Rude Boy Train

THE PHANTOMS – Their Legendary 4th – Soul Stepper Records

Afficher l'image d'origineUN PEU D’HISTOIRE : Bon, on est tous d’accord pour dire qu’Oslo, c’est pas le bout du monde… Pourtant, si l’évolution du net  n’était pas passée par là, avec ses nouveaux moyens de com’ et de distribution musicale, nous ne serions surement pas encore au courant de la sortie de cet album des Phantoms.

Ils existent pourtant depuis 1996, ont sortis un 45t nommé « Phantoms Are Go ! » en 1998,  Un EP, « At Silvertone Studios en 1999, un live « Oslo By Night » en 2006 qui précèdent leur premier véritable album, « Phantoms Physics » sorti en 2011 et qui n’avait malheureusement pas passé nos frontières, tout excellent qu’il était… La tendance est ska 60’s, mais avec des arrangements musclés souvent sur le fil du  two-tone. Pourtant, à l’exception de leur guitariste, ex-No Torso, groupe plutôt Ska-Punk, les autres zicos, loins d’être des perdreaux de l’année, sont tous issus de formations jazz, souvent renommées… Avec leur basse bien lourde, leurs  cuivres aiguisés, les Phantoms viennent secouer les popotins avec ce « Their Legendary 4th » sorti cet été chez Soul Stepper Records. Read More

SKAFERLATINE – Séries Noires Pour Nuits Blanches – Schnitz Prod

Skaferlatine @ Estivales - Flers, FranceUN PEU D’HISTOIRE : C’est en 1990 que démarre l’aventure SKAFERLATINE à Metz, à une époque où les groupes de ska en France se comptent sur les doigts d’un main. Le groupe écume les scènes de Lorraine et va très rapidement jouer en Allemagne toute proche. Le line-up change puis se stabilise autour de huit membres dont deux choristes qui donneront un style très particulier au groupe, notamment en concert. Skaferlatine ouvre pour des tas de pointures, Busters, Toasters, Special Beat, Selecter… et publie son premier album autoproduit, « En Piste », en 1993, avec un certain Spirou (Molodoi) à la prod.

Après un changement de chanteur-guitariste (Laurent s’en va, remplacé par Piero, auparavant au clavier), Skaferlatine publie en 1995 un second album, « En chantier », toujours autoproduit et tourne dans toute l’Europe de l’Est.

Le troisième opus, « Basta Basta », sort en 1997, avant quelques changements de chanteurs qui vont un peu déstabiliser les dernières années du groupe. Car en 2000 c’est décidé, le combo de dix ans d’âge met un terme à sa carrière avec deux concerts blindés à Metz et une compilation, « 1990-2000… 10 ans de Skaf… », sortie uniquement en vinyle sur NOCO. Read More

Bientôt un nouvel album pour Hannah Williams (sans les Tastemakers)

Late Nights & Heartbreak cover art

HANNAH WILLIAMS, c’est la chanteuse anglaise deep soul un peu funk de l’écurie Record Kicks. On ne présente plus l’incontournable maison de qualité italienne, mais on vous rappelle qu’Hannah Williams, jusqu’à présent, était accompagnée par The Tastemakers (souvenez vous du premier album, « A Hill of Feathers », en 2012).

C’es donc maintenant THE AFFIRMATIONS qui fait office de backing-band, et quel backing-band ! Ouch, ça souffle !

C’est le 11 novembre prochain qu’ils publient « Late Nights & Heartbreak » en cd mais surtout en version double vinyle (bizarre pour un disque de 13 titres). Read More

Roger Rivas de retour

ROGER RIVAS, c’est le patron du dirty reggae à Los Angeles. Le type joue du clavier un peu comme les gars de Mickey Cohen jouaient de la mitraillette. Membre incontournable de The Aggrolites, il fait aussi quelques expériences en « solo », avec des guillemets puisqu’il s’entoure en fait de The Brothers Of Reggae, une équipe de potes de L.A aux allures de allstars band.

Après « Autumn Breeze » en 2014 suivi de près par « Last Goodbye » et par les deux volumes d’ « Organ Versions », il annonce pour cette hiver la sortie d’un nouvel opus sur Rivas Recordings (et probablement sur Jump Up). Read More

The Uppertones (encore) en France

64b2eb_4c9e134424c946d2a405dd94c93e973eEncore un bonne nouvelle côté concerts : THE UPPERTONES, le top trio amateur de boogie jamaïcain avec dedans MR T BONE (chant, trombone), PETER TRUFFA (piano, chant) et PABLO INSERRA (batterie), est de retour en France.

Trois dates sont annoncées : Le 7 octobre à Saint Etienne (La Tanière), le 8 à Perpignan (El Pati) et le à Marseille (Le Molotov). Leur disque sorti il y a quelques mois était impeccable, ça devrait être du même tonneau sur scène.

 

 

Angel City Revue cherche dates

Afficher l'image d'origineAlors c’est simple, ceux qui ont assisté au passage de l’ANGEL CITY REVUE il y a quelques mois savent de quoi il s’agit : du lourd, du très très lourd. Avec XAVIER LYNCH et JACKIE MENDEZ, la fine équipe de THE DELIRIANS avait mis à peu près tout le monde d’accord, malgré un public parfois un peu trop clairsemé.

