Rude Boy Train

THE BRANLARIANS : L’INTERVIEW !

Discussion de type cool avec Guilaume Tiguilup Branlarian, chanteur et guitariste des Branlarians from Preignan rock city ! On y parle de leur premier album, de Ska Fever, de la scène locale, de leurs projets, de graphisme, et un peu de branlette…

RUDE BOY TRAIN : Salut Guillaume, et merci de répondre aux questions à un euros de Rude Boy Train !

THE BRANLARIANS : Salut,  vas-y envoie les questions, je suis chaud !

RBT : Hummm, coquin… Alors ce premier album, comment ça se passe depuis la sortie ? Bien ou bien ?

THE BRANLARIANS : Yes, on est content ! On n’a que de bons retours, grâce aux labels et à tous ceux qui nous soutiennent. Ils partent comme des petits pains aux quatre coins du pays (et au-delà même) !

RBT : Justement comment ça se fait que vous avez bossé avec autant de labels ?

THE BRANLARIANS : Déjà, c’est parce qu’au cours de nos tournées, on a rencontré des personnes qui souhaitaient bosser avec nous : Redhead Man nous avait déjà produit le 45 tours par le biais Jewels Records, Casual Records avec qui nous avons réalisé le split 33 tours avec Bobby Sixkiller, FraggleRock qui est un label/distro de par chez nous, Maloka de Dijon qui nous avait invité à participer à son festival il y a de ça quelques années, notre association : La Sauce D.T.C et enfin Mass Prod de Rennes. Et ensuite parce que l’urgence d’enregistrer un album et le manque de fonds nous ont convaincus de faire appel à toutes ces personnes motivées.

RBT : Donc tous les labels ont mis un peu la main à la poche pour payer l’édition ?

THE BRANLARIANS : Absolument ! Et surtout la distribution

RBT : Et vous avez pas eu de propositions de l’étranger ? Rocking Records en Allemagne, Brixton en Espagne, éventuellement Liquidator ?

THE BRANLARIANS : Côté Espagne, rien du tout .Et malheureusement avec Olly de Rocking Records, des détails techniques nous ont empêché de réaliser le projet.

RBT : Vu la proximité géographique je pensais que vous aviez peut-être des contacts en Espagne. Vous suivez la scène là-bas ? Vous y jouez des fois ?

THE BRANLARIANS : Nous n’avons joué qu’une fois en Espagne, par contre nous y allons régulièrement pour voir des concerts et des festivals comme un Lillois irait en Belgique…

RBT : Ok. Finalement ça fait pas mal d’années que vous existez. Vous avez voulu attendre pour pondre le bon album au bon moment ?

THE BRANLARIANS : Non rien n’est calculé, on n’est juste des branleurs !

RBT : C’est un truc que vous faites comme ça à coté ? Vous bossez sinon ? Y en a qui sont étudiants ? Pas de musicos pro comme chez Mampy ?

THE BRANLARIANS : Plus d’étudiants depuis quelques années, chacun travaille en parallèle du groupe. Le seul intermittent, c’est notre saxophoniste Youl.

RBT : Il joue dans autre chose que Branlarians je suppose ?

THE BRANLARIANS : Oui, il joue dans Ska Fever.

RBT : Oui, ça effectivement je savais, mais il fait pas autre chose pour avoir le statut d’intermittent ? Branlarians + Ska Fever ça fait assez de dates ?

THE BRANLARIANS : Ah ah ah ! S’il devait compter sur les branleurs et Ska Fever pour avoir son intermittence, il faudrait qu’il se lève de bonne heure ! Il a d’autres projets à venir et fait la course à son statut, comme beaucoup d’autres intermittents !

RBT : Dac. Justement, comment ça se goupille le travail sur Ska Fever avec les gars de la TSF. Vous répétez régulièrement ou alors c’est un peu en dilettante quand ça vous arrange ?

THE BRANLARIANS : Réponse B : Y a quand même 50 % de branleurs dans Ska Fever

RBT : Branleurs, branleurs ! Vous avez quand même pondu un skeud qui tient bien la route pour des branleurs !

THE BRANLARIANS : The first and maybe the only !

RBT : Héhé ouais… Si on trace une ligne Bordeaux-Perpignan qui passe par Toulouse et les environs, on se rend compte qu’il y a une belle scène dans le sud-ouest: Mampy, Ska Fever, Branlarians, TSF, Skamanians, 100 Grammes de Tête, Rockin Preachers, Jouby’s, Moon Hop, Trains Tone… C’est à cause du soleil ou bien c’est le Bordeaux ?

THE BRANLARIANS : Chez nous c’est plutôt à cause de l’Armagnac ! Mais c’est vrai que la scène du sud-ouest se porte bien depuis quelques années. Nous nous croisons tous régulièrement et toujours avec grand plaisir.

