THE DANCE CRASHERS – Fabulous Coconut – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : Pas souvent qu’on vous chronique direct un premier album comme ça, qui plus est d’un groupe qu’on découvre en même temps que vous. The Dance Crashers sont donc Espagnols, et ça, à défaut d’un gage de qualité à toute épreuve, ça reste plutôt un indicateur favorable. Cela fait plus de deux ans que les dix membres rodent leur musique sur scène un peu partout en Espagne, à l’affiche notamment du Rototom ces deux dernières années, excusez du peu !
Evoquant l’influence incontournable des Skatalites, du New York Ska Jazz Ensemble, des compatriotes du Gramophone All Star ou bien naturellement avec un chant lead féminin, de Janis Joplin, Nina Simone ou Amy Winehouse, on pourrait dire que ça sent bon ou bien qu’ils se la pètent grave !
Sauf que ce premier opus autoproduit et enregistré en janvier dernier nommé « Fabulous Coconut », eh bien il envoie du lourd ma p’tite dame…
LE DISQUE : On aura effectivement rarement été aussi emballés par un premier album que par ce « Fabulous Coconut ». Parce qu’il faut quand même en avoir pour envoyer autant d’aisance un ska-jazz comme cet excellent « Roots » qui ouvre l’album, synthétisant sur un seul titre la quasi-totalité des influences annoncés : un swing à la Skatalites, une rythmique boostée et des cuivres à la NYSJE, un son moderne comme celui des compatriotes du Gramophone All Star et une voix effectivement pas très éloignée de celle de la regrettée Amy Winehouse. (suite…)
THE OLDIANS – We Are Reggae – Liquidator Music
UN PEU D’HISTOIRE : Ca fait pile-poil deux ans qu’on vous a parlé ici pour la dernière fois de The Oldians, un des plus beaux défenseurs d’une vision cool et très jazzy du ska et du reggae. C’était à l’occasion de la sortie chez Liquidator de « Out Of Blue », leur cinquième album. On vous expliquait alors que sans montrer les muscles, donnant ici où là une légère sensation de molesse aux plus rudes des rude boys, les gars était capables de ponder des compos finement ciselées sur lesquelles venait avec bonheur se poser la voix de velours de la chanteuse Saphie Wells.
Rappelons que le groupe débuta sa carrière dès 2001 ne sortant pourtant son premier LP, « Old Secret » qu’en 2008… Se succèderont dès lors, dans la même veine, « Arts of Seduction » en 2010, « Wandering Souls » en 2011 , « Island Jazz Sessions » en 2013 (un best-of sur P-Vine Records-Japon), et enfin « Downtown Rock ». (suite…)
DAN P & THE BRICKS – When We Wear Fearless – Asian Man Records
UN PEU D’HISTOIRE : DAN P, c’est Dan Potthast, connu pour être l’ex leader des ska-punkers furieux de MU330. Depuis leur split, il mène, sur la côte californienne, une carrière des plus riches, entre albums solo semi-acoustiques et pop avec des petites touches reggae ou ska, sa participation aux plans indie-rock de The Stitch-Up et donc, ces fameux Dan P & The Bricks, formé avec d’ex Slow Gerkhin qui nous proposent depuis 2009, un cocktail puissant entre two-tone revival et pop avec de grosses influences third wave US et quelques pointes plus roots. Après un premier album, « Watch Where You Walk », sorti en 2011, plutôt convaincant, les voilà de retour en ce mois de Février avec « When We Were Fearless », toujours sur le fidèle label Asian Man Records.
LE DISQUE : Je l’avais bien aimé le premier Dan P & The Bricks, habile mélange entre des influences two-tone, un son typique US niveau chœurs et arrangements et sa grosse section de 5 cuivres, excusez du peu ! La recette est ici reprise sans bouger d’un iota et, dès « The Show », on est embarqué dans un tourbillon fun et puissant, avec son piano virevoltant et ses cinq binious manifestement pas venus pour beurrer des tartines. Le refrain est simple et enjoué, dans la mesure où on se fera à la voix de Dan Potthast qui ne fait pas forcément dans la subtilité mais est pourtant redoutable d’efficacité. (suite…)
THE SCHOGETTES – Finally Do It… – Rookie Records
UN PEU D’HISTOIRE : Ca doit bien faire quinze piges que THE SCHOGETTES, groupe de Mannheim 100 % féminin, trimbale sa soul qui fonce à travers l’Allemagne, mais apparemment y a pas le feu au lac puisque malgré le temps qui passe on n’avait aucune trace du moindre LP.
Le premier effort du combo était un split 45 tours avec The Inciters en 2005, puis un 7 pour elles toutes seules en 2009 sur Rookie Records, et enfin l’Ep « Chin Up ! » la même année.
Il a donc fallu attendre mais le voici, le premier album des Schogettes, avec ses 13 titres et son titre quasi obligatorie : « Finally Do It… ». C’est sorti fin 2017 et c’est sur Rookie Records. (suite…)
THE SILVERTONES meet THE WEST KENSINGTONS – Push The Fire – The Compound Records
UN PEU D’HISTOIRE : Au départ de cette histoire, il y a THE WEST KENSINGTONS, groupe de Philadelphie dans lequel on retrouve d’anciens membres de Mephiskapheles ou d’Inspecter 7, et qui, s’il n’a jamais sorti d’album, nous a habitués à publier pas mal d’Ep, notamment chez les incontournables Espagnols d’El Paso Records.
