Rude Boy Train

DU NEUF POUR LE WESTERN STANDARD TIME ORCHESTRA

Le Western Standard Time Orchestra, c’est la crème des zicos de la côte ouest des Etats Unis, réunis façon big band sous les ordres d’Eitan Avineri, qui s’était monté à ses débuts pour rendre un hommage vibrant aux Skatalites, sur deux premiers album 100% tribute et quelques set live assez étourdissants.

Pendant le confinement, les gars ont réussi à enregistrer trois nouveaux titres originaux, deux ska assez fameux, « Unshackled » et « Bedouin Ska », et pour la première fois, un superbe reggae nommé « Tunnel Vision »… (suite…)

PIRATES PRESS RECORDS ANNONCE LE PREMIER ALBUM DU KOREY KINGSTON’S SHUFFLE AND BANG

Pirates Press Records, c’est le label qui monte grave de l’autre côté de l’Atlantique… Plutôt orienté street punk, adepte des packaging grand luxe, des éditions limitées couleurs magnifiques et du merchandising inspiré, la petite écurie qui monte, entre rééditions de Rancid, Cock Sparrer, les sorties des Bar Stool Preachers,  Lion’s Law, Old Firm Casuals et consorts, a commencé a sortir les rééditions des Slackers et le dernier album des Aggrolites.

Dans cette logique d’ouverture vers des groupes ska, ils préparent  la sortie prochaine de « Island Bop », le premier album du Korey Kingston’s Shuffle And Bang, le groupe de l’ex batteur des Aggrolites, épaulé pour le coup par son propre papa Kim « Pops » Horn. (suite…)

DU 45 TOURS, DU SINGLE ET DES EP POUR DANSER TOUT l’été !

C’est l’été et bientôt l’heure des vacances pour Rude Boy train! Alors avant les grands départs, ou même pour ceux déjà partis, voici une longue liste de tout ce que j’ai pu croiser de cool depuis le début du confinement… Prenez du temps pour vous et écoutez moi ça!

A tout seigneur tout honneur, démarrons fort et bien avec Vic Ruggiero qui s’associe une fois de plus avec The Drastics de Chicago pour un superbe reggae, nommé « Blue Is The Color » mélancolique à souhait, qui ne ferait pas tâche sur un album des Slackers. La face B est occupée de fort belle manière par une version toastée de MC Zulu. Le tout sortit déjà depuis Mars chez Happy As Lark. (suite…)

SKA JAZZ MESSENGERS – Introspeccion – Liquidator Music

UN PEU D’HISTOIRE : Les 7 zicos du Ska Jazz Messengers sortent de Caracas, Venezuela et jouent ensemble depuis 2009 un cocktail de ska-jazz, forcément, mais aussi du rocksteady, le tout matiné d’une touche de funk et d’une pincée d’un jazz aux sonorités modernes.

Malgré les nouvelles opportunités de communication offertes par internet, pas facile de se faire connaître quand on vient de Caracas. Ils se sont fait cependant remarquer en 2014 avec une reprise ska-soul absolument géniale du hit interplanétaire « Happy » de Pharell Williams. Distance oblige, on n’a peu entendu parlé d’eux depuis, même si nous vous avions signalé ici  « Cuando Te Miro », leur second single sorti en 2015. Ce n’est qu’en ce début d’année qu’on les redécouvre , avec « Mil Veces No », un 45t sorti chez Liquidator, annonceur du premier album, nommé « Introspeccion », sorti ce printemps en digital et qui attend encore sa sortie physique qui sera une nouvelle fois assurée par le label Espagnol, toujours gage de qualité.

