Rude Boy Train

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – Byron Lee & The Dragonaires – Come Fly With Lee (Dynamic Sounds -1962)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : BYRON LEE est né en 1935 en Jamaïque. Comme d’autres (Leslie Kong), ses origines sont asiatiques, et c’est à Kingston qu’il monte son premier groupe comme bassiste, avant de fonder THE DRAGONAIRES en 1957. Le groupe sert dans un premeir temps de backing-band pour des artistes américains en tournée, à une époque où la Jamaïque n’est pas encore indépendante de la couronne anglaise (Sam Cooke, Chuck Berry…). (suite…)

Derrick Morgan live à Supernova

DERRICK MORGAN, on ne le présente plus. C’est l’une des dernières légendes incontestables de la musique jamaïcaine. Le gars affiche 77 piges au compteur, il ne voit plus grand chose, mais il aime toujours monter sur scène.

La preuve au printemps dernier où le grand Derrick fêtait ses 60 ans de scène au SUPERNOVA SKA FEST en Virginie. Il était accompagné pour l’occasion par les trop rares Eastern Standard Time qu’on espère revoir bientôt avec un disque, parce que les gars c’est pas tout à fait des manchots, d’autant plus que là ils avaient en featuring Roger Rivas, Jesse Wagner ou Chris Murray !

D’ailleurs le festival Supernova en 2017, c’était aussi The Pietasters, The Skints, Sonic Boom Six, Monty Neysmith, The Toasters, et même Greg Lee backé par The Aggrolites (avec les cuivres des Pietasters, ça devait être gigantesque)… (suite…)

Susan Cadogan ne sait pas pourquoi

On vous avait parlé l’année dernière du retour en très grande forme de SUSAN CADOGAN dont on n’avait pas eu beaucoup de nouvelles depuis sa tournée (et son album live) avec The Slackers au début des années 2000.

L’ep cinq titres de 2016 était de toute première bourre, et des versions alternatives avaient été mises en ligne peu de temps après.

La diva du rocksteady revient cet automne avec un single qui reprend « Don’t know why », sa chanson de 1982, réenregistrée ici avec Mitch Girio, le guitariste/producteur canadien et sa fine équipe. (suite…)

Deux dates françaises pour Keith & Tex

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, texteBonne nouvelle pour les amateurs de vieilleries, y a les duettistes KEITH & TEX qui se pointent près de chez nous.

Les rois du rocksteady made in Jamaica seront le 31 octobre à Toulouse, le 3 novembre à Ivry Sur Seine, et le 5 chez nos amis belges à Bruxelles. Et y a d’autres dates qui devraient suivre, on espère dans le coin…

Ce qui est très cool, c’est que les deux gars seront accompagnés les SteadyTones qui sont très habiles dans leur style (ils étaient récemment avec Doreen Shaffer), et qu’en plus ils débarquent avec un nouvel album, « Same Old Story », paru chez Liquidator Music et produit par l’inénarrable Roberto Sanchez.

C’est beau, c’est propre, et c’est encore mieux en live, alors allez-y… (suite…)

Métronomique le podcast de l’émission « la Jamaïque, en attendant le reggae » !

En écho à l’excellente exposition « Jamaica Jamaica de Marley aux deejays » à la philharmonie de Paris (jusqu’au 13 aout), l’émission Métronomique d’Amaury Chardeau sur France Culture a eu la bonne idée de consacrer une de ses émissions à la musique jamaïcaine.

Métronomique replonge dans les années qui précédèrent l’apparition du reggae, en 1968. Entre mento, rhythm and blues, jazz, rocksteady ou ska, on y croise une religieuse fan de blues (Sister Ignatius), des champs de canne à sucre, des rituels maléfiques, des murs d’enceintes et des bagarres entre danseurs… bref ce qui fait l’essence et l’âme de la musique que l’on aime le tout accompagné d’une programmation musicale plutôt bien sentie (ici) ! (suite…)

Le parler-vrai de Susan Cadogan

Depuis son retour fin 2016 avec un très très bon maxi, on savait que l’indémodable chanteuse jamaïcaine de rocksteady SUSAN CADOGAN était en super forme. On priait même pour la voir du côté de la vieille Europe.

