Transilvanians – Kings Of Catacomb Reggay – Liquidator Music
UN PEU D’HISTOIRE: Depuis son single avec Roy Ellis aka Mr Symarip (« You Can’t Leave Now »), TRANSILVANIANS a pas mal tourné (notamment avec ce dernier), mais pas beaucoup chez nous… Et en attendant le prochain album, le combo de Vigo n’a pas non plus chômé puisqu’il a enregistré deux titres qui ont été mis en ligne et décembre dernier, ainsi qu’un morceau (« Gates Of The West ») pour la compilation « The Clash Goes Jamaican » qui ne devrait plus tarder. Alors qu’ils s’apprêtent à partir en tournée cet été (ils sont toujours à la recherche de dates en France !), ils viennent tout juste de sortir un EP quatre titres tiré à 500 exemplaires, « Kings Of Catacomb Reggay », sur l’incontournable label espagnol Liquidator Music…
LE DISQUE: Rahlalalala, c’est Espagnols-là sont décidément les rois du sans faute. Et hop, les voilà qui nous envoient comme ça tranquillou un petit EP des familles foutrement bien gaulé ! Quatre titres, une pochette façon pulp horrifique très chiadée qui reprend les principaux personnages de l’âge d’or des studios Universal, et surtout du bon son skinhead reggae bien comme on aime, avec une reprise des Melodians, « Sweet Sensation ». Ça remue des fesse, ça balance des bras, ça secoue ses jambes, et ce qui est sûr, c’est que ça a vraiment été enregistré pour la danse !
« The Crypt » qui entame la face A joue à fond la carte du stéréotype « horror reggae », avec des allusions plus qu’évidentes au cinéma fantastique made in USA, avec un son vintage et des cris de bêtes (des loups-garous ?) comme sur les vieux enregistrement jamaïcains de Trojan Records. Tu mets tes brettelles et tes monkey boots, tu t’ouvres une Red Stripe avec les copines et zou, c’est parti sur le dancefloor jusqu’au bout de la nuit.
« Lobishome » commence façon B.O de film policier (le cinéma toujours), et se poursuit sur un beat reggae rapide à la « Could You Be Loved », avec quelques éléments funky qui lui donnent des allures de « Rebel With A Wallet », le titre explosif des Moon Invaders.
Quant à « Charlton Heston en Donana » (le cinéma, encore), ça une pure pépite skinhead reggae que ne renierait pas Roger Rivas, avec un clavier virevoltant qui siffle, qui sautille et qui groove pour le plus grand plaisir de l’auditeur réjoui.
L’unique minuscule bémol ira au fait que seule la reprise des Melodians est réellement chantée (pour le reste il s’agit plus d’onomatopées), alors que le chanteur arrivé en remplacement de la chanteuse qui était sur leur premier album fait sacrément bien le job et qu’on aimerait en entendre un peu plus. On se dira que c’est pour plus tard, pour le prochain album qui espérons-le, ne tardera pas trop à voir le jour.
Vince