SWEATLEAF – Stress Leave – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : Formé en 2011, SWEATLEAF est un groupe canadien originaire de Victoria en Colombie-Britannique, compos de huit musiciens inspirés et dotés d’une belle créativité. Ils ne se contentent pas de naviguer à vue car le groupe prend quelques risques en mélangeant reggae-ska-funk-soul-rock-dub. Eux citent aussi volontiers des influences punk, jazz, bluegrass, hip hop.
Sweetleaf a sorti juste avant l’été 2015 (on est à la bourre !) « Stress Leave » sont premier album autoproduit, après avoir posé deux de ses titres sur les compilations Pacific Sound System vol. 1 & 2 (2014 & 2015). Mais dans la masse de groupes présents sur ces compiles gratuites promouvant la scène ska, ska punk et reggae de la côte Nord-Ouest Pacifique (US et Canada), on avait jsute retenu cinq ou six noms du genre Bone Daddies (Vancouver), The Georgetown Orbits (Seattle), Los Furios (Vancouver), Easy Big Fella (Seattle, ex Moon Ska Records), Rude City Riot (Vancouver, Stomp Records) et Sweatleaf donc.
Alors comment laisser un premier album aussi prometteur vierge de toute critique ? (suite…)
RANCID – All The Moonstompers – Chase The Ace Records
UN PEU D’HISTOIRE : Voilà voilà, on va pas vous faire l’affront de vous présenter RANCID en long en large et en travers, mais juste vous rappeler que ce groupe, probablement parmi les meilleurs de l’histoire du punk-rock mondial, a débuté au bord de la baie de San Francisco en 1991, autour de Tim Armstrong et Matt Freeman, pionniers du punk-ska US avec les cultissimes Operation Ivy, et de Brett Reed, un skateur d’Oakland (replacé par Branden Steineckert en 2006).
Après un premier album éponyme, le groupe est rejoint en 93 par Lars Frederiksen, qui fit un temps une pige au sein de Uk Subs. Le second album du désormais quatuor, « Let’s Go », sort en 94 sur Epitaph et se fait pas mal remarquer. Mais c’est un an plus tard avec « …And Out Comes The Wolves » que Rancid devient un phénomène, notamment grâce au succès du hit ska « Time Bomb ». (suite…)
THE GROOVIN’ JAILERS – Take It Or Leave It – Casual Records/Mass Prod
UN PEU D’HISTOIRE : THE GROOVIN’ JAILERS, c’est un groupe de Lille qu’on commence à bien connaître. Composé de cinq musicos issus de la scène nordiste ska, reggae, punk et plus si affinités, le combo qui a démarré en 2010 aime le son à la Aggrolites, avec une grosse base jamaïcaine dans laquelle il envoie du funk et un peu de soul.
Ils ont croisé sur scène quelques belles pointures comme Red Soul Community, Bad Manners, 8°6 Crew, 65 Mines Street… et ont sorti un maxi Ep au format 10′ en 2012.
En 2015, ils sont retournés en studio pour pondre leur véritable premier album, « Take It Or Leave It », qui n’a rien à voir avec Madness mais qui est chargé jusqu’à la gueule de leur fameux catchy reggae.
Le disque est sorti en vinyle chez Casual Records, et pour le Cd, faut s’adresser aux activistes de Mass Prod. (suite…)
BAZZOOKAS-Ska World-Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE : Il va pas me falloir 50 lignes pour vous compter l’histoire de ces Bazzookas Hollandais. D’abord parce que leur formation ne date que de 2009, ensuite parce jusqu’à aujourd’hui je n’avais jamais entendu parlé de ce combo alors qu’ils ont quand même déjà sortis deux albums, «Kaboem ! » en 2011 et « Skaradio.nl » en 2013. A noter aussi qu’un Vynil/DVD live enregistré au fameux Paradiso, s’il vous plait. Surgit donc en ce début d’année ce tout nouveau « Ska World », dont on ne sait pas vraiment s’il aura droit une version physique un jour, ce qui nous donne l’occasion de réaliser une première : la review d’un album 100% dématérialisé.
