Rude Boy Train

THE RIDDIM CATS – Desde el norte con amor – Autoprod

UN PEU D’HISTOIRE: THE RIDDIM CATS, c’est un groupe de Monterrey au nord-est du Mexique, formé en 2000. Le combo composé de cinq à sept musiciens est adepte du vieux son ska/rocksteady, celui des Skatalites, d’Alton Ellis, de Toots and The Maytals, mais aussi d’Hepcat ou de Giuliano Palma & The Bluebeaters.

Après pas mal de concerts au pays avec The Toasters, Left Alone ou des formations locales, et après deux albums sortis en totale indépendance, « We Are The Cats » et 2009 et « All You Need Is Ska » en 2012, les voilà de retour avec un troisième opus, « Desde El Norte Con Amor », à nouveau autoproduit et édité au printemps dernier.

LE DISQUE : A la première écoute de cet album, je n’ai vu que les défauts : production pas énorme, petit côté olé caramba qu’on retrouve chez certaines formations d’Amérique latine, voire même une entrée en matière avec l’intro « All You Need Is » pas forcément ultra rassurante quant à ce qui allait suivre.

Et puis après une ou deux écoutes attentives, on se dit que finalement, c’est pas si mal tout ça. Pas de gros ska qui bute ici, pas de sonorité ska-punk comme chez d’autres combos latino, mais des ambiances certes olé, mais aussi, et avant tout, jamaïcaines.

Treize titres donc, et si on ne peut pas dire que j’adore de A à Z, mais le début, soulissime, de la chanson titre, fait plus que bien l’affaire, même si le reste de la chanson est un peu à côté de la plaque. On ne lui préférera pas « Cada Vez », juste après, elle aussi en dehors des clous, mais carrément plus « Canciones Que Se Olvidan » avec son super phrasé, plus simple dans les couplets, plus efficace aussi avec cette belle voix féminine en featuring, car la voix lead, avouons-le, est parfois un peu fausse.

Alors oui, il y a des défauts ici ou là, et pourtant, quand on écoute « El Astuto », instrumentale (peut-être la clé est-elle là ?) et maîtrisée, on se dit qu’il y a assurément du potentiel chez ce quintet/sextet mexicain. Potentiel probablement pas suffisamment exploité, mais bien présent, comme en témoignent aussi certains très agréables passages de « No Hace  Falta » qui fait dans la simplicité et qui confirme définitivement que la simplicité aussi, c’est bien.

Un groupe à découvrir parcimonieusement dans un premier temps, et à dévorer par la suite si par hasard il s’avérait que vous puissiez être un client fidèle de ce type de came.

Vince

 

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