Rude Boy Train

THE GEORGETOWN ORBITS – Domino/Jungle Happiness ! « 7 »- Autoprod

UN PEU D’HISTOIRE : C’est à Seattle que The Georgetown Orbits voit le jour en 2004. Le groupe fait du ska, du rocksteady et du reggae, et sort son premier album éponyme en 2007. Le combo partage la scène avec The Slackers, Easy Big Fella ou Chris Murray, et c’est Mossburg Music qui sort son second opus, « Super Sonic », en 2011.

C’est ne novembre 2012 que sort le 45 tours « Domino/Jungle Happiness » en autoproduction.

LE DISQUE : Deux titres de the Georgetown Orbits, c’est court, surtout quand la qualité est là. Mais en même temps c’est déjà ça, et ceux qui auront envie d’en découvrir un peu plus pourront se procurer leurs deux albums déjà vraiment pas dégueux !

Et une fois n’est pas coutume, on va commencer par la fin, et donc par le deuxième morceau, « Jungle Hapiness ». C’est cuivré, y’a du clavier qui siffle et une voix de soulman, sauf qu’elle va pas tarder à virer raggamuffin. Toute le première partie du morceau est instrumentale, tempo plutôt ska à la cool, calme voire inquiétante, finalement pas très raccord avec son titre, alors que sur la deuxième, la voix de Darryl se fait omniprésente, avec des chœurs derrière qui crient « Jungle Hapiness », et une rythmique un peu bringuebalante, à première vue chaotique mais en fait parfaitement maîtrisée.

« Domino » est un morceau plus orienté early reggae parfaitement charpenté, bien produit, bien écrit et bien interprété, avec là aussi des cuivres qui s’imposent, et notamment un solo de saxophone en plein milieu, histoire de mettre un peu de ponctuation, de donner au chanteur la possibilité de reprendre son souffle, et quelques montées en puissance çà et là, à grands renforts de batterie pour rendre le tout particulièrement énergique.

Sept minutes, pas une de plus. C’est pas beaucoup, mais ça met l’eau à la bouche. The Georgetown Orbits fait partie de cette multitude de groupes américains (Boss 501, The Revivers, Circle City Deacons, The Longshots…) dont on entend malheuresement très peu parler par chez nous malgré un talent certain, parce qu’il leur manque un label avec une distribution correcte, et parce que malheureusement ils n’envisagent pas de prendre l’avion pour venir montrer à la vieille Europe de quel bois ils se chauffent. En espérant qu’un jour on leur donne (qu’ils se donnent) la possibilité de se faire un peu mieux connaître et enfin, de s’exporter.

Vince

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