THE CALAMATIX – The Calamatix – Hellcat Records
UN PEU D’HISTOIRE: Mine de rien c’est pas tous les jours qu’on dégote un nouveau groupe qui va bien. On a donc été heureux d’apprendre en début d’année que Hellcat Records, le label qu’on adore mais qui n’est plus aussi prolifique qu’avant (c’est la crise ma bonne dame) avait dégoté THE CALAMATIX.
Le quatuor emmené par Joy vient de Ventura en Californie, il joue un peu toute la musique jamaïcaine, et à la composition et à la prod, on retrouve un certain Tim Armstrong.
Un poignée de single balancés cette année et bim, voilà le premier album publié il y a une paire de semaines.
LE DISQUE: J’en vois déjà qui vont dire que ça ressemble à The Skints. La faute à la dégaine de la chanteuse, au fait qu’il s’agit d’un quatuor, et la musique, c’est vrai aussi un peu. (suite…)
THE CALAMATIX CONFIRME LA SORTIE D’UN LP POUR SEPTEMBRE!
The Calamatix, vous vous rappelez? C’est ce groupe US qui nous avait sorti un excellent premier single, « Book Of Love » pour le Hellcat Single Club, rocksteady tellement marqué par la patte de Tim Armstrong qu’on en aurait douté de l’existence reélle du groupe.
N’empêche les conneries qu’on aura pu dire, le groupe annonce bel et bien un premier album pour septembre, chez Hellcat, avec un premier titre pour nous faire saliver, ce « Love, Lies & Alibis » tout à fait californien, entre rock et reggae, avec toujours, pour notre plus grand plaisir, des gros morceaux de Tim Timebomb’s style dedans !
Avec « Rootstyle » autre extrait paru un peu plus tôt, tellement explosif, que je sais pas comment qu’on a pu rater ça, une bombe skin reggae à la rythmique boostée au hip-hop et aux cuivres tranchants, les trois titres déjà dispos nous annoncent une énorme déflagration ! (suite…)
De la découverte reggae chez Hellcat Records
Si le genre ska et reggae n’était plus représenté chez Hellcat Records depuis quelques années que par The Interrupters, et encore, et par les quelques bidouillages fumants de Tim Armstrong, les récentes sorties du Hellcat Singles Club semblent montrer que l’excellente maison Californienne rechercherait bien à y remédier.
Après le gros son reggae pour sceller les retrouvailles de Jesse Michaels et Tim Armstrong, nommé « Raid » et signé des « Doom Regulator », le tout aussi superbe « Orange Street » crédité aux Rockstone Rockers accompagnés de la chanteuse Ce’Cile, voici donc tout juste sorti des studios ce « Book Of Love », un rocksteady magistral aux guitares acoustiques et aux harmonies vocales et cuivres absolument irrésistibles, interprété par le groupe The Calamitix. (suite…)
THE AGGROLITES – Reggae Now ! – Pirates Press Records
UN PEU D’HISTOIRE : C’est à l’origine pour backer Derrick Morgan aux US que se rassemblent cinq ex-membres de The Rythm Doctors et de The Vessels se mettent à jouer ensemble. Les dates se passent si bien que les cinq bonhommes, Jesse Wagner, Brian Dixon, Roger Rivas, Korey Horn et J. Bonner décident de donner suite à l’aventure en montant leur propre groupe, The Aggrolites, en 2002.
La musique des cinq lascars, souvent affublée du sobriquet « Dirty Reggae » puise ses racines dans le reggae bien sûr, mais surtout celui qui fit vibrer l’Angleterre dans les années 60, celui des Maytals, de Symarip, Delroy Wilson ou Prince Buster, le tout sous haute influence du blues et de la soul de leur contrée natale.
C’est justement Prince Buster qui fait appel à eux en 2003 pour assurer ses dates US, et le King est sidéré de voir la maitrise d’une musique vieille de 30 ans de la part de ces jeunes blanc-becs. Cette même année 2003, ils enregistrent leur premier album, justement nommé « Dirty Reggae » aux quatorze titres d’un reggae sauvage, sorti sur l’excellent label Axe Records. (suite…)
The Interrupters encore en live à la radio
Ceux-là on n’arrête plus d’en parler. Faut dire qu’avec leur troisième opus, « Fight The Good Fight », sorti au début de l’été sur Hellcat Records, ils ont tapé très très fort. Plus fort que Khabib Nurmagomedov dans la gueule à McGregor.
Bref, le quatuor de L.A était récemment au AT&T Studio pour ALT 98.7 FM (une radio alternative de L.A), et il a enregistré sept morceaux en version acoustique, avec deux guitares et un basse.
