à l’anglaise. Le groupe est composé de six musicos qu’on a déjà pu apercevoir chez des pointures locales comme les trop rares Deal’s Gone Bad ou Lord Mike et ses Dirty Calypsonians.
Formé au début des années 2010, The Crombies envoie dès 2011 un 45 tours chez Jump Up Records, le label du coin qu’on ne présente plus, avec dessus une reprise de « Blood and Fire », le standard de Niney The Observer, et « Mad At The World », empruntée à Deal’s Gone Bad. Sur sa page facebook, le groupe évoque un album pour le printemps 2012, mais il n’est vraisemblablement jamais sorti.
Les reprises, The Crombies aime ça, puisqu’en 2013 il sort un split 45 tours avec Green Room Rockers sur lequel il reprend « English Civil War » du Clash pour Jump Up Records, puis pour la fameuse compile espagnole « The Clash Goes Jamaican » de Golden Singles Records. (suite…)
The Skruffians: du ska-jazz du Minnesota
Voilà un tout nouveau groupe apparu il y a peu sur la scène US: THE SKRUFFIANS. Je vous accorde que c’est un nom à la con, mais le combo de Minneapolis se démerde vraiment pas mal avec ses influences ska, reggae, soul, et donc jazz, et probablement pas mal de temps passé à écouter en boucle les patrons de The Skatalites.
La formation classique à sept comprend trois cuivres et pour l’instant pas de chanteur (c’est 100 % instru cette affaire), et le groupe a déjà croisé la route de ces petites gloires locales que sont les Prizefighters, ou de Chris Murray et des Crombies. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE STINGERS atx – All In A Day (Grover Records/2004)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…
UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : THE STINGERS atx est un groupe formé en 1998 à Austin, capitale du Texas (atx = Austin Texas) autour de Jonny Meyers à la guitare et au chant, Patrick Pretorius au clavier et au chant, Wayne Myers au trombone, Willy Camero à la basse, Patrick Kelly à la batterie et Miguel Harvey au chant.
Le groupe mélange ska, reggae et soul, et publie en 2000 un 45 tours éponyme. En 2001, il en sort un second, « Big In Mississippi », puis signe sur Grover pour en publier un troisième, « Rich Boy », avant d’enchaîner avec son premier album, « This Good Thing », toujours sur le label allemand, avec Victor Rice à la production (réédité plu tard par Jump Up Records). (suite…)
Des extraits du prochain Slackers
THE SLACKERS, c’est probablement le groupe de la scène ska/rocksteady/reggae US le plus prolifique. Au moins une tournée européenne chaque année, un disque (officiel ou parallèle) à peu près au même rythme, sans parler des side-projects de David Hillyard, de Vic Ruggiero au d’Agent Jay.
Au niveau album officiel, on n’avait pourtant rien eu à se mettre sous la dent de la part des New-Yorkais depuis « The Radio » en 2012 (un album de reprise), puisque « My Bed Is A Boat » en 2013 n’était qu’un ep. C’était étrangement calme et on vous avait annoncé cet automne que le groupe lançait une campagne de financement pour un nouvel opus à paraître en 2016. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S – THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES – Let’s Face It – (Mercury/Big Rig-1997)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…
UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE (RAPPEL): L’histoire se passe dans l’une des plus européennes des villes américaines. L’une des plus irlandaises même. Boston. Massachusetts. Nous sommes en 1985, et un groupe se forme sur les cendres de deux combos hardcore du coin. Un bassiste, Joe Gittleman, va rencontre un chanteur, Dicky Barrett. Ensemble, il vont former un groupe qui au départ va s’appeler The Bosstones. Des line-up se forment et se transforment, Tim Burton (sax) et Nate Albert (guitare) sont déjà de la partie, et le groupe décide d’allonger son blaze pour devenir THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES, Bosstones tout court ayant déjà été utilisé par d’autres.
Le groupe mélange le ska cher à Dicky Barrett, au hardcore cher à Joe Gittleman, et publie en 1989 sur Taang ! Records son premeir album, « Devils Night Out », qui sera le premier disque de skacore de l’histoire. Car à l’époque, Operation Ivy fait dans le ska-punk. Ska-punk, skacore, tout cela est un peu pareil, mais on ne sait pas encore qu’on vient d’assister là au début d’un vague qui va bientôt se transformer en raz de marrée. (suite…)
AGGROLITES : du nouveau
Finalement ça faisait un moment qu’on n’avait pas entendu parler de la fine équipe de THE AGGROLITES, les papes du dirty reggae made in Los Angeles qu’on ne présente plus. Parce que mine de rien leur dernier album, « Rugged Road », date quand même de 2011. Alors on s’impatiente…
Mais bonne nouvelle : le son nouveau est arrivé. Le quintet vient de mettre en ligne trois morceaux inédits sur sa page bandcamp. Et ça fait vraiment du bien par où sa passe. (suite…)