Rude Boy Train

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE CABLES-What Kind Of World – (1970-Studio One Records)-

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : S’il y a bien un truc fantastique quand on remet le nez dans le vinyle, c’est qu’au gré des digs chez les disquaires ou des visites de shops en ligne, on redécouvre des pépites qu’on ne soupçonnait même pas !

Et c’est sûr que dans le genre, retomber sur The Cables, qui sont loin de faire partie des noms les plus ronflants de l’époque, fait partie des plus belles surprises sur lesquelles j’ai pu tomber

Pourtant, le trio vocal mené par Keble Drummond associé à Elbert Stewart et Vince Stoddart est à l’origine de quelques unes des plus belles pièces de la période charnière rocksteady/early reggae.

Drummond côtoie dans sa jeunesse Peter Austin des Clarendonians qui lui apprend ses premiers rudiments de guitare. Après avoir suivis quelques cours de compos, il forme, avec Barry Llewellyn, Earl Morgan des Heptones et Clive Campbell de The Aces, le groupe The Sylastians. Les Cables se forment, eux, dès 1962, mais ce n’est qu’en 1966 qu’ils enregistrent leur premier single officiel pour Sonia Pottinger. (suite…)

R.I.P Jackie Bernard !

950342_1390199900.1014Les semaines se suivent et malheureusement parfois se ressemblent. En effet, la musique jamaïcaine est à nouveau en deuil, avec la disparition le 16 septembre dernier à Kingston du chanteur Jackie Bernard. Pour mémoire , Jackie Bernard forme les Kingstonians en 1966 avec son frère Lloyd « Footy » Bernard et un ami Lloyd Kerr. Le trio offrira ses services a des producteurs comme Coxsone Dodd ou Sonia Pottinger, mais c’est avec Derrick Harriott qu’ils connaissent leur plus belle période, avec les hits Singer Man et Sufferer. (suite…)

RIP HARRY J

Triste nouvelle ! On vient d’apprendre qu’HARRY J, célèbre musicien et producteur jamaïcain, est décédé à l’âge de 68 ans à l’hôpital de Savanna-La-Mar.

De son vrai nom Harry Zephaniah Johnson, Harry J avait d’abord été le bassiste de The Virtues, avant de commencer une carrière d’agent d’assurance interrompue par son amour pour la musique. Il devient donc un producteur célèbre vers la fin des années 60, en enregistrant le tube local des Beltones, « No More Heartaches », pour son propre label sobrement appelé Harry J, et profitant  des installations de Coxsone Dodd (Studio One) pour produire d’autres artistes. (suite…)