Cette fois l’Angel City Revue revient sous une forme un peu nouvelle, avec Jackie Mendez, Xavier Lynch et Xiantoni Ari, et derrière non pas The Delirians, mais THEE HURRICANES, l’autre groupe à Brian Dixon et Scott Abels (entre autres), donc là aussi ça vient pas dans le coin pour faire de la figuration. Read More

Un nouvel Ep pour The Transilvanians

Two Fireworks in Hi-Fi cover art

Holà la jeunesse dynamique et bronzée ! Y a les TRANSILVANIANS de Vigo en Galice qui se pointent avec un nouveau 45 tours, mais cette fois-ci Toni Liquidator n’y est pour rien.

Non, sur ce coup-là c’est du côté Tropical Diaspora (label berlinois) que ça se passe. Ça s’appelle « Two Fireworks In Hi-FI », et au programme y’a deux titres : « Boogie in My Bones » que vous connaissez tous, emprunté à un certain Laurel Aitken (c’était avant le ska – 1958), et « Lonely Boy », une reprise de « Ain’t Got No Home », un morceau encore plus vieux de Clarence « Frogman » Henry (1956). Le programme est résolument boogie, mais les versions ici présentes sont bien d’inspiration jamaïcaine à base de contretemps. Read More

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – TOOTS AND THE MAYTALS – Sweet And Dandy (Beverley’s Records-1969)

Tapa« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Quand on part pour attaquer une classic sur un album d’un groupe aussi incontournable que les Maytals, on s’arrache le peu de cheveux qui nous reste à l’idée de se taper la bio… Alors je vais ici tenter de faire court.

Frederick « Toots » Hibbert est né à May Pen en Jamaique et chante dès son plus jeune âge du Gospel dans sa paroisse. Il déménage à Kingston à l’âge de 5 ans. Il y rencontre, pendant son adolescence, deux autres chanteurs, Henry « Raleigh » Gorgon et Nathaniel « Jerry » Matthias avec qui il forme un groupe qui enregistre plusieurs titres perdus car souvent attribués par erreur à d’autres groupes plus en vue du moment.

Repérés par Coxsone Dodd, ils passent chez Studio One pendant presque deux ans, enregistrant au passage leur premier album, « Never Grow Old », backés forcément par  les Skatalites locaux. Le disque est excellent, à l’image du morceau titre, carrément incontournable encore aujourd’hui et les Maytals font un peu d’ombre au trio leader du moment, les Wailers. Read More

PRINCE BUSTER : 1938 – 2016

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C’est l’un des plus grands artistes de l’histoire de la musique jamaïcaine qui vient de nous quitter.

Cecil Bustamente Campbell aka PRINCE BUSTER est né en 1938 à Kingston. Adolescent, il traîne dans les faubourgs de la ville avec ses potes et pratique la castagne avec pas mal de brio, à tel point qu’il se lance dans la boxe et devient videur pour les soirées de Coxsone Dodd, à l’époque où le ska n’est pas encore d’actualité (mais ça ne va pas tarder). Il ouvre un magasin de disque et se met à la musique à la fin des années 50.

En 1961, il publie ses premiers 45 tours, « Buster’s Idea » et « This Man Is Good » sur Buster Wild Bells, et « Oh Carolina » (emprunté aux Folks Brothers) et « Cassavubu » sur un autre de ses labels (le disque sortira ensuite en licence sur Blue Beat). Prince Buster est à cette époque très prolifique et il sortira des morceaux aussi connus que « One Step Beyond », « Enjoy Yourself », « Al Capone » ou « Madness », qui influenceront durable la scène two tone anglaise presque vingt ans plus tard (Madness, le groupe, lui consacrera notamment « The Prince »). Read More

CE QUE L’ON A OUBLIE DE VOUS DIRE AVANT LES VACANCES…

Voilà, les vacances, c’est fini, et tout le monde se remet  peu à peu au turbin. Et comme c’est la reprise aussi chez Rude Boy Train, on vous propose de faire un petit tour d’horizon ce dont on aurait pu, ou aurait dû, vous parler avant cette pause estivale…

the-autocratics-fall-of-the-wall-epLe  chouette EP « Fall Of The Wall » de The Autocratics : Il y a bien longtemps, RBT vous avait parlé de ces Japonnais qui démarraient leur carrière dans  un style plutôt two-tone… Depuis le groupe de Tokyo a changé de voie et fait beaucoup de chemin : ne jouant quasi exclusivement que de l’Early à la mode Aggro, ils ont pris une belle place sur la scène Nippone, pris sous les ailes du fameux label Ska In The World… Les six titres de ce « Fall Of The Wall » sont plutôt réussis, avec un son puissant et bien rêche, et des bonnes compos à l’image de ce « Beer Boy » aux chœurs bien foutus. Mais, car il y a un mais,  certains titres vous laisseront un goût de déjà entendu, comme ce « Upset The Stupid Stereotype » un peu trop proche d’un « Hot Stop »  des Aggrolites,  ou « Western Bloc Girl »  et sa rythmique pompée sur le « John Jones » de Rudy Mills. Malgré cela, avec sa version Reggae du  «Latin Goes Ska » excellente, l’ensemble attire la sympathie. Read More

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