Rude Boy Train

Rude Boy Train Radio 081… La playlist de Bronsky !!!!

Rudeboys & Rudegirls, nouvel épisode Rude Boy Train, avec au programme du jour la playlist de l’ami Bronsky ….Alpheus, The Oldians, Orange Street, Two Tone Club, Death Of Guitar Pop, Los Tres Puntos, Johnny Reggae Rub Foundation, The Prizefighter, Go Oasis – Crazy Baldhead, The Slackers, The Uppertones, Prince Buster, The Void Union, The Bandulus, Dub Princess, The Soul Chance, The Dell-Hi’s, Mariano Descalzo & Mariano Gallegos, Vic Ruggiero & The Drastics, The Loving Paupers !

Bonne écoute à tous !

(suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – PRINCE BUSTER-ROLL ON CHARLES STREET – ROCK-A-SHACKA

« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac’ de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! 

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : A-t-on besoin encore ici de présenter Prince Buster ? Cecil Bustamente Campbell de son vrai nom, après avoir trainé pas mal avec des bandes de son quartier, se met à la boxe et se trouve embauché comme videur par Coxsone Dodd, pour lequel il détectera ensuite les bons titres avant de finir «selector » derrière les platines. Il se lance solo dès 57 en ouvrant son premier magasin de disques, et quitte Coxsone pour monter son propre sound system, « Voice Of The People », basé sur Charles Street. En parlant au-dessus de ses galettes, il devient un des précurseurs du DJing.

Dans la guerre des sounds, comme ses farouches concurrents, et après avoir été pêcher ses disques aux Etats Unis, il se lance dans l’enregistrement de ses propres titres, avec « Oh Carolina » par les Folkes Brothers en 1960. Excellent chanteur, il enregistre une tripotée de hits, accompagné du groupe de Baba Brooks ou bien des Skatalites, et produira un nombre impressionnant d’artistes dont Derrick Morgan, Owen Gray, Stranger Cole, Don Drummond, Tommy Mc Cook ou bien encore les Maytals. (suite…)

RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – THE SPECIALS – Specials (2-Tone Records – 1979)

« Rude Boy Train’s Classics« , c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois ».

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE: : On ne va pas vous faire l’affront de vous expliquer qui sont les SPECIALS. Juste rappeler aux ignorants que le groupe s’est formé en 1977 sous le nom de The Coventry Automatics, puis s’est appelé The Special AKA avant de tout simplifier pour s’appeler The Specials, tout court. Coté discographique un premier album éponyme en 1979 (c’est notre sujet du jour) suivi l’année suivante par un second opus, « More Specials ». Puis les musiciens commencent à s’embrouiller, et après la sortie de « Ghost Town » (l’un des plus extraordinaires singles de l’histoire de la musique britannique), Terry Hall, Nevile Staple et Lynval Golding s’en vont former Fun Boy Three, un groupe new wave/pop. Jerry Dammers continue l’aventure Specials avec John Bradbury (le batteur) en reprenant le nom Special AKA et sort un l’album, « In The Studio », en 1984.

Depuis, plusieurs albums d’autres formations de The Specials (en général avec Lynval Golding, Roddy Byers,  Horace Panter et Neville Staple) sont sortis : « King Of Kings » avec Desmond Dekker en 1993, « Today’s Specials » en 96, « Guilty ‘til Proved Innocent ! » en 98, et deux albums de reprises (sans Golding), « Skinhead Girl » en 2000 et « Conquering Ruler » en 2001. (suite…)

Melbourne Ska Orchestra… un nouveau titre chaque vendredi !!

Parmi les bonnes résolutions que chacun prend à l’occasion de la nouvelle année, ceux pris par le Melbourne Ska Orchestra ne laisseront aucun lecteur de nos chroniques indifférents ! En effet le super big band australien et ses 30 musiciens se sont lancés dans un projet un peu fou celui de fournir un titre (en écoute ou à acheter) chaque vendredi de l’année 2018 soit pas moins de 52 nouveaux morceaux à se mettre dans les oreilles…

L’opération à démarrée le 5 janvier dernier et se poursuit depuis avec son lot de cover bien sympa tel l’incontournable « Al Capone »  de Prince Buster  les « Botheration » et « Carry Go Bring Come » de Justin Hinds & The Dominoes et le dernier en date, une pure tuerie, avec ce « Confucius » des Skatalites revisité par le MSO !

Bref vous l’aurez compris l’année s’annonce torride et ce n’est là qu’un début ! (suite…)

Rude Boy Train Radio 071 – Release Party 2016 N°06.

rbt_071_flyer_907x1276Rudeboys & Rudegirls, nouvel épisode Rude Boy Train Radio, avec au programme du jour l’actualité de votre webzine préféré avec Dr Ring Ding, Prince Buster, Madness, Dillinger, Atsushi & The Moisies, Carl Dawkins, The Upsetters, Steady 45s, Diane Lawrence, The Defekters, The Heptones, Soweto, Dead 60s, Bob & Gene, The Dirty notion, Desorden Publico, Newton Rocksteady, Jaak, Keith & Tex……….

 

Bonne écoute à tous !!!

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RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – TOOTS AND THE MAYTALS – Sweet And Dandy (Beverley’s Records-1969)

Tapa« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois…

UN PEU(BEAUCOUP) D’HISTOIRE : Quand on part pour attaquer une classic sur un album d’un groupe aussi incontournable que les Maytals, on s’arrache le peu de cheveux qui nous reste à l’idée de se taper la bio… Alors je vais ici tenter de faire court.