De l’autre côté, on a THE SILVERTONES, trio vocal jamaïcain de plus d’un demi-siècle, composé au départ par Delroy Denton, Gilmore Grant et Keith Coley. Denton avait quitté l’équipe à la fin des années 60 et avait été remplacé par Joel Brown, et Gilmore Grant qui nous a quittés en 2016, a laissé place à Anthony Fuertado. Après avoir travaillé avec Duke Reid, puis avec Lee Perry, King Tubby ou Coxsone Dodd pour quelques standards (notamment « True Confession »), le trio revient en ce début d’année avec ses potes américains pour un nouvel album, le premier depuis une éternité. (suite…)
HOLLIE COOK – Vessel of love – Merge Records
UN PEU D’HISTOIRE : HOLLIE COOK, c’est la fille de Paul Cook, batteur des Sex Pistols, et de Jennie, qui a travaillé un temps avec Culture Club. La jeune femme qualifie son mélange musical à elle de « Tropical Pop Reggae », et elle sort un premier album éponyme en 2011, produit par Prince Fatty, sur lequel on retrouve George Dekker (Pioneers) et Dennis Bovell.
En 2012 parait « Hollie Cook in Dub » , un disque sur lequel Prince Fatty remixe les morceaux de la chanteuse, et Hollie fait une escale au festival Spirit Of 69 près de Bordeaux. En 2013, elle entre en studio, toujours avec Mike Pelanconi (aka Prince Fatty), pour enregistrer son nouvel opus qui sort au printemps 2014 après une campagne de financement Pledge Music.
Sur ce disque sobrement intitulé « Twice », on retrouve à nouveau quelques featuring de première bourre comme George Dekker, Winston francis ou Dennis Bovell. (suite…)
AKATZ – A Go Go 2 – Liquidator Music
UN PEU D’HISTOIRE : Ca y est, ça fait un quart de siècle que AKATZ, groupe de Bilbao, a vu le jour. Et en Espagne, on peut pas dire qu’ils soient nombreux à avoir réussi à traverser les décennies.
Par contre, le groupe n’a que deux albums au compteur, plus deux compilation, des Ep et maxi Ep par-ci par là. Le dernier album en date, « Vuelta Y Vuelta », étai sorti en 2015 sur Liquidator Music. Le combo au neuf mucicos n’aura donc pas tellement attendu pour envoyer la suite, même si pour le coup, « A Go Go 2 » n’est pas un album.
Hé non. C’est un maxi Ep, qui comme son nom l’indique est la suite de « A Go Go », publié en 2010 sur Rudo Records. Le principe est simple : 6 titres, 6 reprises. Le volume 2 est sorti sur 2017 sur Liquidator Music, et on vous en parle… (suite…)
DELA & THE AGGROLITES – Opening Night – Stoopid Records
UN PEU D’HISTOIRE : D’un côté DELA, soit trois membres du combo reggae-rock californien Slightly Stoopid: Daniel Delacruz au sax, Karl Denson à la flute (il est aussi saxophoniste), et même Andy Geib au trombone. De l’autre, THE AGGROLITES, LE groupe de dirty reggae de Los Angeles qu’on ne présente plus. Aggrolites pas tout à fait. Il s’agit en fait ici seulement de Jesse Wagner (chanteur-guitariste), Jeff Roffredo (basse) et Roger Rivas (claviers). Il en manque donc deux.
Vous ajouter quelques musiciens additionnels, des featurings de prestige au chant (Angelo Moore…) et voilà une bien belle joint venture qui nous a pondu fin 2017 « Opening Night », un album qu’on n’attendait pas. (suite…)
THE AUTOCRATICS- S/T – Ska In The World
UN PEU D’HISTOIRE : On avait découvert par ici les Japonais de The Autocratics à l’été 2016, lors de la sortie de l’EP « Fall Off The Wall », tendance boss reggae bien rêche comme on les aime, manquant malgré tout d’un poil d’originalité dans ses compos.
On s’était aperçu à l’époque, que les gars étaient pas de la dernière pluie et trainaient leurs guêtres sur la scène Nippone depuis de longues années, avec des titres allant jusque-là plutôt du two tone revival au ska third wave limite punk. Ils avaient déjà signé en 2014 un premier album pour les incontournables Ska In The World nommé « Change And Innovation », et c’est en cette fin d’année 2017 qu’ils sortent leur quatrième album, le second pour la célèbre écurie, pour fêter leur déjà dixième année d’existence.
LE DISQUE : Après un EP, comme on le disait, plutôt reggae, les Autocratics reviennent à leurs fondamentaux, sur des bases bien plus musclées. Avec « Populace Intention », proche d’un Dead 60’s a cuivres, le groupe nous propose une belle entrée en matière. On enchaîne avec un « Equal Temperament » bien speed et loin d’être affreux quoiqu’un peu brut de décoffrage avec sa ligne de sax basique, et un curieux « Time Is Heartless », très rock, au gimmick de claviers obsédant et plutôt cool. (suite…)
GIULIANO PALMA – Happy Christmas – Columbia
UN PEU D’HISTOIRE: GIULIANO PALMA, c’est la classe italienne incarnée. Le mec est sapé comme un milord et il s’est fait connaître il y a très longtemps au sein de Casino Royale, ancestral groupe de Milan.
Longtemps accompagné par des Bluebeaters qui ont depuis décidé de voler de leur propres ailes, Giuliano Palma a pourtant continué à sortir des albums solo, parfois pop, parfois soul, parfois ska, parfois un peu tout cela à la fois.
Après « Gran Premio » en 2002, « Old Boy » en 2014 et « Groovin’ » en 2016, le crooner italien s’essaye à l’album de noël avec ce « Happy Christmas » arrivé peu de temps avant l’anniversaire du divin enfant. (suite…)