HANNAH WILLIAMS & THE AFFIRMATIONS – Last Nights and Heartbreaks – Record Kicks –
UN PEU D’HISTOIRE : HANNAH WILLIAMS, c’est la chanteuse soul de Bristol. On entend régulièrement parler d’elle depuis le début des années 2010, et c’est avec THE TASTEMAKERS qu’elle avait sorti un 45 tours en 2011, puis un album en 2012 (« A Hill Of Feathers »), et split avec en face Susan Cadogan et les Argentins de The Crabs Corporation. C’était en 2013 chez Record Kicks.
C’est encore avec Record Kicks, l’un des meilleurs labels européens, qu’elle a publié fin 2016 « Late Nights & Heartbreaks », son second opus, mais cette fois avec THE AFFIRMATIONS. Et la qualité n’a pas baissé d’un millimètre, c’est le moins que l’on puisse dire. (suite…)
BROOKLYN ATTRACTORS – The Move – Jump Up ! Records
UN PEU D’HISTOIRE : BROOKLYN ATTRACTORS en 2016, c’est toujours un peu la crème de la crème de la grosse pomme avec Rich Graiko à la trompette, Buford O’Sullivan au trombone, Larry McDonald aux percus, Eddie Ocampo à la batterie et tout le toutim, donc autant vous dire que c’est pas tout à fait des comique ni des petits joueurs.
Ceux qui avaient eu l’occasion d’écouter leur premier album il y a près de trois ans (« Good Evil Alchemy ») savent que cette équipe-là sait jouer bien comme il faut,ce que confirme ce second opus intitulé « The Move » tout récemment édité par l’incontournable maison du midwest Jump Up ! Records.
Par contre les gars, faudra penser à faire des tournées de temps en temps… (suite…)
CRAZY BALDHEAD – The Stereo Prophecy & Electric Hymns – Autoprod/Big Tunes
UN PEU D’HISTOIRE : Crazy Baldhead, c’est avant tout l’aventure d’un homme, et pas n’importe lequel, j’ai nommé Jayson Nugent, guitariste-producteur incontournable de la scène US depuis plus de vingt ans. Le Monsieur, après avoir fait ses premières armes au sein du groupe Agent 99, souvent guitariste aux cotés de King Django, participera tout naturellement à l’aventure Stubborn All-Stars, avant de rejoindre à temps plein les Slackers il y a plus de dix ans. Parallèlement, il écrit et produit, accompagné par nombre de ses talentueux amis, pas mal de titres dont on trouve les premières traces physiques seulement en 2003 avec la sortie d’un maxi 10’’ où figurent « Long Road » et « California », deux titres très reggae chantés par Vic Ruggiero.
En 2004, l’ensemble de ces premiers titres et quelques uns plus récents sont compilés sur CD par Stubborn Records. L’album, nommé « Crazy Baldhead : Has A Posse 1997-2004 », pose le son de celui qu’on surnomme Agent Jay, avec des variations allant d’un dub un poil électro à de l’early tout aux claviers avec l’énorme « Eye Jammy », en passant même par du dancehall, parfaitement accompagné par Rocker T, sur « Cooking Season ». (suite…)
MIMI MAURA & LOS AGGROTONES – Stormy – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : LOS AGGROTONES on ne vous fait pas un dessin : c’est le putain de groupe de skinhead reggae argentin qui avait sorti il y a trois ans cette merveille de « 10 Reggae Hits » chez Una Isla Club Records avec une distribution Jewels par ici. Et en matière de side-projects, les mecs sont quand même du genre à te balancer dans les narines The Undertakers, rien que ça.
MIMI MAURA on connait un peu moins. La chanteuse est Portoricaine, donc quasiment Américaine, mais elle a passé une bonne partie de sa vie en Argentine où elle a rencontré Sergio Rotman, saxophoniste de Los Fabulosos Cadillacs et guitariste de Cienfuegos (avec qui elle est en couple). Elle s’intéresse très vite à la musique jamaïcaine et sur son premier album en 99 elle reprend notamment Alton Ellis et Phyllis Dillon. Avec Sergio Rotman, elle en sortira 13 autres, et notamment un « 63-68-74: Mimi Sings Reggae, Rocksteady & Ska » en 2004. (suite…)
THE UPSESSIONS – This Is The Upsessions – Grover Records
UN PEU D’HISTOIRE : On vous épargnera pour une fois le coup de la bio imparable, de celles où l’on trouve la date de naissance du leader, le nom de son chien et la marque de sa brosse à dent. Il faut dire qu’on ne manque pas d’occasions de vous parler et reparler de ces Upsessions dans ces lignes, entre les sorties régulières d’albums et des tournées fréquentes avec toujours deux-trois p’tites dates par chez nous, sans vous parler du side-project Boss Capone.