LE DISQUE : Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un bon vieux son vintage que nous propose Liquidator avec ces Ska Jazz Messengers. Cependant, si ici le son est ici résolument léché, moderne même, serait-on tenté de dire, on en n’a pas moins à faire a du ska, aux influences variées, et du bon. (suite…)

VICTOR RICE – Drink – Easy Star Records

UN PEU D’HISTOIRE : Inénarrable Victor Rice ! Pas facile de résumer la carrière de celui qui fût bassiste des Scofflaws, jouât dans quelques-uns des meilleurs groupes de la fin des 90’s, comme le New York Ska Jazz ensemble ou les Stubborn Alls-stars et qui développa ses talents de producteurs auprès des meilleurs groupes de l’époque, des Slackers aux Pietasters, en passant par les Toasters, et autres Adjusters.

Il s’installe aux studio Version City de King Django et se frotte au dub, dont il deviendra un  experts, travaillant « à l’ancienne », sur les bandes analogiques avec les effets favoris des pionniers du genre. « At Version City », son premier album sort en 99.

Il s’expatrie à Sao Paulo en 2002 et devient un des producteurs/mixeur favoris de la scène mondiale pour une pléthore de groupe, comme Firebug (dans lequel il joue aussi de la basse), les Moon Invaders, The Stingers ATX, plus récemment Johnny Reggae Rub Foundation ou même nos Frenchy de Two Tone Club sur « Turn Off ». Il marque chacun de ces disques de son empreinte. En 2003, il sort son second album « In America » qui instaure son style, entre ska-jazz et multiples influences, Sud-Américaines notamment. (suite…)

MANGO WOOD – Stomp You Down – Liquidator Music

UN PEU D’HISTOIRE : Arrivés sur la scène Espagnole en 2016, les Madrilènes de Mango Wood font dans l’early reggae à la mode 60’s. Avec leur son vintage et leurs arrangements vocaux à trois voix, ils font inévitablement pencher leur musique vers celle trios de la grande époque, celle de The Ethiopians, Maytones, Termites et consorts.

Plutôt timides jusqu’alors, avec deux titres enregistrés sous la houlette de Brian Dixon début 2016, « First Time » et « The Fall », bien marqués du sceau du leader des Volcanos, puis de deux autres sur 45t chez Respect Records plus tard cette même année, avec la paire « The Way » / « Never Grow Old », deux skas au son plus affirmé, les Madrilènes laissaient entrevoir de belles dispositions.

Encore un peu tâtonnants, le 45t sortit en 2017 avec les deux titres « Try » et « Mash It Down » toujours chez Respect Records peine un peu à confirmer, avec certes, deux bonnes compos, mais une prod qu’on qualifiera d’un peu light

Mais les gars ont su prendre le temps de bien faire mijoter tout ça, et les voilà près de trois ans plus tard, avec ce premier album, « Stomp You Down », naturellement sorti chez Liquidator Music, l’incontournable dénicheur de talent made in Spain, qu’on attendait du coup de pied ferme. (suite…)

JIM MURPLE MEMORIAL – 4 – Maaula Records

UN PEU D’HISTOIRE : Un dixième album pour le Jim Murple Memorial, C’est un sacré évènement ! Les Frenchies capables de se frotter aux tous meilleurs de la scène mondiale ne sont pas légion, alors, quand le combo de Montreuil, fondé en 1996 annonce du neuf, on dresse l’oreille, forcément.

Depuis « Rythm’n’Blues Jamaïcain », qui définit jusqu’à dans son titre les orientations du groupe, sorti en 1998, le groupe nous balance sans faiblir du pur son caribéen, avec cette recherche permanente de la compo qui tue, de l’adaptation originale et des arrangements vintages qui vous emmènent direct dans les sixties.

Alors forcément, depuis bientôt vingt ans, les aléas, parfois tragiques, on pense au décès de Fabrice Lombardo, formidable contrebassiste, ont bouleversé souvent le line-up, mais sans jamais faire varier d’un iota la qualité de la marchandise proposée. Romain Dallaine, maintenant derrières les fûts assure la survivance de l’esprit Murple, et même le départ de Nanou, la chanteuse emblématique, remplacée sans le moindre hoquet par sa propre fille Célia il y a quelques années, rien ne saurait y faire, les Jim Murple continuent d’album en album de forger une œuvre incroyablement puissante !

