THE CALAMATIX – The Calamatix – Hellcat Records
UN PEU D’HISTOIRE: Mine de rien c’est pas tous les jours qu’on dégote un nouveau groupe qui va bien. On a donc été heureux d’apprendre en début d’année que Hellcat Records, le label qu’on adore mais qui n’est plus aussi prolifique qu’avant (c’est la crise ma bonne dame) avait dégoté THE CALAMATIX.
Le quatuor emmené par Joy vient de Ventura en Californie, il joue un peu toute la musique jamaïcaine, et à la composition et à la prod, on retrouve un certain Tim Armstrong.
Un poignée de single balancés cette année et bim, voilà le premier album publié il y a une paire de semaines.
LE DISQUE: J’en vois déjà qui vont dire que ça ressemble à The Skints. La faute à la dégaine de la chanteuse, au fait qu’il s’agit d’un quatuor, et la musique, c’est vrai aussi un peu.
Il faut dire que le combo de Ventura, comme celui de Londres, ne choisit pas entre ska trad, two tone, rocksteady, reggae, early reggae…
Douze titres, rien à jeter. Au rayon ska, le très simple « Still Rudy » fait plus que bien l’affaire avec le contretemps qui va bien et le chant toujours très alerte. C’est pas une orchestration pléthorique, mais à quatre et parfois un musicien additionnel, ça sonne bien comme on aime. « Lady », un peu plus rapide, avec des airs de Dance Hall Crashers totalement 90’s , est à mon avis l’un des bangers de cet album qui en compte une ribambelle.
Personnellement j’adore « Phone Call », reggae avec le petit supplément cuivré, la très enlevée « Enjoy This Life », la très nocturne et roots « Dread », et bien sûr le rocksteady que n’auraient pas renié les voisins dAggrolites « Book Of Love ».
Evidemment la prod est excellente, l’artwork superbe, les clips chiadés. C’est du Hellcat pur jus. On aime à l’infini. Et on se demande comment ils font en Californie pour avoir autant de talents au kilomètre carré. Le soleil peut-être ?
Vince