LE DISQUE (OU PRESQUE) : Putain de belle surprise que ce « Ska World»…. Dès la première écoute, les références teutonnes ne manqueront pas de vous venir … On pense évidement aux Busters, jusqu’à certaines tonalités de la voix du chanteur… L’autre point commun avec les rois du revival, c’est la puissance de la section cuivre qui ne manquera pas de vous coller à votre siège dès ce « Winwin » entrée en matière des plus musclées, à la rythmique limite disco, jouée pied au plancher… Attention, j’ai dit puissance, mais pas bourrin. Et comme deux preuves valent mieux qu’une, « Torn », qui démarre ska trad et se termine en bouquet funky, orné superbement de cordes et « Wrong Train » qui explose en boogaloo speedé façon big-band démontrent toute l’étendue du talent de ces Bazzookas. (suite…)
OI-SKALL MATES – Adultix Hangoverz – Watax/Diwphalanx
UN PEU D’HISTOIRE : OI-SKALL MATES, c’est un combo de rasés emmené par l’inénarrable Wataru Buster venu du Japon. Et mine de rien ce groupe, si c’est pas forcément celui dont on entend le plus parler, il existe depuis maintenant vingt ans.
Oi-Skall Mates a sorti deux albums, « 12-Mates Skall Nighter Woo… » en 2001 et « Luvin’ Side New Stomper » en 2002, tout ça après une série d’Ep, et notamment un split avec Bad Manners. Le groupe avait aussi sorti en 2005 les deux volumes des maxi-ep « Evil Taste ».
Wataru Buster a parfois enregistré des morceaux tout seul (voir la compilation « Global Ska vol 2 ») et il a aussi donné dans la oi!, mais cette fois c’est bien avec Oi-Skall Mates qu’il revient pour fêter deux décennies avec « Adultix Hangoverz », et si vous voulez voir un site internet bien pourri comme si on était en 2000, vous pouvez cliquer ici. (suite…)
THE SALOON SOLDIERS – The Saloon Soldiers – Autoprod
UN PEU D’HISTOIRE: C’est à Dresde, dans l’ex Allemagne de l’Est, que débute cette histoire. Nous sommes en 2009 et cinq garçons, THE SALOON SOLDIERS, rejoignent un trio vocal entièrement féminin composé de Luise, Dorit et de Lotti, qu’on appellera BOBBY PINS.
Bobby Pins and The Saloon Soldiers sort un album, « Dancing The Moon », en 2010 sur Mad Butcher Records ainsi que sur Redstar 73 et KOB Records. Depuis, le groupe semble avoir donné des concerts ici ou là, surtout en Allemagne, mais il est dans l’ensemble resté très discret.
C’est donc avec un peu d’étonnement qu’on vient de voir apparaître un deuxième album éponyme et autoproduit, sous le nom de THE SALOON SOLDIERS. La formation a été un peu remaniée, et le trio vocal est devenu un duo dans lequel on retrouve Lotti uniquement. L’album est téléchargeable gratuitement sur la page bandcamp de Well One Love, une radio de là-bas. (suite…)
THE UPPERTONES – Closer to The Groove – Brainlab Groove
UN PEU D’HISTOIRE : THE UPPERTONES, c’est un groupe atypique. N’allez pas imaginer une grande formation façon North East Ska Jazz Orchestra. Non, du côté de Turin, on préfère jouer à trois seulement : Mr T Bone au chant et au trombone et Count Ferdi à la batterie, deux transfuges des Bluebeaters, et Peter Truffa au piano et aux choeurs, un ricain souvent fourré en Italie qu’on a déjà aperçu aux côtés du New York Ska Jazz Ensemble et des Bluebeaters période Giuliano Palma.
Pas tout à fait des débutants, les trois gaillards ont décidé en 2015 d’unir leurs forces pour monter The Uppertones, un trio assoiffé de vieux boogie, de blues, et de vieilleries jamaïcaines. Leur premier album, « Closer To the Bone », vient pile poil de sortir sur Brainlab Groove, et une tournée européenne (faisant escale à Marseille) vient juste de démarrer. (suite…)
DR RING DING – Once A Year – Pork Pie Records
UN PEU D’HISTOIRE: On ne présente plus Richard Alexander, aka DR RING DING, incontournable chanteur/tromboniste allemand (et aussi français) originaire de Munster, qui a débuté dans El Bosso und Die Ping-Pongs à la fin des années 80, avant d’embrayer sur Dr Ring Ding & The Senior Allstars, combo teuton qui avait marqué les esprits au mitan des 90’s avec un « Dandimite » assez époustouflant.
Depuis, le gars a joué dans tous les sens, du ska, du rocksteady, du reggae, du ragga dancehall, de la chanson française, de la fusion, avec The Bartenders, avec H-Blockx, avec le Sharp Axe Band, avec le Freedom Street Band (Dr Ring Ding Ska Vaganza), avec Kingston Kitchen, avec Kingston Rudieska et bien entendu avec The Busters chez qui il chante depuis maintenant une paire d’années. (suite…)