Rude Boy Train

THE ROCKSTEADY CONSPIRACY – Rough & Sweet – Get On Records

UN PEU D’HISTOIRE : Au début des années 2000, six musiciens talentueux de Vienne en Autriche s’associent pour backer quelques vieilles gloires du niveau de Dave Barker, Rico Rodriguez, Derrick Morgan ou The Pionneers, s’il vous plait.

Ce n’est qu’en 2012 qu’ils se décident à écrire leurs propres chansons et à fonder The Rocksteady Conspiracy. Porté par la voix relativement simple mais efficace de Fabian Paler bien appuyée par les choeurs assurés par les deux guitaristes, ils n’avaient jusqu’alors sorti qu’un EP 3 titres sur Bandcamp… C’est donc un belle surprise de les voir débouler en ce début de printemps, frais et dispos avec ce « Rough & Sweet » sorti en vinyl sur le label Allemand Get On Records, qui s’était signalé en sortant le dernier Magic Touch.

LE DISQUE : Ca fait toujours du bien de tomber un peu par hasard sur ce genre de skeud, prod carré de chez carré et compos fraîches et sans chichi. Avec un combo guitares/basse/batterie/claviers, les Viennois tirent logiquement vers le rocksteady et l’early reggae. « Cool It » en jette d’emblée, malgré son petit air mélancolique : c’est métronomique et les voix sont impeccables… Comme régulièrement, un bon petit solo de guitare viendra ponctuer le tout… « They No Right » est beaucoup plus lumineux avec des chœurs fameux et son sifflement d’Hammond qui caresse nos esgourdes comme on aime.

Pour varier les plaisirs, les Autrichiens ont la bonne idée de s’associer à la chanteuse Birgit Michler, alias Bee, qui vient prendre le lead avec sa voix très sixties sur « Today », un early lascif plutôt réussi. Mais on la préfèrera sur le duo « Feverish », boss reggae carrément top aux chœurs maousse costauds.

Sans en faire des tonnes, y’a pas grand-chose à jeter des dix titres de ce « Rough & Sweet » : L’instru « Jerk Chicken » est funky à souhait, tout autant que « All Night Long » qui groove comme un bon vieux Court Jester Crew… Un nom qui revient aussi forcément en tête à l’écoute du reggae plus sombre « Oh I Failed », mais on a déjà fait moins classe comme référence, non ?

Régalade assurée donc à l’écoute des « Where Is My Train » et autres « Sometimes » comme à celle du final « I Just Care For You » avec sa belle montée en puissance vocale.

Les Rocksteady Conspiracy, sans prévenir, nous balancent donc un excellent album, servi sans faux-col, super bien produit e taux influences 60’s parfaitement digérées… Il vous sera bien difficile d’y résister.

Bronsky

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