Rude Boy Train

THE MIGHTY FISHERS – Newsteady – Autoprod

UN PEU D’HISTOIRE : La fine équipe nous vient de Budapest en Hongrie et les MIGHTY FISHERS démarrent en 2010 avec des zicos issus du Pannonia Allstars Ska Orchestra, The Three Teadies ou avec Dubaku.

Un premier Ep 4 titres, « High For », orienté rocksteady/early reggae, sort en novembre 2011, suivi à l’été 2012 par un second Ep, « Where Are You ? » et son hit éponyme.

Le combo donne des tas de concerts, notamment en Europe centrale et en Allemagne, participe au This Is Ska Festival de Rosslau et à l’immense Sziget hongrois, et il enregistre un premier album, « Soul Garden », qui voit le jour au printemps 2014 grâce aux labels Casual Records (France), Redstar 73 (Espagne) et Mad Butcher (Allemagne).

Pas trop de nouvelles depuis, aussi on est bien content d’apprendre qu’un nouvel Ep vient de sortir (en téléchargement uniquement pour l’instant).

LE DISQUE : Le nouvel Ep des Mighty Fishers commence tous claviers en avant, un peu à la 65 Mines Street, et c’est bien, plus que bien même tant cet instru de « Meditation Of The Nightingale » nous balance dans une ambiance de reggae des Carpates avec aussi pas mal d’harmonica comme sur une BO de western ou sur une prod late 60’s signée Lee Perry. C’est propre, c’est net, et ça change de style avec « Dirty Babylon », plus ska, avec des cuivres, une rythmique métronomique quasi militaire et avec une Ceanne en pleine forme pour un titre super efficace.

« No Question » démarre plutôt en mode early reggae un peu à la Red Soul Community puis s’énerve avant de revenir à un tempo qu’on qualifiera de rocksteady, avant une nouvelle vague d’énervement qui donne à l’ensemble un côté un peu décousu malgré toujours de très très belles notes de claviers comme on en trouve à Montbéliard (faut-il y voir une influence ?).

« Can’t Fade Away »  fait dans le style reggae-soul et c’est impeccable, avec cette toujours très belle voix, cette ambiance un brin nostalgique parfaitement maîtrisée, ces mélodies bien senties, une impeccable guitare solo et ce qu’il faut de breaks pour donner au morceau des variations bien venues, et en sus un refrain pile comme j’aime. Y a quand même du niveau chez ces Hongrois, c’est incontestable.

C’est à nouveau avec ce son de clavier, véritable leitmotiv de ce « Newsteady », que le combo termine son Ep sur un « Respect Yourself » qui attire la sympathie à défaut de susciter un enthousiasme débordant. On ne peut pas dire que ça a le génie mélodique de « Where Are You ? » , mais c’est du skinhead reggae à mi chemin entre les Soul Radics et certains plans du PASO et c’est donc particulièrement appréciable. Va falloir penser à venir jouer par ici maintenant.

Vince

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