Pas tellement de concerts en perspective, mais la voilà qui se repointe avec un nouveau single, trois mois après un remix de « Take Me Back » (le maxi de fin 2016 donc).

Le single s’intitule « Truth Talkin' », c’est encore enregistré à Toronto, et y a toujours Mitch Girio à la production et ses potes en guise de backing-band, avec en plus un dub et une version alternative du morceau. Et le tout s’écoute par juste après. Ils vont bien finir par nous pondre un LP ? (suite…)

Toots & The Maytals : la grosse tournée

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texteBonne, très bonne nouvelle : une des légendes du reggae, du rocksteady, et du ska s’apprête à arpenter les routes de France. Il s’agit de TOOTS & THE MAYTALS, et même si Frederick « Toots » Hibbert n’est plus avec les « vrais » Maytals, ça reste une bien bonne nouvelle. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE BLUES BUSTERS – Behold… How Sweet It Is (Dynamic Sounds-1964)

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Lloyd Osbourne Campbell et Phillip James naissent tous deux en 1941 en Jamaïque. La famille du premier déménage peu de temps après sa naissance de Kingston vers Montego Bay. C’est ici qu’ils fréquenteront les bancs de la même école, devenant rapidement amis.  Si Lloyd passe par la case assez traditionnelle chorale de la paroisse, Phillip, dont le père est artiste, se retrouve a participer à ses cotés au « Show Boat Folies », un spectacle monté pour les touristes et joué sur un bateau spécialement conçu. Quand à l’âge de 9 ans, son père décède, Phillip poursuit l’aventure avec la troupe alors que Lloyd continue ses études pendant quelques années. Il se joint malgré tout à l’occasion au spectacle, en reprenant avec son ami des titres ricains aux  orientations soul-rythm’n’blues, rodant ainsi les bases d’un duo dont la réputation de sonner comme quatre chanteurs  grandit peu a peu. Les Blues Busters sont nés. (suite…)

PRINCE BUSTER : 1938 – 2016

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C’est l’un des plus grands artistes de l’histoire de la musique jamaïcaine qui vient de nous quitter.

Cecil Bustamente Campbell aka PRINCE BUSTER est né en 1938 à Kingston. Adolescent, il traîne dans les faubourgs de la ville avec ses potes et pratique la castagne avec pas mal de brio, à tel point qu’il se lance dans la boxe et devient videur pour les soirées de Coxsone Dodd, à l’époque où le ska n’est pas encore d’actualité (mais ça ne va pas tarder). Il ouvre un magasin de disque et se met à la musique à la fin des années 50.

En 1961, il publie ses premiers 45 tours, « Buster’s Idea » et « This Man Is Good » sur Buster Wild Bells, et « Oh Carolina » (emprunté aux Folks Brothers) et « Cassavubu » sur un autre de ses labels (le disque sortira ensuite en licence sur Blue Beat). Prince Buster est à cette époque très prolifique et il sortira des morceaux aussi connus que « One Step Beyond », « Enjoy Yourself », « Al Capone » ou « Madness », qui influenceront durable la scène two tone anglaise presque vingt ans plus tard (Madness, le groupe, lui consacrera notamment « The Prince »). (suite…)

RIP John Holt

C’est bien une légende de la musique jamaïcaine qui vient de nous quitter, pas un second couteau. JOHN HOLT était un grand monsieur.

Né en 1947, Jon Holt s’est d’abord fait connaître comme chanteur au sein du groupe de rocksteady The Paragons, dont l’un des titres les plus célèbres restera sans aucun doute « The Tide Is High » (écrit par Holt), repris en son temps par Blondie. (suite…)

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