TOOTS AND THE MAYTALS – Got To Be Tough – Trojan Jamaica
UN PEU D’HISTOIRE: 1942 – 2020. On ne va pas vous faire une biographie exhaustive de FREDERICK « TOOTS » HIBBERT. Vous le connaissez tous. Au même titre que Laurel Aitken, Prince Buster ou Desmond Dekker, ce type est un monument de la musique jamaïcaine.
D’abord passé par le ska puis par le rocksteady avant d’exceller dans le reggae, Toots était au départ l’un des trois de THE MAYTALS, en tant que trio vocal (aux côtés de Henry « Raleigh » Gordon et Nathaniel « Jerry » Mathias), et ce n’est qu’à partir de l’album « Sweet and Dandy », en 1969, qu’on voit apparaître le nom de « Toots and The Maytals », semble-t-il à la demande de Chris Blackwell. Le disque est chargé de hits jusqu’à ras-bord, avec « Monkey Man, « Pressure Drop », « We Shall Overcome », « Sweet and Dandy », « 54-46, That’s my Number »…
C’est en 1968 qu’apparaît pour la première fois le mot « reggae » orthographié à l’ancienne sur le single « Do The Reggay » (Berverley’s Records). (suite…)
TOOTS (et plein d’autres) au festival No Logo, et en vidéo
TOOTS HIBBERT, l’un des derniers grands, et assez en forme ces derniers temps. Ceux qui l’ont vu lors de sa récente tournée française peuvent confirmer.
Le voilà qui revient déjà dans nos contrées pour le festival NO LOGO BZH au Fort Saint Père à Saint Malo. Avez ses MAYTALS, il sera à l’affiche du dimanche 13 août, avec entre autres Alpha Blondy et les Gladiators.
La prog est belle (il y a aussi LKJ, Alborosie, Kymani Marley…), et vous pouvez en savoir plus en cliquant ici : nologobzh.com. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – TOOTS AND THE MAYTALS – Sweet And Dandy (Beverley’s Records-1969)
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…
Frederick « Toots » Hibbert est né à May Pen en Jamaique et chante dès son plus jeune âge du Gospel dans sa paroisse. Il déménage à Kingston à l’âge de 5 ans. Il y rencontre, pendant son adolescence, deux autres chanteurs, Henry « Raleigh » Gorgon et Nathaniel « Jerry » Matthias avec qui il forme un groupe qui enregistre plusieurs titres perdus car souvent attribués par erreur à d’autres groupes plus en vue du moment.
Repérés par Coxsone Dodd, ils passent chez Studio One pendant presque deux ans, enregistrant au passage leur premier album, « Never Grow Old », backés forcément par les Skatalites locaux. Le disque est excellent, à l’image du morceau titre, carrément incontournable encore aujourd’hui et les Maytals font un peu d’ombre au trio leader du moment, les Wailers. (suite…)
Les chouettes vidéos de Nomotrouble….
Il est parfois des découvertes bien agréables, et le sieur Nomotrouble en fait partie. Nomotrouble, c’est Carl Romick, né à Fairbanks, en Alaska en 1957, fan de musique depuis toujours, voir des concerts était un rêve pour lui avant de déménager en Californie pour y effectuer ses études à l’université locale. Après avoir obtenu son diplôme et un bref retour en Alaska, Carl emménage définitivement à San Francisco, se marie, a trois enfants, maintenant adultes qui vivent aussi dans la région. Et alors me direz vous? (suite…)
Variations autour de « 54-46 »
Bon normalement si vous lisez ces lignes, vous écoutez du ska, du rocksteady et du skinhead reggae. Donc normalement, vous connaissez Toots and The Maytals et forcément vous connaissez aussi un de ses plus fameux hits, « 54-46 That’s My Number », un titre qui évoque l’incarcération de Frederic « Toots » Hibbert pour détention de stupéfiants (« 54-46 » était son matricule) au milieu des années 60 (sur l’album « Sweet and Dandy » – 1969).
Et ben vous savez quoi ? Y a un p’tit gars d’Anvers, Lord Lyta, producteur et DJ de son état, qui a décidé de reprendre le fameux riddim de « 54-46 » et de le mettre à la disposition de onze artistes, pour en faire des variations pour le moins personnelles. En fait de riddim, c’est carrément tout l’instru que Lord Lyta a recréé, la version originale (instrumentale) des Maytals étant apparemment introuvable. (suite…)