BOSS CAPONE MEETS GEORGE DEKKER (FEAT PATSY)-BLACKFIRE-AGGROBEAT RECORDS
UN PEU D’HISTOIRE : On ne présente plus Boss Capone, le combo aux tendances early/skinhead reggae, mené par l’Upsession Boss Van Trigt, qui distille sans complexe depuis 2013 des perles du style en mode résolument vintage qu’on adore.
On précisera quand même que l’année dernière, son association avec Pasty sur « Kings & Queens » nous a offert probablement le meilleur album de 2023, en tous cas, un des tous meilleurs.
A peine un an plus tard, voici donc déjà de retour Boss Capone, avec cette fois ci une double connexion, encore une fois avec Patsy, ce qui promet, mais aussi avec George Dekker le demi-frère de Desmond, connu, excusez du peu, comme membre de Starvation, des Slickers, des Tennors et des Pioneers… Voilà qui plante sérieusement le décor de ce « Blackfire » édité chez Aggrobeat Records!
LE DISQUE : Il y’en a qui ne déçoivent jamais ! Je le disais à propos de Nico Leonard la semaine dernière, eh bien c’est aussi le cas avec Boss Van Trigt et ses comparses. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – PRINCE BUSTER-ROLL ON CHARLES STREET – ROCK-A-SHACKA
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac’ de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères !
UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : A-t-on besoin encore ici de présenter Prince Buster ? Cecil Bustamente Campbell de son vrai nom, après avoir trainé pas mal avec des bandes de son quartier, se met à la boxe et se trouve embauché comme videur par Coxsone Dodd, pour lequel il détectera ensuite les bons titres avant de finir «selector » derrière les platines. Il se lance solo dès 57 en ouvrant son premier magasin de disques, et quitte Coxsone pour monter son propre sound system, « Voice Of The People », basé sur Charles Street. En parlant au-dessus de ses galettes, il devient un des précurseurs du DJing.
Dans la guerre des sounds, comme ses farouches concurrents, et après avoir été pêcher ses disques aux Etats Unis, il se lance dans l’enregistrement de ses propres titres, avec « Oh Carolina » par les Folkes Brothers en 1960. Excellent chanteur, il enregistre une tripotée de hits, accompagné du groupe de Baba Brooks ou bien des Skatalites, et produira un nombre impressionnant d’artistes dont Derrick Morgan, Owen Gray, Stranger Cole, Don Drummond, Tommy Mc Cook ou bien encore les Maytals. (suite…)