Frederick « Toots » Hibbert est né à May Pen en Jamaique et chante dès son plus jeune âge du Gospel dans sa paroisse. Il déménage à Kingston à l’âge de 5 ans. Il y rencontre, pendant son adolescence, deux autres chanteurs, Henry « Raleigh » Gorgon et Nathaniel « Jerry » Matthias avec qui il forme un groupe qui enregistre plusieurs titres perdus car souvent attribués par erreur à d’autres groupes plus en vue du moment.

Repérés par Coxsone Dodd, ils passent chez Studio One pendant presque deux ans, enregistrant au passage leur premier album, « Never Grow Old », backés forcément par  les Skatalites locaux. Le disque est excellent, à l’image du morceau titre, carrément incontournable encore aujourd’hui et les Maytals font un peu d’ombre au trio leader du moment, les Wailers. (suite…)

PRINCE BUSTER : 1938 – 2016

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C’est l’un des plus grands artistes de l’histoire de la musique jamaïcaine qui vient de nous quitter.

Cecil Bustamente Campbell aka PRINCE BUSTER est né en 1938 à Kingston. Adolescent, il traîne dans les faubourgs de la ville avec ses potes et pratique la castagne avec pas mal de brio, à tel point qu’il se lance dans la boxe et devient videur pour les soirées de Coxsone Dodd, à l’époque où le ska n’est pas encore d’actualité (mais ça ne va pas tarder). Il ouvre un magasin de disque et se met à la musique à la fin des années 50.

En 1961, il publie ses premiers 45 tours, « Buster’s Idea » et « This Man Is Good » sur Buster Wild Bells, et « Oh Carolina » (emprunté aux Folks Brothers) et « Cassavubu » sur un autre de ses labels (le disque sortira ensuite en licence sur Blue Beat). Prince Buster est à cette époque très prolifique et il sortira des morceaux aussi connus que « One Step Beyond », « Enjoy Yourself », « Al Capone » ou « Madness », qui influenceront durable la scène two tone anglaise presque vingt ans plus tard (Madness, le groupe, lui consacrera notamment « The Prince »). (suite…)

Madness – One Step Beyond – (Stiff Records 1979)

Madness_One_Step_Beyond« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères ! Rendez-vous le premier vendredi de chaque mois… 

UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE:   L’année 2016 marquera les 40 années d’existence de Madness. C’est donc peu de dire que l’on s’attaque là à un monument de la musique britannique. Originaire de Londres et plus précisément de Camden Town (le détail a son importance) le groupe se forme donc en 1976 autour Mike Barson (« Barso »), Chris « Chrissy Boy » Foreman, Lee « Kix » Thompson et Chas Smash (de son vrai nom Cathal Smyth), tout d’abord sous le nom de « The Invaders ».

En janvier 1979, après l’arrivée de Graham « Suggs » McPherson, Mark Bedford et Dan Woodgate, le combo adopte le nom de Madness, en hommage à Prince Buster et son célèbre titre « Madness (is gladness) » (1961). D’ailleurs le premier single de Madness sera un cover  de Prince Buster, intitulé The Prince sorti sur le label Two-Tone. Toujours en 1979, le groupe quitte le label a damiers de Jerry Damners pour Stiff Records, label mythique d’une époque ou l’on retrouve la crème du mouvement punk (The Plasmatics, The Damned, Nick Lowe, The Adverts…) puis de la « new wave » (The Pogues, Lene Lovich, Elvis Costello & the Attractions, Ian Dury & the Blockheads…) ! La signature de Madness sur le label n’est pas sans intérêt et apportera à Stiff Record le succès et des retombées financières plus que conséquentes. Un premier single « Al Capone » sort courant 1979 avec en face B une nouvelle reprise de Prince Buster « One Step Beyond ». (suite…)

Un nouveau titre pour The Red Stripes

C’est sûr que quand on est basé à Hong-Kong, on ne fait pas des masses de bruits du côté de la vieille Europe. Car oui, THE RED STRIPES est un groupe de Hong-Kong, même s’il n’est pas réellement un groupe asiatique. On peut même parler de groupe british, car apparemment tous les membres du combo sont des expatriés (encore qu’il y a 18 ans, Hong-Kong faisait partie du Royaume-Uni). Ça fait pourtant quelques années qu’elle dure cette affaire de rude boys au pays de Jackie Chan (depuis 2007).

Le groupe a très peu enregistré (un 45 tours seulement  ?) et il a semble-t-il pas mal joué avec un gars qui se fait appeler Sultan Ali et qui prétend être « The Sultan Of Ska » (vous le connaissez çui-là ?). (suite…)

Tim Timebomb : Ça continue en 45 tours

TIM TIMEBOMB, alias Tim Armstrong, est ces derniers temps sur le pont avec Rancid et avec The Transplants, mais le gars continue à nous balancer du son jamaïcain bien comme on aime. Il a dernièrement mis en ligne une excellentissime version de « 30 Pieces Of Silver » de Prince Buster, avec sa voix de traviole et des tchiguilup tchiguilup en veux-tu en voilà. Et même que pour le coup, il nous sert ses bonnes vibrations accompagnées d’un clip d’une simplicité enfantine, juste pour vous apprendre à danser le ska. Cette fois, le titre a été couché sur un vinyle que vous pouvez choper chez Pirates Press Records accompagné de la magnifique « Ooh la la » dont on vous avait déjà parlé. (suite…)