Rude Boy Train

The Planet Smashers – Mixed Messages – Stomp Records

UN PEU D’HISTOIRE: THE PLANET SMASHERS,  c’est une institution de la scène ska canadienne. Le groupe  démarre sa carrière en 1992 du côté de Montréal. Matt Collyer (guitare/chant), Ceco Munaretto (basse) et leurs potes font du punk-rock. Mais ils aiment surtout le ska et recrutent en 1993 Travis Wilkinson au trombone et Andrew Skowronski au sax, alors que la batterie est tenue de main de maître par Dave Cooper.

Ils enregistrent un cassette puis en 1995 sort le premier album, éponyme, sur Stomp Records, le label de Matt. Le combo connait ensuite des changements de line-up (comme durant toute s carrière), et il publie en 1998 sont deuxième album, « Attack of the Planet Smashers »), avec Chris Murray à la production. Suivent « Life Of The Party » en 1999, « No Self Control » en 2001, « Mighty » en 2003 avec un featuring de Neville Staple, puis « Unstoppable » en 2005, puis six ans plus tard, « Descent Into tHe Valley Of… », leur septième album, produit cette fois par René de la Muerte (The Brains).

Le huitième album des Planet Smashers, « Mixed Messages », est sorti en avril 2014, sur Stomp Records, évidemment.

Deux compilations sont en outre disponibles : « Smash Hits »  éditée en 99 pour le marché français par le label NoCo, et « Fabricated » publiée en 2002 pour le marché nord-américain.

LE DISQUE: Certains considèrent que les albums de The Planet Smashers se suivent et se ressemblent. C’est pas faut, mais faut-il considérer que faire des albums qui se ressemblent est un défaut ? D’autres trouveront le son ska-rock de la bande à Matt Collyer un peu trop convenu, pour ne pas dire un brin basique avec cette formation réduite guitare/basse,/batterie/ sax/trombone qui c’est vrai, n’a pas le souffle, le coffre d’un Tokyo Ska Paradise Orchestra (mais franchement, qui peut rivaliser ?). C’est ignorer quelques saillies absolument incontournables glanées ici où là, comme « Psycho Neighbor », « Giants » ou « Cool Your Jets », mini chef d’oeuvre qui prouve que le groupe sait aussi s’exprimer dans la finesse.

En tout cas ce qui est certains, c’est que dès l’entame un premier avis s’impose : C’est du Planet Smashers ! Hé ouais, « Never Die Old », c’est du pur concentré de Planet Smashers comme moi je les aime : Tempo soutenu, choeurs en renfort, et bon sens du refrain qui fait mouche. Dans la même veine, on ira écouter avec un certain plaisir « Back Alley Runners », « D-Don’t », « Dark Personnality », et surtout dans le genre encore plus rock, encore plus punk, la très rentre dans la gueule « You Guys Are Assholes, Let’s Party », qui à chaque écoute fait son petit effet dans ma petite tête de vieux pas encore totalement allergique au pogo qui transpire.

Et ce qui est bien, c’est que comme par exemple sur « Unstoppable », les Planet Smashers y vont de leur série de titres un peu plus calmes, un peu plus posés, et s’il n’atteignent pas la classe monumentale de « Cool Yout Jets » ou de « Giants »déjà cités un peu plus tôt, « Waiting For The Sunset » ou « Can’t Stay Anymore » font plutôt bien la blague.

Belle impression aussi sur « What’s Your Problem » à la construction chiadée, et sur « Scientific Explanation », qui confirment que si The Planet Smashers n’est certes pas LE groupe du siècle, il réussit quasiment à chaque fois à emporter le morceau grâce à un amour immodéré pour le ska, pour le moins communicatif.

Vince

 

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