RBT : Y a pas trop d’équivalent en France d’ailleurs, à part peut-être dans le nord-est avec 65 Mines Street, Two Tone Club, Bobby Sixkiller, Nancy Skankin’ Jazz Orchestra, Skaferlatine… Mais bon avantage sud-ouest quand même !

THE BRANLARIANS : Yes, c’est les cousins de là-haut à droite !

RBT : A droite à droite… Fais gaffe à c’que tu dis. Vous êtes impliqués personnellement dans l’orga de Rock’n Stock ?

THE BRANLARIANS : Plutôt deux fois qu’une ! On a été bercé par le Rock’n Stock depuis sa création jusqu’à être en âge de s’y investir et plus tard d’en prendre les rennes.

RBT : Comment vous êtes arrivés au ska toi et tes potes ?

THE BRANLARIANS : A la base, on était une bande de potes plutôt punk, on écoutait du Toy Dolls, du Ludwig… On a découvert le ska à la fin des 90’s avec ce qu’on appelle péjorativement le « ska festif », puis on a creusé année après année en remontant le temps jusqu’aux sources jamaïcaines.

RBT : Ah ouais le même parcours pour moi dix ans avant (je suis vieux)… Et donc Aggrolites et compagnie…

THE BRANLARIANS : Le parcours classique !

RBT : Quand vous dites que vous faites du « Rude Rock Reggae », c’est une référence à Dirty District ou ça n’a rien à voir ?

THE BRANLARIANS : J’ai découvert le Rude Rock Reggae de Dirty District il y a à peine un an de ça. Notre Rude Rock Reggae fait tout connement référence au Roots Rock Reggae de Bob Marley ! Mais en version rugueuse.

RBT : C’est quoi tes albums fétiches si tu devais en citer deux ou trois ?

THE BRANLARIANS : « The Good The Bad and The Upsetters », « Dirty Reggae » des Aggrolites, « Monkey Man » de Toots and The Maytals

RBT : Bons choix tout ça ! Et des trucs plus modernes (enfin Aggro c’est moderne) ?

THE BRANLARIANS : J’aime énormément The Upsessions, The Valkyrians, Los Granadians, The Beatdown … Je pourrais en citer dix de plus !

RBT : Ouaip tout ça c’est des très bons… Toi Guillaume t’es le préposé aux pochettes… Le graphisme c’est ton métier ?

THE BRANLARIANS : Ça l’est devenu depuis environ quatre ans. Avant, je faisais aussi du graphisme, mais en tant qu’amateur…

RBT : Tu fais pas que des skeuds et des affiches je suppose… De la pub ?

THE BRANLARIANS : Et tu supposes bien ! Je travaille régulièrement avec une imprimerie rock and roll toulousaine (Sergent Papers). C’est moi qui fais les affiches du Rock’n Stock. Je bosse aussi pour le tourneur « La Vida Loca » etc… Mais toujours dans le milieu de la musique et de la culture…

RBT : Cool ! Y a des illustrateurs de pochettes que tu apprécies  ? Tu connais Chema Skandal ?

THE BRANLARIANS : Yes Chema Skandal, j’aime beaucoup son style « pointilliste ».

RBT : Y a les Sarah Connors aussi qui ont pondu une pochette bien chiadée sur leurs dernier skeud. Y a des pochettes qui te plaisent particulièrement ? Y a les Crabs Corporation qui font aussi un super boulot de graphisme…

THE BRANLARIANS : J’ai rencontré récemment Jack Domon, l’illustrateur de Skarface qui vient de réaliser l’affiche de « Ska Delight », un documentaire qu’il faudra absolument voir.

RBT : Oui c’est le sax historique de skarface. Ca fait un bail qu’il dessine lui, il a un bon coup de crayon. Y a Alteau aussi qui touche à mort comme dessinateur

THE BRANLARIANS : Yes, le sax de Skarface que j’avais rencontré à Toulouse l’un des concerts avec les branleurs. C’est vrai que leurs pochettes assurent comme il faut.

RBT : Les Crabs Corporation tu vois ce qu’ils font un peu côté pochettes ?

THE BRANLARIANS : Ouais je vois bien. C’est le côté rétro qui me plaît… Le truc intemporel quoi…

RBT : Question de la fin : Quels sont les projets pour les branleurs en 2014 ?

THE BRANLARIANS : Quelques dates, des inédits à sortir en 45 tours, peut-être un clip , l’orga de ce putain de Rock’n Stock et beaucoup de branlette !

RBT :  Cool programme. Merci de nous avoir consacré du temps et à bientôt sur la route !

THE BRANLARIANS : Yes. Adishatz comme on dit chez nous ! Longue vie à Rude Boy Train… La bise à toute l’équipe !

 

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