Alors, près de trois ans après « Stella Nova », toujours au top ?

LE DISQUE : Avec des groupes du niveau de Jim Murple, on a toujours un petit un brin d’appréhension quand on aborde l’écoute d’un nouvel opus… Parce qu’on a toujours peur de la déception, du truc raté, de l’inspiration disparue. (suite…)

KALLES KAVIAR – PROBABLY THE NEXT BIG THING – BAG-A-BOO RECORDS

UN PEU D’HISTOIRE : S’il y a bien quelques groupes un peu trop discrets en Europe, eh bien ces Suisses de Kalles Kaviar en font partie.

Pour vous dire, il a fallu un 45t assez fameux, sorti en 2016, à l’occasion de leurs 20 ans pour qu’enfin Rude Boy Train leur accorde quelques lignes… Pourtant, depuis 1996, ils font preuve d’une certaine tenacité à sortir, en moyenne tous les trois ans, des albums clairement bien foutus, et suffisamment travaillés pour mériter bien plus d’attention… Leur relatif manque d’exposition en dehors de leurs frontières, malgré une bonne réputation outre Rhin et quelques bonnes dates parfois en France les prive d’une bien meilleure audience.

Et puis paf ! Les revoilà donc, les gars de Bâle, en ce mois de mars si particulier, avec leur 7eme album sous le bras, nommé « Probably The Next Big Thing ». Alors confinement ou pas, ce coup-ci, pas question de laisser ça sous silence. (suite…)

LOS TRES PUNTOS – EL DORADO – La Onda Records

UN PEU D’HISTOIRE : Ca fait déjà 25 ans que Los Tres Puntos traîne ses guêtres sur les scènes de France et de Navarre avec leur ska-punk fiévreux aux textes engagés et rageurs.

Peut-être un peu trop punk dans l’âme pour certains, sûrement trop vite assimilés à la scène « festive » des années 2000 avec ce chant parfois en Espagnol, les Los Tres restent un des groupes incontournables de notre scène Française, définitivement ska, aujourd’hui bien trop étriquée.

On vous passera les multiples changements de line-up innérants à 25 ans de route quasi-incessante,  incroyablement bien détaillés dans l’histo de leur page… On soulignera quand même le boulot titanesque d’un groupe autoproduit depuis la première heure, véritable exemple de fonctionnement « Do It Yourself » de haut niveau. C’est encore plus remarquable de voir que Max et Pawal sont encore bien là, et qu’après avoir fait le tour de l’Europe et bien plus, ils sont toujours forts bien épaulés par six autres zicos avec  toujours la même énorme envie d’en découdre.

Ils sortent avec cet « El Dorado » leur 5eme album studio, et pas des moindres ! (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – PRINCE BUSTER-ROLL ON CHARLES STREET – ROCK-A-SHACKA

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac’ de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! 

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : A-t-on besoin encore ici de présenter Prince Buster ? Cecil Bustamente Campbell de son vrai nom, après avoir trainé pas mal avec des bandes de son quartier, se met à la boxe et se trouve embauché comme videur par Coxsone Dodd, pour lequel il détectera ensuite les bons titres avant de finir «selector » derrière les platines. Il se lance solo dès 57 en ouvrant son premier magasin de disques, et quitte Coxsone pour monter son propre sound system, « Voice Of The People », basé sur Charles Street. En parlant au-dessus de ses galettes, il devient un des précurseurs du DJing.

Dans la guerre des sounds, comme ses farouches concurrents, et après avoir été pêcher ses disques aux Etats Unis, il se lance dans l’enregistrement de ses propres titres, avec « Oh Carolina » par les Folkes Brothers en 1960. Excellent chanteur, il enregistre une tripotée de hits, accompagné du groupe de Baba Brooks ou bien des Skatalites, et produira un nombre impressionnant d’artistes dont Derrick Morgan, Owen Gray, Stranger Cole, Don Drummond, Tommy Mc Cook ou bien encore les Maytals. (suite…)

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