Rude Boy Train

CAZ GARDINER & THE BADASONICS – Introducing Caz Gardiner & The Badasonics – Autoprod

 UN PEU D’HISTOIRE : CAZ GARDINER, c’est une chanteuse de Washington qu’on a connue au micro des Checkered Cabs et de Caz & The Day Laborers, et qui a sorti récemment un album « solo » de toute première catégorie entre reggae et soul. THE BADASONICS, c’est le backing-band belge composé d’une fine équipe presque entièrement transfuge des Caroloregians et (forcément) des Moon Invaders (y a pas les frères Hardison en fait).

A peine créé, le combo belgo-américain nous envoie un premier Ep quatre titres, enregistré au Pum Pum Hotel, le studio de Charleroi de Nico Leonard (le batteur), annonciateur d’un premier album qui doit sortir cette année.

LE DISQUE : Premier jet pour Caz et ses Badasonics, le groupe qui est arrivé par surprise et qu’on surveille de près. Il faut dire que nous sommes tous orphelins des Moon Invaders, et que c’est avec un peu de nostalgie qu’on regarde comment évoluent les musicos dans leurs nouveaux projets.

En voici donc un de toute première catégorie, entre soul, funk, et sonorités jamaïcaines, avec une des plus belles voix de la scène US.

Pour l’instant la moisson est assez frugale puisque la livraison ne comporte que quatre titres, dont l’un est une version dub d’un autre. « Wheel Of Dub », c’est donc une adaptation de « Wheel Of Life », mais remixée à la Lee Perry par Victor Rice, l’Américain de Sao Paulo qu’on ne présente plus. Je ne suis pas un gros fan de dub, mais c’est propre et net, plaisant comme le mojito du soir sur la plage de Négril avec les copines. L’originale, « Wheel Of Life », et une petit bijou de reggae-soul avec les cuivres qu’on reconnait clairement comme étant ceux des Moon. Sans déconner, les yeux fermés mais les esgourdes ouvertes comme une génisse après l’examen du véto, j’aurais pu vous dire que ce sax et cette trompette venaient de Belgique.

« Out Of Time » juste après la joue northern soul, c’est rapide et c’est tout ce que j’aime même si la voix semble un peu en retrait, et « Return Of Gumbo » est funky comme un film de Melvin Van Peebles avec des falzars pattes d’eph et des touffes seventies. J’aime moins le style, mais faut reconnaître que dans le genre c’est du brutal.

Belle entrée en matière. Je vous disais qu’il fallait suivre de très près cette fine équipe. On va rester focus comme DSK dans une boîte à partouze, c’est moi qui vous le dis.

Vince

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