Je vous laisserais simplement fouiner un peu partout dans nos colonnes, qui regorgent de bonnes infos les concernant et je passerais directement à ce « This Is The Upsessions », cinquième album en dix ans, excusez du peu, de la troupe menée par l’inénarrable Boss Van Trigt, sorti il y a peu chez l’incontournable Grover Records (suite…)
FRENCH BOUTIK – Front Pop – Copase Disques
UN PEU D’HISTOIRE : FRENCH BOUTIK, c’est un groupe francilien adepte de culture mod créé en 2010.
D’abord en quintet mais aujourd’hui en quartet, le groupe publie un premier 45 tours en 2012 chez Copase Disques, le label allemand qui aime les trucs un peu vintage/soul/mod, avec quatre titres et une pochette particulièrement soignée, puis « Ici Paris », un nouvel Ep l’année suivante, avant un passage sur la compile dédiée à Madness et à la recherche sur le cancer « Specialized 3 Mad Not Cancer » avec le morceau « Tiptoes », très bien adapté.
Fin 2014, French Boutik revient avec un Ep en format double 45 tours enregistré à Hambourg , toujours sur Copase Disques, avec quatre titres (dont « Tiptoes »). (suite…)
YELLOW UMBRELLA – Hooligans Of Love – Pork Pie Records
UN PEU D’HISTOIRE : Yellow Umbrella voit le jour à Dresde en 1994 autour du guitariste et chanteur Enrico Mildner et doit son nom au parapluie jaune qui accompagne l’héroïne du film « Harold et Maud » lors d’un enterrement. Il se revendique comme le premier groupe ska-reggae de l’ex Allemagne de L’Est. Leur premiere sortie sera une cassette sept titres nommé « Summerspring 95 » alors que leur premier véritable album, « Offbeat » verra le jour en 97. Le line-up est souvent chamboulé et, cette même année, l’arrivée de Jens aux claviers et de Jurgen à la basse sonne comme un nouveau départ. Après l’arrivée de Thomas au trombone et un bon paquet de concerts, ils sortent en 99, « Marie Juana ». En novembre 2000, ils montent leur première grosse tournée en France, après un premier passage réussi au Dance Ska La, suivi d’une grosse session d’enregistrement a Dresde.
« Flight N° 20-8-3 » issu de ces sessions sort en 2001… Les concerts s’enchaînent avec la participation a de gros festivals et le groupe se forge une belle réputation partout en Europe. (suite…)
MADNESS – Can’t Touch Us Now – Lucky Seven Records
UN PEU D’HISTOIRE : C’est en 1976 sous le nom de The North London Invaders que débute la carrière de MADNESS. Son nom (depuis 79) est inspiré par le grand Prince Buster (RIP) et Madness avait jusqu’à cette année publié onze albums.
Depuis la fin des années 90, le combo de Camden est redevenu très actif, après une décennie de discrétion. « Wonderful » sort chez Virgin en 1999, et en 2005 Madness enregistre « The Dangermen Sessions Vol 1 », un album de reprises.
« The Liberty Of Norton Folgate » sort en 2009, suivi à l’automne 2012 par « Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da », le onzième opus du groupe qui a ces derniers temps pas mal joué en France, de l’Olympia au Trianon en passant par le Zénith et par pas mal de festivals. (suite…)
THE CABRIANS – Sun & Shadow Heroes – Liquidator Music
UN PEU D’HISTOIRE : C’est au début des années 2000 que débute l’aventure CABRIANS du côté de Barcelone, mais les premières traces discographiques du combo datent de 2006 : un split 45 tours avec Flight 404 sur Big Shot, un autre 7 avec Dennis Alcapone chez Liquidator, et toujours la même année un premier album, « Black Momerota », chez Redstar 73.
Il faudra ensuite attendre seulement un an pour voir l’arrivée d’un nouveau LP et ça sera « For A Few Pussies More » (je vous laisse traduire) en 2007 toujours du côté de Liquidator Music. Alors autant vous dire que ça faisait une éternité que le groupe n’avait rien publié, et que neuf ans plus tard, ce « Sun & Shadow Heroes » arrive à point nommé. (suite…)
SUSAN CADOGAN – Take Me Back – Stonyhill Records
UN PEU D’HISTOIRE : SUSAN CADOGAN est née il y a bientôt 65 ans à Kingston. Durant son enfance, elle passe quelques années au Bélize, et elle suit petit à petit la voie de sa mère Lola, elle-même chanteuse. En 1970, Susan Cadogan enregistre son premier single, « Love My Life », pour le dj jamaïcain Jerry Lewis. Repérée par Lee Perry qui se trouvait dans le studio, elle embraye sur un autre 45 tours, « Hurt So Good/Loving Is Good » produit par ce dernier pour le label Magnet, et la voilà qui se retrouve en cinquième position des charts anglais et dans Top Of The Pops.
Après « Doing It Her Way », un premier album pour Magnet/Ariola, Susan Cadogan signe chez Trojan Records pour son second opus sobrement intitulé « Susan Cadogan ». Dans la seconde moitié des années 70 elle sort une poignée de singles, et ses apparitions s’espacent au cours des 80’s. (suite…)