Et si à priori on pourrait se dire que leur répertoire n’est pas fait pour être interprété avec des guitares débranchées, faut bien reconnaître que la vidéo nous prouve la contraire. Ces quatre-là sont de vrais artistes dont on parlera encore longtemps. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE SLACKERS – Redlight (Hellcat Records/1997)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…
UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Depuis plus de vingt ans, THE SLACKERS, à force d’albums impeccables et de tournées incessantes à travers le monde est devenu une référence de la scène ska mondiale…
Le groupe naît à New York en 1991 autour du talentueux clavier et chanteur Vic Ruggiero… Ils jouent à l’époque un two-tone mêlé de garage rock et de quelques touches de rocksteady. C’est rugueux, dynamique, mais loin des merveilles dont le groupe va se révéler capable. En 1996 alors que Dave Hillyard vient de quitter sa Californie natale et le groupe Hepcat pour les rejoindre, ils enregistrent, « Better Late Than Never », produit par Victor Rice, qui définit les premiers contours de ce que sera le son des Slackers, proche des racines jamaïcaine, mais sous forte influence soul et blues. D’emblée le groupe en impose avec des titres comme « Sooner or Later », entraînant, « You Don’t Know I », ou « Sarah » encore souvent repris en live aujourd’hui. Ils signent alors chez Hellcat Records en plein boum punk et ska outre Atlantique. (suite…)
THE INTERRUPTERS – Fight the good fight – Hellcat Records
UN PEU D’HISTOIRE: Depuis 2012, THE INTERRUPTERS, combo ska-punk de Los Angeles, est devenu incontournable. Emmené par Aimee Allen et les frères Bivona (guitare, basse, batterie) le quatuor s’est fait rapidement connaître avec sa version de « Treat The Youth Right » de Jimmy Cliff et avec les reprises de Tim Armstrong sous le nom de Tim Timebomb.
Le premier album était sorti en 2014 en version vinyle+CD sur Hellcat Records, suivi moins de deux ans plus tard par « Say It Out Loud », toujours sur le même label. Et avec un producteur nommé Tim Armstrong, comme par hasard…
Depuis, le groupe a pas mal arpenté les routes des USA, et aussi un peu celles d’Europe, et a forcément participé au grand raout de « Back To The Beach » à Huntington Beach en avril dernier, avec Goldfinger, Aggrolites, Mustard Plug, Hepcat, Aquabats et compagnie… (suite…)
Interrupters : deuxième extrait, deuxième tube !
Le nouvel extrait du prochain album de THE INTERUPTERS est à l’instar du premier : MO-NU-MEN-TAL !
Ça s’intitule « Title Holder », c’est 100 % pur ska-punk qui tabasse avec un contretemps imparable, et je vous dis que c’est à coup sûr l’un des très grands morceaux de 2018 !
On vous rappelle que le troisième opus de la bande de Los Angeles sort le 29 juin prochain sur Hellcat Records, label rancidien s’il en est (ça sera donc pas trop dur à choper), et que ça se pré-commande par là.
On vous rappelle au passage aussi que le mois de juin sera assez paradisiaque pour ceux qui aiment le ska qui bute, puisqu’il verra en plus la sortie du nouveau Mad Caddies et du dixième Mighty Mighty Bosstones. Les trois meilleurs groupes ska-punk au monde se sont donc donné rendez-vous et nous, on jubile ! (suite…)
Troisième album pour THE INTERRUPTERS
Dire que l’annonce de la sortie du troisième album de THE INTERRUPTERS est une grande nouvelle est un euphémisme. Le quatuor californien emmené par Aimee Allen, avec derrière les trois frangins Bivona, avait sorti en 2016 un pur disque de ska-punk qui tue, « Say It Out Loud« , qui restera comme un modèle du genre. Et le premier opus en 2014 était aussi de très haut niveau.
On sait que la sortie du nouvel album est programmée pour le 29 juin prochain sur Hellcat Records, et que c’est produit par qui ? Par le parrain Tim Armstrong pardi ! (suite…)
Rude Boy Train’s Classics – WESTBOUND TRAIN – Transitions (Hellcat Records-2006)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…
UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE : 2001, Boston, Massachusets… Inspirés par le succès grandissant des formations ska-trad US comme Hepcat ou les Slackers qui prennent petit à petit le pas sur les groupes third wave, Obi Fernandez, tromboniste et chanteur de son état, grand fan de soul, monte avec une crème de zicos, comme le bassiste Thaddeus Merritt ou le trompettiste New Yorkais Rich Graiko, Westbound Train, reference au célèbre titre de Dennis Brown.
Dès 2002, ils autoproduisent « Searching For A Melody », enregistré au studio Version City de King Django. Et d’emblée, ça en jette : si le son est un peu sec (Version City Style !), leurs compos ciselées, tour à tour ska, rocksteady ou early reggae, interprétées avec une finesse rare et associées à l’influence soul de la voix somptueuse d’Obi Fernandez, nous offrent un premier opus plein de classe qui sera réédité en 2003 sur Megalith Records. (suite…)